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En éruption
Sicile
Etna
Le Mont Etna est l'un des volcans les plus actifs au monde et le plus grand d'Europe en termes de volume. Situé sur la côte Est de la Sicile, il domine le paysage avec sa silhouette imposante, culminant à environ 3 345 mètres d'altitude. Le Mont Etna est un stratovolcan complexe composé de plusieurs cônes volcaniques et de cratères.

L’activité éruptive de l’Etna, en Sicile, ne peut pas être attribuée de manière simple à la subduction de la plaque africaine sous la plaque eurasienne. Si certains modèles suggèrent un lien indirect avec la subduction, d’autres études montrent que le volcanisme de l’Etna pourrait résulter de processus intraplaques ou de remontées mantelliques liées à la dynamique complexe de la région. La tectonique méditerranéenne, impliquant la plaque africaine, la plaque eurasienne et plusieurs micro-plaques, rend l’origine exacte de son activité volcanique difficile à déterminer. Ainsi, l’explication classique par subduction, qui s’applique à d’autres volcans italiens, n’est pas confirmée de manière définitive pour l’Etna.

Le massif se compose de plusieurs édifices volcaniques superposés formés au fil de centaines de milliers d’années :

  1. l’ancien volcan du Trifoglietto, aujourd’hui effondré,
  2. des caldeiras successives, dont la célèbre Valle del Bove, immense amphithéâtre naturel de 5 km de large,
  3. quatre cratères sommitaux actuels : Bocca Nuova, Voragine, Cratère Nord-Est et Cratère Sud-Est, ce dernier étant le plus actif depuis les années 2000.

Géologiquement, le Mont Etna est principalement constitué de basalte, une roche volcanique riche en fer et en magnésium. Cependant, en raison de ses nombreuses éruptions au cours des millénaires, il présente également une variété de matériaux, y compris des andésites, des trachytes et des phonolites. Les éruptions de l'Etna peuvent varier considérablement en intensité, allant de petites éruptions stromboliennes produisant des fontaines de lave à de grandes éruptions explosives libérant des cendres et des nuées ardentes.

Le Mont Etna est également connu pour ses éruptions latérales qui peuvent se produire le long de fissures dans ses flancs, produisant des coulées de lave qui peuvent menacer les communautés environnantes. Cependant, malgré son activité volcanique intense, l'Etna est également une source de fertilité pour la région environnante, ses cendres enrichissant les sols et favorisant l'agriculture.

L’Etna possède l’une des chronologies éruptives les mieux documentées au monde. Les premières traces historiques remontent à plus de 2 700 ans. Sa réputation est celle d’un volcan à l’activité quasi permanente, alternant :

  1. éruptions stromboliennes (jet de bombes et fontaines de lave),
  2. éruptions explosives plus puissantes,
  3. éruptions effusives avec coulées de lave,
  4. activités fissurales sur les flancs,
  5. activité dégazante persistante au sommet.

Grandes éruptions récentes du Mont Etna (à partir de 1983)

1983 – Une puissante éruption latérale entraîne une coulée de lave menaçante pour la station touristique de Rifugio Sapienza. De vastes travaux de déviation de la lave sont réalisés, une première en Europe.

1991–1993 – L’une des plus longues éruptions de l’Etna moderne. Une coulée de lave descend vers la vallée del Bove et menace Nicolosi. Des digues et explosions dirigées sont mises en œuvre pour ralentir l’avancée de la lave.

2001 – Forte activité explosive et effusive avec ouverture de nombreuses fissures latérales. L'éruption endommage partiellement les infrastructures au sud du volcan.

2002–2003 – Éruption particulièrement violente, marquée par des explosions soutenues, de très importantes retombées de cendres jusqu’à Catane et Taormine, et l’effondrement partiel du flanc Est. Elle est considérée comme l’une des plus destructrices depuis plusieurs décennies.

2004–2005 – Activité strombolienne modérée mais continue au niveau du cratère Sud-Est et coulées dans la Valle del Bove.

2007–2008 – Nouvelles fontaines de lave spectaculaires issues du cratère Sud-Est, fréquentes et très photographiées.

2011–2013 – Série d’épisodes paroxystiques impressionnants avec de hautes fontaines de lave atteignant parfois plusieurs centaines de mètres, principalement depuis le cratère Sud-Est.

2015–2017 – Activité très dynamique, alternant explosions, fontaines de lave et petits écoulements de lave depuis le cratère de la Voragine et le Nouveau Cratère Sud-Est.

2018–2019 – Ouverture d’une fissure sur le flanc Sud-Est avec production de coulées de lave et séquence sismique notable entraînant temporairement la fermeture de l’aéroport de Catane.

2021 – Série remarquable de plus de 50 épisodes paroxystiques du cratère Sud-Est, accompagnés de très hautes fontaines de lave et de panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres d’altitude.

2022–2024 – Activité persistante, alternant émissions de lave dans la Valle del Bove, explosions stromboliennes et panaches de cendres affectant régulièrement les environs de Catane.

2025 – L’Etna poursuit une activité soutenue mais globalement modérée. Plusieurs épisodes stromboliens se produisent au cratère Sud-Est et au cratère Nord-Est, accompagnés de petites coulées confinées dans la Valle del Bove. Quelques panaches de cendres atteignent l’aéroport de Catane, entraînant ponctuellement des perturbations du trafic aérien, mais sans impact majeur sur les zones habitées. L’activité reste sous surveillance continue par l’INGV, conformément au statut très actif du volcan.


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Le Mont Etna est l'un des volcans les plus actifs au monde et le plus grand d'Europe en termes de volume. Situé sur la côte Est de la Sicile, il domine le paysage avec sa silhouette imposante, culminant à environ 3 345 mètres d'altitude. Le Mont Etna est un stratovolcan complexe composé de plusieurs cônes volcaniques et de cratères.

L’activité éruptive de l’Etna, en Sicile, ne peut pas être attribuée de manière simple à la subduction de la plaque africaine sous la plaque eurasienne. Si certains modèles suggèrent un lien indirect avec la subduction, d’autres études montrent que le volcanisme de l’Etna pourrait résulter de processus intraplaques ou de remontées mantelliques liées à la dynamique complexe de la région. La tectonique méditerranéenne, impliquant la plaque africaine, la plaque eurasienne et plusieurs micro-plaques, rend l’origine exacte de son activité volcanique difficile à déterminer. Ainsi, l’explication classique par subduction, qui s’applique à d’autres volcans italiens, n’est pas confirmée de manière définitive pour l’Etna.

Le massif se compose de plusieurs édifices volcaniques superposés formés au fil de centaines de milliers d’années :

  1. l’ancien volcan du Trifoglietto, aujourd’hui effondré,
  2. des caldeiras successives, dont la célèbre Valle del Bove, immense amphithéâtre naturel de 5 km de large,
  3. quatre cratères sommitaux actuels : Bocca Nuova, Voragine, Cratère Nord-Est et Cratère Sud-Est, ce dernier étant le plus actif depuis les années 2000.

Géologiquement, le Mont Etna est principalement constitué de basalte, une roche volcanique riche en fer et en magnésium. Cependant, en raison de ses nombreuses éruptions au cours des millénaires, il présente également une variété de matériaux, y compris des andésites, des trachytes et des phonolites. Les éruptions de l'Etna peuvent varier considérablement en intensité, allant de petites éruptions stromboliennes produisant des fontaines de lave à de grandes éruptions explosives libérant des cendres et des nuées ardentes.

Le Mont Etna est également connu pour ses éruptions latérales qui peuvent se produire le long de fissures dans ses flancs, produisant des coulées de lave qui peuvent menacer les communautés environnantes. Cependant, malgré son activité volcanique intense, l'Etna est également une source de fertilité pour la région environnante, ses cendres enrichissant les sols et favorisant l'agriculture.

L’Etna possède l’une des chronologies éruptives les mieux documentées au monde. Les premières traces historiques remontent à plus de 2 700 ans. Sa réputation est celle d’un volcan à l’activité quasi permanente, alternant :

  1. éruptions stromboliennes (jet de bombes et fontaines de lave),
  2. éruptions explosives plus puissantes,
  3. éruptions effusives avec coulées de lave,
  4. activités fissurales sur les flancs,
  5. activité dégazante persistante au sommet.

Grandes éruptions récentes du Mont Etna (à partir de 1983)

1983 – Une puissante éruption latérale entraîne une coulée de lave menaçante pour la station touristique de Rifugio Sapienza. De vastes travaux de déviation de la lave sont réalisés, une première en Europe.

1991–1993 – L’une des plus longues éruptions de l’Etna moderne. Une coulée de lave descend vers la vallée del Bove et menace Nicolosi. Des digues et explosions dirigées sont mises en œuvre pour ralentir l’avancée de la lave.

2001 – Forte activité explosive et effusive avec ouverture de nombreuses fissures latérales. L'éruption endommage partiellement les infrastructures au sud du volcan.

2002–2003 – Éruption particulièrement violente, marquée par des explosions soutenues, de très importantes retombées de cendres jusqu’à Catane et Taormine, et l’effondrement partiel du flanc Est. Elle est considérée comme l’une des plus destructrices depuis plusieurs décennies.

2004–2005 – Activité strombolienne modérée mais continue au niveau du cratère Sud-Est et coulées dans la Valle del Bove.

2007–2008 – Nouvelles fontaines de lave spectaculaires issues du cratère Sud-Est, fréquentes et très photographiées.

2011–2013 – Série d’épisodes paroxystiques impressionnants avec de hautes fontaines de lave atteignant parfois plusieurs centaines de mètres, principalement depuis le cratère Sud-Est.

2015–2017 – Activité très dynamique, alternant explosions, fontaines de lave et petits écoulements de lave depuis le cratère de la Voragine et le Nouveau Cratère Sud-Est.

2018–2019 – Ouverture d’une fissure sur le flanc Sud-Est avec production de coulées de lave et séquence sismique notable entraînant temporairement la fermeture de l’aéroport de Catane.

2021 – Série remarquable de plus de 50 épisodes paroxystiques du cratère Sud-Est, accompagnés de très hautes fontaines de lave et de panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres d’altitude.

2022–2024 – Activité persistante, alternant émissions de lave dans la Valle del Bove, explosions stromboliennes et panaches de cendres affectant régulièrement les environs de Catane.

2025 – L’Etna poursuit une activité soutenue mais globalement modérée. Plusieurs épisodes stromboliens se produisent au cratère Sud-Est et au cratère Nord-Est, accompagnés de petites coulées confinées dans la Valle del Bove. Quelques panaches de cendres atteignent l’aéroport de Catane, entraînant ponctuellement des perturbations du trafic aérien, mais sans impact majeur sur les zones habitées. L’activité reste sous surveillance continue par l’INGV, conformément au statut très actif du volcan.


Prochain départ :
Ouest Américain
Mount St. Helens
Le Mont Saint Helens est un volcan situé dans l'État de Washington, dans le nord-ouest des États-Unis. Il fait partie de la chaîne des Cascades et est célèbre pour son éruption cataclysmique en 1980, qui a transformé radicalement son paysage et a marqué l'une des éruptions volcaniques les plus dévastatrices de l'histoire moderne des États-Unis.

Avant son éruption en 1980, le Mont Saint Helens était un stratovolcan symétrique typique, culminant à une altitude d'environ 2 550 mètres. Cependant, le 18 mai 1980, une série d'éruptions explosives a dévasté le sommet de la montagne, provoquant l'effondrement du flanc nord et entraînant la formation d'une immense dépression en forme de fer à cheval appelée la caldeira. Cette éruption a projeté des nuages de cendres, des roches et des gaz à des altitudes élevées, affectant un vaste territoire autour du volcan et causant la mort de 57 personnes.

Depuis cette éruption majeure, le Mont Saint Helens est resté actif, bien que son activité soit principalement caractérisée par des éruptions de moindre envergure, notamment des émissions de cendres, des coulées de lave et des explosions phréatiques. La montagne continue de croître lentement à travers ces activités volcaniques, bien que son profil ait été profondément altéré par l'éruption de 1980.


Descriptif touristique :

Observation des paysages : Le Mont Saint Helens offre des paysages spectaculaires, avec sa caldeira massive, ses dômes de lave, ses coulées de débris et ses forêts régénérées. Les visiteurs peuvent profiter de vues panoramiques depuis les différents points d'observation autour du volcan, notamment Johnston Ridge Observatory, qui offre une vue imprenable sur la caldeira et le dôme de lave en croissance.









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Le Mont Saint Helens est un volcan situé dans l'État de Washington, dans le nord-ouest des États-Unis. Il fait partie de la chaîne des Cascades et est célèbre pour son éruption cataclysmique en 1980, qui a transformé radicalement son paysage et a marqué l'une des éruptions volcaniques les plus dévastatrices de l'histoire moderne des États-Unis.

Avant son éruption en 1980, le Mont Saint Helens était un stratovolcan symétrique typique, culminant à une altitude d'environ 2 550 mètres. Cependant, le 18 mai 1980, une série d'éruptions explosives a dévasté le sommet de la montagne, provoquant l'effondrement du flanc nord et entraînant la formation d'une immense dépression en forme de fer à cheval appelée la caldeira. Cette éruption a projeté des nuages de cendres, des roches et des gaz à des altitudes élevées, affectant un vaste territoire autour du volcan et causant la mort de 57 personnes.

Depuis cette éruption majeure, le Mont Saint Helens est resté actif, bien que son activité soit principalement caractérisée par des éruptions de moindre envergure, notamment des émissions de cendres, des coulées de lave et des explosions phréatiques. La montagne continue de croître lentement à travers ces activités volcaniques, bien que son profil ait été profondément altéré par l'éruption de 1980.


Descriptif touristique :

Observation des paysages : Le Mont Saint Helens offre des paysages spectaculaires, avec sa caldeira massive, ses dômes de lave, ses coulées de débris et ses forêts régénérées. Les visiteurs peuvent profiter de vues panoramiques depuis les différents points d'observation autour du volcan, notamment Johnston Ridge Observatory, qui offre une vue imprenable sur la caldeira et le dôme de lave en croissance.









Prochain départ :
Japon
Fuji San
Le Mont Fuji est une icône emblématique du Japon, non seulement en raison de sa beauté pittoresque, mais aussi de son importance géologique. Il s'agit d'un stratovolcan en forme conique qui s'élève majestueusement à une altitude de 3 776 mètres, ce qui en fait le point culminant de l'archipel japonais. Le Fuji est classé comme un volcan actif, bien qu'il soit actuellement en sommeil depuis sa dernière éruption majeure en 1707. Géologiquement, le Mont Fuji est principalement composé de lave basaltique et andésitique, résultant des éruptions successives qui ont façonné sa forme caractéristique au fil des millénaires.

La formation du Mont Fuji remonte à environ 100 000 ans, lorsque des éruptions volcaniques ont commencé à ériger progressivement cette montagne imposante. Les éruptions ultérieures ont laissé derrière elles des strates de lave, de cendres et de scories qui forment aujourd'hui les flancs et le sommet du volcan.

Descriptif touristique :

Le Mont Fuji attire des millions de visiteurs chaque année, tant des touristes internationaux que des Japonais eux-mêmes, attirés par sa beauté saisissante et sa signification culturelle. Voici quelques points touristiques clés autour du Mont Fuji :


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Le Mont Fuji est une icône emblématique du Japon, non seulement en raison de sa beauté pittoresque, mais aussi de son importance géologique. Il s'agit d'un stratovolcan en forme conique qui s'élève majestueusement à une altitude de 3 776 mètres, ce qui en fait le point culminant de l'archipel japonais. Le Fuji est classé comme un volcan actif, bien qu'il soit actuellement en sommeil depuis sa dernière éruption majeure en 1707. Géologiquement, le Mont Fuji est principalement composé de lave basaltique et andésitique, résultant des éruptions successives qui ont façonné sa forme caractéristique au fil des millénaires.

La formation du Mont Fuji remonte à environ 100 000 ans, lorsque des éruptions volcaniques ont commencé à ériger progressivement cette montagne imposante. Les éruptions ultérieures ont laissé derrière elles des strates de lave, de cendres et de scories qui forment aujourd'hui les flancs et le sommet du volcan.

Descriptif touristique :

Le Mont Fuji attire des millions de visiteurs chaque année, tant des touristes internationaux que des Japonais eux-mêmes, attirés par sa beauté saisissante et sa signification culturelle. Voici quelques points touristiques clés autour du Mont Fuji :


Prochain départ :
Actif
Indonésie
Krakatau

Aujourd'hui, le volcan alterne des phases de repos avec des phases explosives plus ou moins intenses, et même parfois l'émission de grosses coulées de lave visqueuses, comme ce fut le cas début 2022.


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Ce volcan est situé dans le détroit de la Sonde, entre Sumatra et Java. Après sa catastrophique éruption du 27 Août 1883 qui ne fit pas moins de 43000 victimes et fit disparaitre les deux tiers de la superficie de l'île, débuta en 1927 une éruption sous-marine qui donnera ensuite naissance à l'Anak Krakatau (l'enfant du Krakatau). Une activité explosive quasi constante lui permettra en plusieurs décennies d'atteindre l'altitude de 320m.

Cette île inhabitée est un des sites volcaniques les plus grandioses que l’on puisse visiter. Ce volcan offre la vision dantesque d'une île isolée en pleine mer tropicale. Lorsque le volcan est en éruption, on peut alors observer la nuit de superbes gerbes de lave incandescentes.

L’Anak Krakatau a ainsi été en éruption quasiment continue entre 1998 et 2002. En 2007, il a repris une activité explosive quasi permanente. Un nouveau cratère s'est ouvert en 2009 sur son flanc sud. Après une grosse éruption en septembre 2012, l'Anak Krakatau est tombé dans un long sommeil de 6 années. Après quelques explosions éparses en 2015 et 2017, le volcan s'est enfin réveillé en juin 2018. L'activité s'est intensifiée à l'automne 2018 et un immense effondrement de flanc s'est produit en décembre 2018, entraînant dans la mer les 2/3 du cône actif ! Un tsunami meurtrier a ravagé alors les côtes du détroit de la Sonde causant des centaines de victimes. Par la suite, une spectaculaire activité explosive "surtseyienne" (en partie sous-marine) a agité le volcan de manière irrégulière. Un nouveau cône s'est formé ensuite: une première depuis 1927 !!

Aujourd'hui, le volcan alterne des phases de repos avec des phases explosives plus ou moins intenses, et même parfois l'émission de grosses coulées de lave visqueuses, comme ce fut le cas début 2022.


Prochain départ :
Islande
Eyjafjallajökull
Le volcan Eyjafjallajökull est situé dans le sud de l’Islande, à une trentaine de kilomètres au nord de la côte atlantique, entre les volcans Katla à l’est et Tindfjallajökull au nord. Il se trouve à la jonction de la zone volcanique orientale islandaise, directement liée à l’écartement des plaques Nord-Américaine et Eurasienne, sous l’influence du point chaud islandais. L’édifice est partiellement recouvert par le glacier Eyjafjallajökull, dont il porte le nom, dans une région marquée par des paysages contrastés de glaciers, de plaines côtières, de champs de lave et de vallées verdoyantes habitées.

Morphologiquement, Eyjafjallajökull est un stratovolcan basaltique à tendance intermédiaire, culminant sous une calotte glaciaire d’environ 70 km². Son sommet est occupé par une caldera elliptique d’environ 2,5 km de diamètre, profondément entaillée par l’érosion glaciaire. Les flancs du volcan présentent une succession de coulées de lave anciennes, de dépôts pyroclastiques et de vallées glaciaires abruptes, témoignant d’une longue histoire d’interactions entre volcanisme et glaciation. La présence de glace en grande quantité joue un rôle clé dans le caractère explosif de certaines éruptions, favorisant la fragmentation du magma et la production de cendres fines.

Le point culminant de Eyjafjallajökull atteint environ 1 651 mètres d’altitude. Bien que modeste comparé à d’autres édifices islandais comme Bárðarbunga, il domine largement les plaines du sud de l’Islande et exerce une influence majeure sur les paysages et les populations environnantes, notamment en raison de ses interactions avec les systèmes glaciaires et hydrologiques.

Sur le plan volcanologique, Eyjafjallajökull est connu pour ses éruptions explosives sous-glaciaires et ses phases effusives fissurales sur les flancs. Les éruptions sous le glacier peuvent provoquer des jökulhlaups (crues glaciaires brutales) et de vastes panaches de cendres capables de se disperser sur de longues distances, affectant l’atmosphère et les infrastructures humaines bien au-delà de l’Islande.

Chronologie des Éruptions Historiques et Récentes

L’activité éruptive de Eyjafjallajökull est relativement espacée mais marquante :

  1. 920–930 : éruption fissurale majeure de la région de Þórsmörk, associée au système volcanique d’Eyjafjallajökull, avec importantes coulées de lave.
  2. 1612 : éruption explosive modérée, avec émissions de cendres et retombées locales.
  3. 1821–1823 : longue éruption intermittente, alternant phases explosives et effusives, accompagnée de fonte glaciaire et de jökulhlaups ; activité persistante sur près de deux ans.
  4. 2010 (mars–avril) : éruption majeure en deux phases.
  5. Mars 2010 : éruption fissurale effusive à Fimmvörðuháls, avec coulées de lave accessibles en surface.
  6. Avril 2010 : éruption explosive sous-glaciaire au sommet, générant un panache de cendres atteignant plus de 9 km d’altitude, entraînant la fermeture partielle de l’espace aérien européen pendant plusieurs jours.
  7. 2011–2025 : retour à un repos relatif ; sismicité de fond et déformations mineures surveillées par le Met Office islandais (IMO), sans éruption confirmée.

L’accès au Eyjafjallajökull est relativement aisé comparé à d’autres volcans islandais centraux, grâce à sa proximité avec la route circulaire Route 1 et aux infrastructures du sud de l’Islande. Les zones périphériques, notamment Þórsmörk, Skógafoss, Fimmvörðuháls et les langues glaciaires, offrent des points d’observation privilégiés pour comprendre les interactions entre volcanisme, glace et hydrologie. Toute approche en zone glaciaire ou sommitale nécessite cependant un encadrement professionnel et une attention constante aux conditions météorologiques et volcaniques.

Le volcan Eyjafjallajökull incarne l’un des exemples les plus emblématiques du volcanisme islandais moderne, où les interactions entre magma, glace et atmosphère peuvent avoir des répercussions à l’échelle mondiale. Son histoire récente, son accessibilité relative et la diversité de ses paysages en font une destination majeure pour l’exploration volcanique, la compréhension des risques naturels et l’observation directe des forces géologiques à l’œuvre en Islande.

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Le volcan Eyjafjallajökull est situé dans le sud de l’Islande, à une trentaine de kilomètres au nord de la côte atlantique, entre les volcans Katla à l’est et Tindfjallajökull au nord. Il se trouve à la jonction de la zone volcanique orientale islandaise, directement liée à l’écartement des plaques Nord-Américaine et Eurasienne, sous l’influence du point chaud islandais. L’édifice est partiellement recouvert par le glacier Eyjafjallajökull, dont il porte le nom, dans une région marquée par des paysages contrastés de glaciers, de plaines côtières, de champs de lave et de vallées verdoyantes habitées.

Morphologiquement, Eyjafjallajökull est un stratovolcan basaltique à tendance intermédiaire, culminant sous une calotte glaciaire d’environ 70 km². Son sommet est occupé par une caldera elliptique d’environ 2,5 km de diamètre, profondément entaillée par l’érosion glaciaire. Les flancs du volcan présentent une succession de coulées de lave anciennes, de dépôts pyroclastiques et de vallées glaciaires abruptes, témoignant d’une longue histoire d’interactions entre volcanisme et glaciation. La présence de glace en grande quantité joue un rôle clé dans le caractère explosif de certaines éruptions, favorisant la fragmentation du magma et la production de cendres fines.

Le point culminant de Eyjafjallajökull atteint environ 1 651 mètres d’altitude. Bien que modeste comparé à d’autres édifices islandais comme Bárðarbunga, il domine largement les plaines du sud de l’Islande et exerce une influence majeure sur les paysages et les populations environnantes, notamment en raison de ses interactions avec les systèmes glaciaires et hydrologiques.

Sur le plan volcanologique, Eyjafjallajökull est connu pour ses éruptions explosives sous-glaciaires et ses phases effusives fissurales sur les flancs. Les éruptions sous le glacier peuvent provoquer des jökulhlaups (crues glaciaires brutales) et de vastes panaches de cendres capables de se disperser sur de longues distances, affectant l’atmosphère et les infrastructures humaines bien au-delà de l’Islande.

Chronologie des Éruptions Historiques et Récentes

L’activité éruptive de Eyjafjallajökull est relativement espacée mais marquante :

  1. 920–930 : éruption fissurale majeure de la région de Þórsmörk, associée au système volcanique d’Eyjafjallajökull, avec importantes coulées de lave.
  2. 1612 : éruption explosive modérée, avec émissions de cendres et retombées locales.
  3. 1821–1823 : longue éruption intermittente, alternant phases explosives et effusives, accompagnée de fonte glaciaire et de jökulhlaups ; activité persistante sur près de deux ans.
  4. 2010 (mars–avril) : éruption majeure en deux phases.
  5. Mars 2010 : éruption fissurale effusive à Fimmvörðuháls, avec coulées de lave accessibles en surface.
  6. Avril 2010 : éruption explosive sous-glaciaire au sommet, générant un panache de cendres atteignant plus de 9 km d’altitude, entraînant la fermeture partielle de l’espace aérien européen pendant plusieurs jours.
  7. 2011–2025 : retour à un repos relatif ; sismicité de fond et déformations mineures surveillées par le Met Office islandais (IMO), sans éruption confirmée.

L’accès au Eyjafjallajökull est relativement aisé comparé à d’autres volcans islandais centraux, grâce à sa proximité avec la route circulaire Route 1 et aux infrastructures du sud de l’Islande. Les zones périphériques, notamment Þórsmörk, Skógafoss, Fimmvörðuháls et les langues glaciaires, offrent des points d’observation privilégiés pour comprendre les interactions entre volcanisme, glace et hydrologie. Toute approche en zone glaciaire ou sommitale nécessite cependant un encadrement professionnel et une attention constante aux conditions météorologiques et volcaniques.

Le volcan Eyjafjallajökull incarne l’un des exemples les plus emblématiques du volcanisme islandais moderne, où les interactions entre magma, glace et atmosphère peuvent avoir des répercussions à l’échelle mondiale. Son histoire récente, son accessibilité relative et la diversité de ses paysages en font une destination majeure pour l’exploration volcanique, la compréhension des risques naturels et l’observation directe des forces géologiques à l’œuvre en Islande.

Prochain départ :
Tanzanie
Kilimanjaro
Prochain départ :
Actif
Hawaii
Mauna Loa
Le volcan Mauna Loa est un volcan actif situé sur l’île d’Hawaï (Big Island), dans l’archipel d’Hawaï, au cœur de l’océan Pacifique. Il occupe une grande partie de la moitié sud de l’île et fait partie du groupe des volcans formés par le point chaud hawaïen. Par sa superficie et son volume, le Mauna Loa est le plus grand volcan actif de la planète et l’un des édifices volcaniques les plus imposants jamais formés sur Terre.

D’un point de vue géologique, le Mauna Loa est un volcan bouclier basaltique construit par l’accumulation de milliers de coulées de lave très fluides émises au-dessus du point chaud hawaïen. Son sommet culmine à 4 169 mètres d’altitude, mais si l’on considère sa hauteur depuis le plancher océanique jusqu’au sommet, l’édifice dépasse 9 000 mètres, ce qui en fait la plus haute montagne du globe en termes de relief total. Le volcan présente une caldeira sommitale bien développée, Mokuʻaweoweo, large de plusieurs kilomètres, ainsi que deux longues zones de rift, orientées vers le nord-est et le sud-ouest, par lesquelles se produisent la majorité des éruptions.

Morphologiquement, le Mauna Loa se caractérise par des pentes très douces, typiques des volcans boucliers, et par une superficie immense recouverte de coulées de lave basaltiques de différents âges. Les coulées récentes, souvent peu altérées, alternent avec des champs de lave plus anciens colonisés progressivement par la végétation. Les fractures éruptives peuvent s’ouvrir à grande distance du sommet, parfois à basse altitude, ce qui explique la rapidité avec laquelle certaines coulées ont atteint les zones habitées ou le littoral.

L’activité volcanique du Mauna Loa est principalement effusive, de type hawaïen, produisant des fontaines de lave spectaculaires et des coulées rapides capables de parcourir plusieurs kilomètres en quelques heures. Les éruptions explosives sont rares et généralement limitées à des interactions locales entre la lave et l’eau. En raison de son volume, de sa fréquence éruptive et de la rapidité de ses coulées, le Mauna Loa est considéré comme l’un des volcans les plus dangereux au monde, malgré le caractère relativement peu explosif de ses éruptions.


Chronologie des éruptions et de l’activité récente

  1. ~1 million d’années : début de la construction du volcan Mauna Loa au-dessus du point chaud hawaïen.
  2. Période historique (depuis 1843) : plus de 30 éruptions documentées, faisant du Mauna Loa l’un des volcans les plus actifs de la planète.
  3. 1950 : éruption majeure sur la zone de rift sud-ouest ; coulées atteignant rapidement l’océan.
  4. 1984 : éruption sommitale et de rift ; coulées de lave menaçant la ville de Hilo.
  5. 1984–2022 : longue période de repos relatif, marquée par une inflation progressive de l’édifice et une sismicité croissante.
  6. Novembre–décembre 2022 : éruption majeure débutant au sommet puis migrant vers la zone de rift nord-est ; fontaines de lave, longues coulées, perturbations des infrastructures et du trafic aérien ; aucune victime.
  7. 2023 : fin de l’éruption, retour progressif à un état post-éruptif avec dégazage résiduel.
  8. 2024–2025 : volcan au repos, mais toujours actif ; sismicité faible à modérée, déformations lentes ; surveillance continue assurée par le Hawaiian Volcano Observatory (USGS).

L’accès au Mauna Loa est possible par plusieurs itinéraires, notamment depuis le Mauna Loa Observatory ou par des pistes d’altitude, mais les distances sont longues et les conditions peuvent être extrêmes. L’altitude élevée, l’exposition au soleil, les variations rapides de température et l’isolement imposent une préparation rigoureuse. En période d’activité, de larges zones peuvent être fermées en raison des risques liés aux coulées de lave, aux émissions de gaz volcaniques et aux fractures éruptives.

Le volcan Mauna Loa représente un exemple exceptionnel de volcanisme intraplaque actif à grande échelle. Par sa taille, sa dynamique effusive, la fréquence de ses éruptions et son interaction directe avec les zones habitées, il constitue un site majeur pour la compréhension des volcans boucliers et des processus profonds liés aux points chauds. Son observation offre une vision spectaculaire et pédagogique des forces volcaniques qui façonnent notre planète.

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Le volcan Mauna Loa est un volcan actif situé sur l’île d’Hawaï (Big Island), dans l’archipel d’Hawaï, au cœur de l’océan Pacifique. Il occupe une grande partie de la moitié sud de l’île et fait partie du groupe des volcans formés par le point chaud hawaïen. Par sa superficie et son volume, le Mauna Loa est le plus grand volcan actif de la planète et l’un des édifices volcaniques les plus imposants jamais formés sur Terre.

D’un point de vue géologique, le Mauna Loa est un volcan bouclier basaltique construit par l’accumulation de milliers de coulées de lave très fluides émises au-dessus du point chaud hawaïen. Son sommet culmine à 4 169 mètres d’altitude, mais si l’on considère sa hauteur depuis le plancher océanique jusqu’au sommet, l’édifice dépasse 9 000 mètres, ce qui en fait la plus haute montagne du globe en termes de relief total. Le volcan présente une caldeira sommitale bien développée, Mokuʻaweoweo, large de plusieurs kilomètres, ainsi que deux longues zones de rift, orientées vers le nord-est et le sud-ouest, par lesquelles se produisent la majorité des éruptions.

Morphologiquement, le Mauna Loa se caractérise par des pentes très douces, typiques des volcans boucliers, et par une superficie immense recouverte de coulées de lave basaltiques de différents âges. Les coulées récentes, souvent peu altérées, alternent avec des champs de lave plus anciens colonisés progressivement par la végétation. Les fractures éruptives peuvent s’ouvrir à grande distance du sommet, parfois à basse altitude, ce qui explique la rapidité avec laquelle certaines coulées ont atteint les zones habitées ou le littoral.

L’activité volcanique du Mauna Loa est principalement effusive, de type hawaïen, produisant des fontaines de lave spectaculaires et des coulées rapides capables de parcourir plusieurs kilomètres en quelques heures. Les éruptions explosives sont rares et généralement limitées à des interactions locales entre la lave et l’eau. En raison de son volume, de sa fréquence éruptive et de la rapidité de ses coulées, le Mauna Loa est considéré comme l’un des volcans les plus dangereux au monde, malgré le caractère relativement peu explosif de ses éruptions.


Chronologie des éruptions et de l’activité récente

  1. ~1 million d’années : début de la construction du volcan Mauna Loa au-dessus du point chaud hawaïen.
  2. Période historique (depuis 1843) : plus de 30 éruptions documentées, faisant du Mauna Loa l’un des volcans les plus actifs de la planète.
  3. 1950 : éruption majeure sur la zone de rift sud-ouest ; coulées atteignant rapidement l’océan.
  4. 1984 : éruption sommitale et de rift ; coulées de lave menaçant la ville de Hilo.
  5. 1984–2022 : longue période de repos relatif, marquée par une inflation progressive de l’édifice et une sismicité croissante.
  6. Novembre–décembre 2022 : éruption majeure débutant au sommet puis migrant vers la zone de rift nord-est ; fontaines de lave, longues coulées, perturbations des infrastructures et du trafic aérien ; aucune victime.
  7. 2023 : fin de l’éruption, retour progressif à un état post-éruptif avec dégazage résiduel.
  8. 2024–2025 : volcan au repos, mais toujours actif ; sismicité faible à modérée, déformations lentes ; surveillance continue assurée par le Hawaiian Volcano Observatory (USGS).

L’accès au Mauna Loa est possible par plusieurs itinéraires, notamment depuis le Mauna Loa Observatory ou par des pistes d’altitude, mais les distances sont longues et les conditions peuvent être extrêmes. L’altitude élevée, l’exposition au soleil, les variations rapides de température et l’isolement imposent une préparation rigoureuse. En période d’activité, de larges zones peuvent être fermées en raison des risques liés aux coulées de lave, aux émissions de gaz volcaniques et aux fractures éruptives.

Le volcan Mauna Loa représente un exemple exceptionnel de volcanisme intraplaque actif à grande échelle. Par sa taille, sa dynamique effusive, la fréquence de ses éruptions et son interaction directe avec les zones habitées, il constitue un site majeur pour la compréhension des volcans boucliers et des processus profonds liés aux points chauds. Son observation offre une vision spectaculaire et pédagogique des forces volcaniques qui façonnent notre planète.

Prochain départ :
Italie
Vésuve
Situé dans la région de Campanie, dans le sud de l'Italie, le Vésuve est l'un des volcans les plus célèbres et redoutés au monde. Il fait partie de l’arc volcanique méditerranéen, une région caractérisée par une activité géologique et volcanique intense due à la convergence des plaques tectoniques africaine et eurasienne. Le volcan se dresse majestueusement au-dessus de la baie de Naples, offrant un panorama saisissant de la région environnante, qui comprend les villes de Naples, Pompéi et Herculanum.

D'un point de vue géologique, le Vésuve est principalement composé de basalte, d'andésite et de tephra, avec des dépôts de lave et de cendres volcaniques recouvrant ses flancs escarpés. Son activité éruptive est généralement explosive, caractérisée par des éruptions pliniennes qui génèrent des panaches de cendres à plusieurs kilomètres de hauteur et des nuées ardentes.

Volcaniquement parlant, le Vésuve est classé comme un volcan explosif, capable de produire des éruptions violentes et destructrices. Son histoire est marquée par plusieurs éruptions majeures, dont la plus célèbre et la plus dévastatrice est celle survenue en l'an 79 après J.-C., qui a conduit à la destruction des villes de Pompéi et d'Herculanum, ainsi que d'autres localités avoisinantes, sous des cendres, des gaz toxiques et des coulées pyroclastiques.

Cependant, depuis cette éruption emblématique, le Vésuve a connu de nombreuses autres éruptions. Par exemple, une série d'éruptions a eu lieu au cours des siècles suivants, certaines ayant des impacts significatifs sur les communautés locales et l'environnement. Des éruptions plus récentes se sont produites, avec des événements notables en 1631, 1794, 1906 et 1944, entre autres.

L'éruption du Vésuve en 1944 est la plus récente et significative de l'histoire moderne du volcan. Bien qu'elle ne soit pas aussi célèbre que l'éruption de l'an 79 après J.-C., l'éruption a néanmoins eu un impact notable sur la région environnante. L'éruption a débuté le 18 mars de cette année-là, avec une série d'explosions violentes qui ont secoué le volcan. Ces explosions ont généré des colonnes de cendres et de gaz qui se sont élevées à plusieurs kilomètres dans le ciel. Les nuées ardentes et les coulées de lave qui ont suivi ont dévalé les pentes du Vésuve, menaçant les communautés locales et les terres agricoles environnantes. Les villages situés aux pieds du Vésuve ont été particulièrement touchés, avec des dommages importants causés aux bâtiments et aux infrastructures. Cette éruption a duré plusieurs semaines, avant de finalement s'atténuer, mais elle a rappelé de manière dramatique la nature active et potentiellement dévastatrice du volcan. Chacune de ces éruptions a contribué à façonner le paysage et l'histoire de la région, tout en soulignant le potentiel destructeur et la nature imprévisible de ce volcan actif.

En termes de tourisme, le Vésuve draine des milliers de visiteurs chaque année, attirés par sa renommée historique et sa beauté naturelle. L'ascension du volcan est une expérience unique, offrant aux randonneurs la possibilité d'admirer les vues panoramiques depuis le sommet. L'approche du sommet du Vésuve est généralement considérée comme modérément facile, avec des sentiers bien entretenus mais raides par endroits. Pour ceux qui préfèrent ne pas escalader le Vésuve, plusieurs points d'observation situés autour du volcan offrent des vues spectaculaires sur son cratère, tout en permettant d'apprécier son histoire fascinante et l'impact qu’il a eu sur la région environnante.


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Situé dans la région de Campanie, dans le sud de l'Italie, le Vésuve est l'un des volcans les plus célèbres et redoutés au monde. Il fait partie de l’arc volcanique méditerranéen, une région caractérisée par une activité géologique et volcanique intense due à la convergence des plaques tectoniques africaine et eurasienne. Le volcan se dresse majestueusement au-dessus de la baie de Naples, offrant un panorama saisissant de la région environnante, qui comprend les villes de Naples, Pompéi et Herculanum.

D'un point de vue géologique, le Vésuve est principalement composé de basalte, d'andésite et de tephra, avec des dépôts de lave et de cendres volcaniques recouvrant ses flancs escarpés. Son activité éruptive est généralement explosive, caractérisée par des éruptions pliniennes qui génèrent des panaches de cendres à plusieurs kilomètres de hauteur et des nuées ardentes.

Volcaniquement parlant, le Vésuve est classé comme un volcan explosif, capable de produire des éruptions violentes et destructrices. Son histoire est marquée par plusieurs éruptions majeures, dont la plus célèbre et la plus dévastatrice est celle survenue en l'an 79 après J.-C., qui a conduit à la destruction des villes de Pompéi et d'Herculanum, ainsi que d'autres localités avoisinantes, sous des cendres, des gaz toxiques et des coulées pyroclastiques.

Cependant, depuis cette éruption emblématique, le Vésuve a connu de nombreuses autres éruptions. Par exemple, une série d'éruptions a eu lieu au cours des siècles suivants, certaines ayant des impacts significatifs sur les communautés locales et l'environnement. Des éruptions plus récentes se sont produites, avec des événements notables en 1631, 1794, 1906 et 1944, entre autres.

L'éruption du Vésuve en 1944 est la plus récente et significative de l'histoire moderne du volcan. Bien qu'elle ne soit pas aussi célèbre que l'éruption de l'an 79 après J.-C., l'éruption a néanmoins eu un impact notable sur la région environnante. L'éruption a débuté le 18 mars de cette année-là, avec une série d'explosions violentes qui ont secoué le volcan. Ces explosions ont généré des colonnes de cendres et de gaz qui se sont élevées à plusieurs kilomètres dans le ciel. Les nuées ardentes et les coulées de lave qui ont suivi ont dévalé les pentes du Vésuve, menaçant les communautés locales et les terres agricoles environnantes. Les villages situés aux pieds du Vésuve ont été particulièrement touchés, avec des dommages importants causés aux bâtiments et aux infrastructures. Cette éruption a duré plusieurs semaines, avant de finalement s'atténuer, mais elle a rappelé de manière dramatique la nature active et potentiellement dévastatrice du volcan. Chacune de ces éruptions a contribué à façonner le paysage et l'histoire de la région, tout en soulignant le potentiel destructeur et la nature imprévisible de ce volcan actif.

En termes de tourisme, le Vésuve draine des milliers de visiteurs chaque année, attirés par sa renommée historique et sa beauté naturelle. L'ascension du volcan est une expérience unique, offrant aux randonneurs la possibilité d'admirer les vues panoramiques depuis le sommet. L'approche du sommet du Vésuve est généralement considérée comme modérément facile, avec des sentiers bien entretenus mais raides par endroits. Pour ceux qui préfèrent ne pas escalader le Vésuve, plusieurs points d'observation situés autour du volcan offrent des vues spectaculaires sur son cratère, tout en permettant d'apprécier son histoire fascinante et l'impact qu’il a eu sur la région environnante.


Prochain départ :
Actif
Ouest Américain
Yellowstone Caldera
Prochain départ :
En éruption
Sicile
Stromboli
Le volcan Stromboli est situé dans l’archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile, en Italie. Il domine l’île du même nom et se trouve à environ 150 km au nord de la Sicile, dans la mer Tyrrhénienne. Ce volcan, visible depuis la mer, est surnommé le « Phare de la Méditerranée » en raison de son activité éruptive quasi continue qui illumine régulièrement le ciel nocturne.

D’un point de vue géologique, Stromboli est un stratovolcan conique composé de couches successives de lave, de cendres et de roches pyroclastiques accumulées au fil des millénaires. Ses éruptions sont caractérisées par le type strombolien, un style unique qui produit des explosions fréquentes mais de faible intensité, projetant des fragments incandescents et des fontaines de lave dans l’air. Ces éruptions régulières permettent au volcan de croître progressivement et d’émettre des coulées de lave qui descendent le long de ses flancs. Les roches émises sont principalement des basaltes et des andésites riches en olivine et en pyroxène, typiques des volcans insulaires de ce type.

Stromboli possède une longue histoire d’activité humaine et volcanique, avec des éruptions documentées depuis l’Antiquité. Bien que ses explosions soient généralement modérées, le volcan a connu des épisodes plus violents qui ont façonné son relief et sa géographie. La Sciara del Fuoco, grande pente d’éboulis sur le flanc nord-ouest, constitue le principal couloir d’écoulement des coulées de lave récentes et est un lieu emblématique de son activité.

Ces dernières années, Stromboli a présenté plusieurs événements significatifs. L’éruption du 3 juillet 2019 a été particulièrement marquante : une explosion plus violente que d’ordinaire a projeté des blocs et des nuages de cendres, entraînant des restrictions d’accès au sommet et des perturbations pour les visites guidées. Depuis, l’activité reste dynamique mais surveillée, avec des explosions stromboliennes régulières et des petites coulées de lave qui descendent par la Sciara del Fuoco, offrant un spectacle impressionnant tout en nécessitant un strict respect des consignes de sécurité.

Pour les visiteurs, Stromboli représente une destination fascinante et spectaculaire. Les excursions guidées permettent de s’approcher des zones d’activité éruptive depuis des points d’observation sécurisés ou depuis la mer à bord de bateaux locaux. Les randonneurs peuvent découvrir les sentiers qui serpentent à travers la végétation méditerranéenne et le terrain volcanique jusqu’aux 2 belvédères situés sur le bord de la Sciara del Fuoco. Depuis ces points, les panoramas sur les éruptions nocturnes, les coulées de lave et la mer Tyrrhénienne offrent des expériences uniques, alliant spectacle naturel et immersion dans l’univers volcanique. Stromboli est une destination idéale pour les passionnés de volcanologie, les photographes et les amateurs de nature sauvage.

Éruptions historiques majeures de Stromboli :

  1. 1879–1888 : Série d’éruptions stromboliennes modérées avec coulées de lave régulières sur le flanc nord-ouest.
  2. 1930–1931 : Forte activité strombolienne, explosions plus intenses avec projections de blocs et cendres.
  3. 2002 : Éruption explosive exceptionnelle, plus violente que les éruptions habituelles, entraînant des restrictions d’accès au sommet et des évacuations temporaires.
  4. 2014–2015 : Période d’explosions stromboliennes plus fréquentes et coulées de lave continues dans la Sciara del Fuoco.
  5. 3 juillet 2019 : Éruption majeure, plus violente que la normale, avec projections de blocs incandescents et nuages de cendres, provoquant la fermeture temporaire de l’accès au sommet et des perturbations pour les excursions guidées.
  6. 2020–2025 : Activité continue strombolienne régulière, explosions modérées et petites coulées de lave dans la Sciara del Fuoco, toujours surveillées par les volcanologues.
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Le volcan Stromboli est situé dans l’archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile, en Italie. Il domine l’île du même nom et se trouve à environ 150 km au nord de la Sicile, dans la mer Tyrrhénienne. Ce volcan, visible depuis la mer, est surnommé le « Phare de la Méditerranée » en raison de son activité éruptive quasi continue qui illumine régulièrement le ciel nocturne.

D’un point de vue géologique, Stromboli est un stratovolcan conique composé de couches successives de lave, de cendres et de roches pyroclastiques accumulées au fil des millénaires. Ses éruptions sont caractérisées par le type strombolien, un style unique qui produit des explosions fréquentes mais de faible intensité, projetant des fragments incandescents et des fontaines de lave dans l’air. Ces éruptions régulières permettent au volcan de croître progressivement et d’émettre des coulées de lave qui descendent le long de ses flancs. Les roches émises sont principalement des basaltes et des andésites riches en olivine et en pyroxène, typiques des volcans insulaires de ce type.

Stromboli possède une longue histoire d’activité humaine et volcanique, avec des éruptions documentées depuis l’Antiquité. Bien que ses explosions soient généralement modérées, le volcan a connu des épisodes plus violents qui ont façonné son relief et sa géographie. La Sciara del Fuoco, grande pente d’éboulis sur le flanc nord-ouest, constitue le principal couloir d’écoulement des coulées de lave récentes et est un lieu emblématique de son activité.

Ces dernières années, Stromboli a présenté plusieurs événements significatifs. L’éruption du 3 juillet 2019 a été particulièrement marquante : une explosion plus violente que d’ordinaire a projeté des blocs et des nuages de cendres, entraînant des restrictions d’accès au sommet et des perturbations pour les visites guidées. Depuis, l’activité reste dynamique mais surveillée, avec des explosions stromboliennes régulières et des petites coulées de lave qui descendent par la Sciara del Fuoco, offrant un spectacle impressionnant tout en nécessitant un strict respect des consignes de sécurité.

Pour les visiteurs, Stromboli représente une destination fascinante et spectaculaire. Les excursions guidées permettent de s’approcher des zones d’activité éruptive depuis des points d’observation sécurisés ou depuis la mer à bord de bateaux locaux. Les randonneurs peuvent découvrir les sentiers qui serpentent à travers la végétation méditerranéenne et le terrain volcanique jusqu’aux 2 belvédères situés sur le bord de la Sciara del Fuoco. Depuis ces points, les panoramas sur les éruptions nocturnes, les coulées de lave et la mer Tyrrhénienne offrent des expériences uniques, alliant spectacle naturel et immersion dans l’univers volcanique. Stromboli est une destination idéale pour les passionnés de volcanologie, les photographes et les amateurs de nature sauvage.

Éruptions historiques majeures de Stromboli :

  1. 1879–1888 : Série d’éruptions stromboliennes modérées avec coulées de lave régulières sur le flanc nord-ouest.
  2. 1930–1931 : Forte activité strombolienne, explosions plus intenses avec projections de blocs et cendres.
  3. 2002 : Éruption explosive exceptionnelle, plus violente que les éruptions habituelles, entraînant des restrictions d’accès au sommet et des évacuations temporaires.
  4. 2014–2015 : Période d’explosions stromboliennes plus fréquentes et coulées de lave continues dans la Sciara del Fuoco.
  5. 3 juillet 2019 : Éruption majeure, plus violente que la normale, avec projections de blocs incandescents et nuages de cendres, provoquant la fermeture temporaire de l’accès au sommet et des perturbations pour les excursions guidées.
  6. 2020–2025 : Activité continue strombolienne régulière, explosions modérées et petites coulées de lave dans la Sciara del Fuoco, toujours surveillées par les volcanologues.
Prochain départ :
Actif
Sicile
Vulcano
Le volcan Vulcano est situé dans l’archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile, en Italie. Il domine l’île du même nom, la plus méridionale de l’archipel, et se trouve à environ 25 km au nord de la pointe de la Sicile. Vulcano est facilement identifiable depuis la mer grâce à son imposant cône volcanique et aux fumerolles persistantes qui s’échappent de son cratère, signalant une activité hydrothermale constante.

D’un point de vue géologique, Vulcano est un stratovolcan complexe formé par l’accumulation de couches de lave, de cendres et de ponces. Il comporte plusieurs structures volcaniques, dont les plus connues sont le Gran Cratere (également appelé Cratère della Fossa) et les cônes secondaires situés sur ses flancs. Les roches émises sont principalement des basaltes, des trachytes et des andésites, riches en minéraux volcaniques typiques des arcs insulaires méditerranéens. Le volcan est également célèbre pour ses fumerolles et ses sols chauds riches en soufre, qui témoignent d’une activité volcanique toujours présente malgré l’absence d'éruptions volcaniques récentes.

Vulcano possède une longue histoire d’éruptions, dont certaines ont été particulièrement marquantes. L’éruption la plus célèbre et historique a eu lieu en 1888–1890, provoquant des explosions phréatiques et d'importantes émissions de cendres, qui ont entraîné l’évacuation temporaire de l’île. Avant cela, plusieurs éruptions étaient documentées depuis l’Antiquité, et des témoignages historiques indiquent des épisodes éruptifs fréquents, bien que généralement modérés. Ces événements ont façonné la morphologie actuelle du volcan, créant des cônes secondaires, des cratères et la caldeira sommitale qui domine l’île.

Manifestations récentes et épisode de juillet 2019 Bien que Vulcano n’ait pas connu d’éruption majeure depuis 1890, l’activité fumerolienne et hydrothermale reste importante. Ces dernières décennies, le Gran Cratere a présenté plusieurs phases de réactivation, principalement marquées par une augmentation des températures fumeroliennes, des émissions de gaz soufrés et des variations de la pression interne du système hydrothermal.

En juillet 2019, une hausse brutale de la température des fumerolles (dépassant parfois 600 °C) et une augmentation notable du dégagement de gaz — notamment de CO₂ et de SO₂ — ont conduit l’INGV à renforcer temporairement la surveillance du cratère. Cette phase, bien que non explosive, a rappelé la sensibilité du système volcanique et son potentiel de réactivation. Elle s’inscrit dans une série de « crises fumeroliennes » enregistrées depuis le début du XXIᵉ siècle, culminant ensuite avec l’important épisode de 2021 qui conduira à des restrictions d’accès plus strictes.

Stevenson et l’exploitation minière. Vulcano a également marqué l’histoire par son importance économique au XIXᵉ siècle. L’écrivain britannique Robert Louis Stevenson séjourne sur l’île en 1882 et décrit avec fascination et une certaine inquiétude, son activité volcanique, les fumerolles et l’ambiance quasi surnaturelle des lieux. À cette époque, Vulcano est exploité par une compagnie dirigée par James Stevenson, père de l’écrivain, qui y installe des infrastructures pour l’extraction du soufre et de l’alun. L’île prospère grâce à cette activité minière, qui atteint son apogée avant l’éruption de 1888–1890. Cette dernière, particulièrement violente, met brutalement fin à l’exploitation industrielle : les installations sont détruites, l’île évacuée, et l’entreprise abandonnera définitivement ses activités. Les vestiges de cette époque sont encore visibles autour du port et sur les pentes du volcan, témoignant du passé géologique et humain intimement lié au volcan.

Vulcanello et ses trois cratères Au nord de l’île se trouve Vulcanello, un petit volcan adventif né d’une éruption sous-marine au IIᵉ siècle avant J.-C. D’abord séparé de Vulcano, il est aujourd’hui relié à l’île par un isthme formé par des dépôts volcaniques et marins. Vulcanello se compose de trois petits cônes alignés, chacun doté de son propre cratère. Ces cratères, aujourd’hui éteints, présentent des cratères bien conservés et offrent un bel exemple de volcanisme explosif à petite échelle. Ils sont entourés de champs de lave spectaculaires, notamment les célèbres lave a corda et les formations grotesques de la « Vallée des Monstres », un paysage de coulées refroidies sculptées par le vent et l'érosion, donnant naissance à des formes fantastiques. Vulcanello constitue un site privilégié pour comprendre l’évolution récente de l’archipel éolien et l’expansion progressive de l’île de Vulcano vers le nord.

Sur le plan touristique, Vulcano est une destination incontournable pour les passionnés de volcanologie et les amateurs de nature. Les visiteurs peuvent entreprendre la randonnée jusqu’au Gran Cratere, un sentier accessible et bien balisé qui offre une vue spectaculaire sur le cratère actif, ses fumerolles et la mer environnante. L’île est également connue pour ses plages de sable noir et ses bains de boue thermale naturelle, dont les propriétés géothermiques sont liées à l’activité volcanique. Vulcano combine ainsi aventure, immersion volcanique et détente dans un cadre méditerranéen unique.

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Le volcan Vulcano est situé dans l’archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile, en Italie. Il domine l’île du même nom, la plus méridionale de l’archipel, et se trouve à environ 25 km au nord de la pointe de la Sicile. Vulcano est facilement identifiable depuis la mer grâce à son imposant cône volcanique et aux fumerolles persistantes qui s’échappent de son cratère, signalant une activité hydrothermale constante.

D’un point de vue géologique, Vulcano est un stratovolcan complexe formé par l’accumulation de couches de lave, de cendres et de ponces. Il comporte plusieurs structures volcaniques, dont les plus connues sont le Gran Cratere (également appelé Cratère della Fossa) et les cônes secondaires situés sur ses flancs. Les roches émises sont principalement des basaltes, des trachytes et des andésites, riches en minéraux volcaniques typiques des arcs insulaires méditerranéens. Le volcan est également célèbre pour ses fumerolles et ses sols chauds riches en soufre, qui témoignent d’une activité volcanique toujours présente malgré l’absence d'éruptions volcaniques récentes.

Vulcano possède une longue histoire d’éruptions, dont certaines ont été particulièrement marquantes. L’éruption la plus célèbre et historique a eu lieu en 1888–1890, provoquant des explosions phréatiques et d'importantes émissions de cendres, qui ont entraîné l’évacuation temporaire de l’île. Avant cela, plusieurs éruptions étaient documentées depuis l’Antiquité, et des témoignages historiques indiquent des épisodes éruptifs fréquents, bien que généralement modérés. Ces événements ont façonné la morphologie actuelle du volcan, créant des cônes secondaires, des cratères et la caldeira sommitale qui domine l’île.

Manifestations récentes et épisode de juillet 2019 Bien que Vulcano n’ait pas connu d’éruption majeure depuis 1890, l’activité fumerolienne et hydrothermale reste importante. Ces dernières décennies, le Gran Cratere a présenté plusieurs phases de réactivation, principalement marquées par une augmentation des températures fumeroliennes, des émissions de gaz soufrés et des variations de la pression interne du système hydrothermal.

En juillet 2019, une hausse brutale de la température des fumerolles (dépassant parfois 600 °C) et une augmentation notable du dégagement de gaz — notamment de CO₂ et de SO₂ — ont conduit l’INGV à renforcer temporairement la surveillance du cratère. Cette phase, bien que non explosive, a rappelé la sensibilité du système volcanique et son potentiel de réactivation. Elle s’inscrit dans une série de « crises fumeroliennes » enregistrées depuis le début du XXIᵉ siècle, culminant ensuite avec l’important épisode de 2021 qui conduira à des restrictions d’accès plus strictes.

Stevenson et l’exploitation minière. Vulcano a également marqué l’histoire par son importance économique au XIXᵉ siècle. L’écrivain britannique Robert Louis Stevenson séjourne sur l’île en 1882 et décrit avec fascination et une certaine inquiétude, son activité volcanique, les fumerolles et l’ambiance quasi surnaturelle des lieux. À cette époque, Vulcano est exploité par une compagnie dirigée par James Stevenson, père de l’écrivain, qui y installe des infrastructures pour l’extraction du soufre et de l’alun. L’île prospère grâce à cette activité minière, qui atteint son apogée avant l’éruption de 1888–1890. Cette dernière, particulièrement violente, met brutalement fin à l’exploitation industrielle : les installations sont détruites, l’île évacuée, et l’entreprise abandonnera définitivement ses activités. Les vestiges de cette époque sont encore visibles autour du port et sur les pentes du volcan, témoignant du passé géologique et humain intimement lié au volcan.

Vulcanello et ses trois cratères Au nord de l’île se trouve Vulcanello, un petit volcan adventif né d’une éruption sous-marine au IIᵉ siècle avant J.-C. D’abord séparé de Vulcano, il est aujourd’hui relié à l’île par un isthme formé par des dépôts volcaniques et marins. Vulcanello se compose de trois petits cônes alignés, chacun doté de son propre cratère. Ces cratères, aujourd’hui éteints, présentent des cratères bien conservés et offrent un bel exemple de volcanisme explosif à petite échelle. Ils sont entourés de champs de lave spectaculaires, notamment les célèbres lave a corda et les formations grotesques de la « Vallée des Monstres », un paysage de coulées refroidies sculptées par le vent et l'érosion, donnant naissance à des formes fantastiques. Vulcanello constitue un site privilégié pour comprendre l’évolution récente de l’archipel éolien et l’expansion progressive de l’île de Vulcano vers le nord.

Sur le plan touristique, Vulcano est une destination incontournable pour les passionnés de volcanologie et les amateurs de nature. Les visiteurs peuvent entreprendre la randonnée jusqu’au Gran Cratere, un sentier accessible et bien balisé qui offre une vue spectaculaire sur le cratère actif, ses fumerolles et la mer environnante. L’île est également connue pour ses plages de sable noir et ses bains de boue thermale naturelle, dont les propriétés géothermiques sont liées à l’activité volcanique. Vulcano combine ainsi aventure, immersion volcanique et détente dans un cadre méditerranéen unique.

Prochain départ :
Actif
Costa Rica
Arenal
Le volcan Arenal, situé dans le parc national qui porte son nom au Costa Rica, est l’un des volcans les plus emblématiques et les plus actifs d’Amérique centrale. Niché au cœur d’une végétation tropicale luxuriante et entouré de paysages spectaculaires, il attire depuis des décennies les visiteurs du monde entier par la combinaison unique de sa beauté naturelle et de son activité volcanique. D’un point de vue géologique, l’Arenal est un stratovolcan andésitique-basaltique relativement jeune, âgé d’environ 7 000 ans, qui culmine à 1 670 mètres d’altitude. Sa structure régulière est le résultat de l’accumulation successive de laves et de matériaux pyroclastiques, issus de nombreuses éruptions qui ont façonné ses pentes au fil du temps. Le volcan est également accompagné de plusieurs cônes secondaires, dont le Cerro Chato, un cône de scories aujourd’hui éteint et occupé par un lac de cratère, qui constitue un témoignage silencieux de l’activité passée de la région.

Bien avant les événements récents, l’Arenal avait déjà connu plusieurs phases éruptives importantes. Les études géologiques montrent qu’entre environ 1000 et 1500 avant notre ère, le volcan a produit de grands dépôts pyroclastiques issus d’éruptions violentes. Des récits oraux suggèrent qu’il aurait également manifesté de l’activité au XVIᵉ siècle, vers 1525–1550, bien que les colons espagnols n’aient laissé aucune trace écrite précise de cette activité supposée. Durant toute la période coloniale puis à l’époque moderne, l’Arenal est considéré comme un volcan endormi, jusqu’au jour où, après des siècles de repos apparent, il se réveille brutalement.

Le 29 juillet 1968, une éruption majeure et inattendue bouleverse complètement la région. Le réveil soudain du volcan provoque une explosion catastrophique qui dévaste les villages de Tabacón, Pueblo Nuevo et San Luís, causant la mort de 87 personnes. Des coulées pyroclastiques, des nuées ardentes, des projections de blocs et des coulées de lave transforment le paysage, ouvrant de nouveaux évents sur le flanc ouest du volcan. Cet événement marque le début d’un cycle éruptif quasi continu qui va durer plus de quarante ans, de 1968 à 2012.

Durant cette période d’activité, l’Arenal devient l’un des volcans les plus actifs et les plus surveillés au monde. Les explosions stromboliennes se succèdent à un rythme variable, projetant régulièrement des blocs incandescents visibles de nuit et alimentant des coulées de lave qui se renouvellent à plusieurs reprises, notamment en 1974, 1975, 1984, entre 1993 et 1998, puis de nouveau entre 2000 et 2005. Les émissions de cendres s’élèvent parfois à plusieurs kilomètres d’altitude et des avalanches pyroclastiques descendent les flancs ouest et sud-ouest. Pendant cette longue phase éruptive, l’Arenal devient un site d’observation privilégié pour les volcanologues du monde entier, qui étudient sa sismicité interne, ses émissions de gaz, sa déformation et l’évolution de ses dômes afin de mieux comprendre les processus éruptifs et d’anticiper les risques pour les populations locales.

En 2010, l’activité explosive commence à décroître progressivement, jusqu’à s’interrompre presque totalement en 2012. Depuis lors, l’Arenal est considéré comme en repos, bien qu’il ne soit en aucun cas éteint. Des émissions de gaz volcaniques et de vapeur persistent encore par moments, signe que le système magmatique reste actif en profondeur. La surveillance continue par les stations sismiques et géophysiques de l’OVSICORI garantit un suivi permanent du volcan, dont le comportement reste sous observation attentive.

En parallèle de son importance scientifique, le volcan Arenal représente aujourd’hui une destination touristique majeure du Costa Rica. Les sentiers aménagés permettent d’explorer les coulées de lave anciennes, comme celles de 1968 et de 1992, d’admirer la silhouette parfaite du cône et d’observer la faune tropicale caractéristique de la région. Les nombreuses sources chaudes naturelles, alimentées par l’activité géothermique du volcan, constituent un point d’intérêt incontournable pour les visiteurs désireux de se détendre après une journée d’exploration. Autour du volcan, diverses activités d’aventure telles que les ponts suspendus, les tyroliennes, le kayak sur le lac Arenal ou le canyoning complètent l’offre touristique d’une région devenue l’un des pôles majeurs du pays.

Ainsi, le volcan Arenal apparaît aujourd’hui comme une merveille géologique, un laboratoire scientifique à ciel ouvert et un symbole puissant de la force de la nature. Marqué par son éruption dévastatrice de 1968 et par plus de quatre décennies d’activité quasi ininterrompue qui ont captivé le monde entier, il continue d’exercer une fascination durable. Sa puissance, sa beauté et son histoire en font l’un des sites les plus remarquables du Costa Rica et une destination incontournable pour tous ceux qui souhaitent comprendre ou simplement contempler la dynamique volcanique de la région.



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Le volcan Arenal, situé dans le parc national qui porte son nom au Costa Rica, est l’un des volcans les plus emblématiques et les plus actifs d’Amérique centrale. Niché au cœur d’une végétation tropicale luxuriante et entouré de paysages spectaculaires, il attire depuis des décennies les visiteurs du monde entier par la combinaison unique de sa beauté naturelle et de son activité volcanique. D’un point de vue géologique, l’Arenal est un stratovolcan andésitique-basaltique relativement jeune, âgé d’environ 7 000 ans, qui culmine à 1 670 mètres d’altitude. Sa structure régulière est le résultat de l’accumulation successive de laves et de matériaux pyroclastiques, issus de nombreuses éruptions qui ont façonné ses pentes au fil du temps. Le volcan est également accompagné de plusieurs cônes secondaires, dont le Cerro Chato, un cône de scories aujourd’hui éteint et occupé par un lac de cratère, qui constitue un témoignage silencieux de l’activité passée de la région.

Bien avant les événements récents, l’Arenal avait déjà connu plusieurs phases éruptives importantes. Les études géologiques montrent qu’entre environ 1000 et 1500 avant notre ère, le volcan a produit de grands dépôts pyroclastiques issus d’éruptions violentes. Des récits oraux suggèrent qu’il aurait également manifesté de l’activité au XVIᵉ siècle, vers 1525–1550, bien que les colons espagnols n’aient laissé aucune trace écrite précise de cette activité supposée. Durant toute la période coloniale puis à l’époque moderne, l’Arenal est considéré comme un volcan endormi, jusqu’au jour où, après des siècles de repos apparent, il se réveille brutalement.

Le 29 juillet 1968, une éruption majeure et inattendue bouleverse complètement la région. Le réveil soudain du volcan provoque une explosion catastrophique qui dévaste les villages de Tabacón, Pueblo Nuevo et San Luís, causant la mort de 87 personnes. Des coulées pyroclastiques, des nuées ardentes, des projections de blocs et des coulées de lave transforment le paysage, ouvrant de nouveaux évents sur le flanc ouest du volcan. Cet événement marque le début d’un cycle éruptif quasi continu qui va durer plus de quarante ans, de 1968 à 2012.

Durant cette période d’activité, l’Arenal devient l’un des volcans les plus actifs et les plus surveillés au monde. Les explosions stromboliennes se succèdent à un rythme variable, projetant régulièrement des blocs incandescents visibles de nuit et alimentant des coulées de lave qui se renouvellent à plusieurs reprises, notamment en 1974, 1975, 1984, entre 1993 et 1998, puis de nouveau entre 2000 et 2005. Les émissions de cendres s’élèvent parfois à plusieurs kilomètres d’altitude et des avalanches pyroclastiques descendent les flancs ouest et sud-ouest. Pendant cette longue phase éruptive, l’Arenal devient un site d’observation privilégié pour les volcanologues du monde entier, qui étudient sa sismicité interne, ses émissions de gaz, sa déformation et l’évolution de ses dômes afin de mieux comprendre les processus éruptifs et d’anticiper les risques pour les populations locales.

En 2010, l’activité explosive commence à décroître progressivement, jusqu’à s’interrompre presque totalement en 2012. Depuis lors, l’Arenal est considéré comme en repos, bien qu’il ne soit en aucun cas éteint. Des émissions de gaz volcaniques et de vapeur persistent encore par moments, signe que le système magmatique reste actif en profondeur. La surveillance continue par les stations sismiques et géophysiques de l’OVSICORI garantit un suivi permanent du volcan, dont le comportement reste sous observation attentive.

En parallèle de son importance scientifique, le volcan Arenal représente aujourd’hui une destination touristique majeure du Costa Rica. Les sentiers aménagés permettent d’explorer les coulées de lave anciennes, comme celles de 1968 et de 1992, d’admirer la silhouette parfaite du cône et d’observer la faune tropicale caractéristique de la région. Les nombreuses sources chaudes naturelles, alimentées par l’activité géothermique du volcan, constituent un point d’intérêt incontournable pour les visiteurs désireux de se détendre après une journée d’exploration. Autour du volcan, diverses activités d’aventure telles que les ponts suspendus, les tyroliennes, le kayak sur le lac Arenal ou le canyoning complètent l’offre touristique d’une région devenue l’un des pôles majeurs du pays.

Ainsi, le volcan Arenal apparaît aujourd’hui comme une merveille géologique, un laboratoire scientifique à ciel ouvert et un symbole puissant de la force de la nature. Marqué par son éruption dévastatrice de 1968 et par plus de quatre décennies d’activité quasi ininterrompue qui ont captivé le monde entier, il continue d’exercer une fascination durable. Sa puissance, sa beauté et son histoire en font l’un des sites les plus remarquables du Costa Rica et une destination incontournable pour tous ceux qui souhaitent comprendre ou simplement contempler la dynamique volcanique de la région.



Prochain départ :
Actif
Costa Rica
Irazú
Le volcan Irazú, situé dans le parc national du même nom au Costa Rica, est l'un des volcans les plus célèbres et les plus visités du pays. Avec son sommet souvent enveloppé de nuages et ses lacs de cratère d'un bleu éclatant, l'Irazú offre aux visiteurs une expérience unique au cœur de la nature costaricaine.

D'un point de vue géologique, l'Irazú est un stratovolcan impressionnant, culminant à une altitude de 3 432 mètres. Il est composé de roches volcaniques telles que l'andésite et le basalte, formées par des éruptions successives au cours de son histoire géologique. Le volcan possède plusieurs cratères, dont le plus grand abrite un lac acide d'un vert émeraude appelé le "Laguna Verde", tandis que d'autres cratères peuvent contenir des lacs d'une teinte rougeâtre due à la présence de minéraux oxydés.

L'Irazú est également connu pour ses éruptions historiques, bien que son activité éruptive soit généralement de nature modérée. Les éruptions passées ont produit des coulées de lave, des émissions de cendres et des nuées ardentes, affectant parfois les régions environnantes. Aujourd'hui, le volcan est surveillé de près par les scientifiques pour évaluer les risques pour les populations locales et pour mieux comprendre ses processus éruptifs.

En tant que destination touristique, l'Irazú offre une variété d'activités pour les visiteurs en quête d'aventure et de découverte. Les sentiers de randonnée permettent d'explorer les paysages variés du parc national, allant des forêts nuageuses aux zones de pâturage alpin. Les visiteurs peuvent également monter jusqu'au sommet du volcan pour profiter de vues panoramiques sur la côte caraïbe et le Pacifique par temps clair.

Les visiteurs peuvent également admirer les lacs de cratère aux couleurs saisissantes et observer la flore et la faune uniques qui habitent la région. Des visites guidées sont disponibles pour en apprendre davantage sur la géologie, l'histoire naturelle et la culture locale associées au volcan Irazú.

En conclusion, le volcan Irazú est une destination incontournable pour les voyageurs au Costa Rica, offrant une combinaison fascinante de géologie, de paysages spectaculaires et d'aventures en plein air. Sa beauté naturelle et son importance géologique en font un lieu de découverte et d'émerveillement pour tous ceux qui le visitent.

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Le volcan Irazú, situé dans le parc national du même nom au Costa Rica, est l'un des volcans les plus célèbres et les plus visités du pays. Avec son sommet souvent enveloppé de nuages et ses lacs de cratère d'un bleu éclatant, l'Irazú offre aux visiteurs une expérience unique au cœur de la nature costaricaine.

D'un point de vue géologique, l'Irazú est un stratovolcan impressionnant, culminant à une altitude de 3 432 mètres. Il est composé de roches volcaniques telles que l'andésite et le basalte, formées par des éruptions successives au cours de son histoire géologique. Le volcan possède plusieurs cratères, dont le plus grand abrite un lac acide d'un vert émeraude appelé le "Laguna Verde", tandis que d'autres cratères peuvent contenir des lacs d'une teinte rougeâtre due à la présence de minéraux oxydés.

L'Irazú est également connu pour ses éruptions historiques, bien que son activité éruptive soit généralement de nature modérée. Les éruptions passées ont produit des coulées de lave, des émissions de cendres et des nuées ardentes, affectant parfois les régions environnantes. Aujourd'hui, le volcan est surveillé de près par les scientifiques pour évaluer les risques pour les populations locales et pour mieux comprendre ses processus éruptifs.

En tant que destination touristique, l'Irazú offre une variété d'activités pour les visiteurs en quête d'aventure et de découverte. Les sentiers de randonnée permettent d'explorer les paysages variés du parc national, allant des forêts nuageuses aux zones de pâturage alpin. Les visiteurs peuvent également monter jusqu'au sommet du volcan pour profiter de vues panoramiques sur la côte caraïbe et le Pacifique par temps clair.

Les visiteurs peuvent également admirer les lacs de cratère aux couleurs saisissantes et observer la flore et la faune uniques qui habitent la région. Des visites guidées sont disponibles pour en apprendre davantage sur la géologie, l'histoire naturelle et la culture locale associées au volcan Irazú.

En conclusion, le volcan Irazú est une destination incontournable pour les voyageurs au Costa Rica, offrant une combinaison fascinante de géologie, de paysages spectaculaires et d'aventures en plein air. Sa beauté naturelle et son importance géologique en font un lieu de découverte et d'émerveillement pour tous ceux qui le visitent.

Prochain départ :
Actif
Costa Rica
Turrialba
volcan TurrialbaCosta RicaTurrialba

D'un point de vue géologique, le Turrialba est un stratovolcan imposant, culminant à une altitude de 3 340 mètres. Il est composé de roches volcaniques telles que l'andésite et le basalte, formées par des éruptions successives au cours de son histoire géologique. Le volcan possède plusieurs cratères, dont le plus grand est souvent rempli de lacs acides et de fumerolles émanant de son sommet.

Le Turrialba est connu pour son activité éruptive fréquente, bien que sa nature soit généralement de nature explosive. Les éruptions passées ont produit des panaches de cendres, des coulées pyroclastiques et des lahars, affectant parfois les régions environnantes et les communautés locales. Aujourd'hui, le volcan est surveillé de près par les scientifiques pour évaluer les risques pour les populations locales et pour fournir des avertissements en cas de menace potentielle.

En tant que destination touristique, le Turrialba offre une variété d'activités pour les visiteurs en quête d'aventure et de découverte. Les sentiers de randonnée permettent d'explorer les paysages variés du parc national, allant des forêts tropicales aux zones de pâturage alpin. Les visiteurs peuvent également monter jusqu'au sommet du volcan pour profiter de vues panoramiques sur la vallée centrale et les montagnes environnantes.

Les visiteurs peuvent également admirer les cratères fumants et les lacs acides aux couleurs saisissantes, témoins de l'activité volcanique continue de la région. Des visites guidées sont disponibles pour en apprendre davantage sur la géologie, l'histoire naturelle et la culture locale associées au volcan Turrialba.

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volcan TurrialbaCosta RicaTurrialba

D'un point de vue géologique, le Turrialba est un stratovolcan imposant, culminant à une altitude de 3 340 mètres. Il est composé de roches volcaniques telles que l'andésite et le basalte, formées par des éruptions successives au cours de son histoire géologique. Le volcan possède plusieurs cratères, dont le plus grand est souvent rempli de lacs acides et de fumerolles émanant de son sommet.

Le Turrialba est connu pour son activité éruptive fréquente, bien que sa nature soit généralement de nature explosive. Les éruptions passées ont produit des panaches de cendres, des coulées pyroclastiques et des lahars, affectant parfois les régions environnantes et les communautés locales. Aujourd'hui, le volcan est surveillé de près par les scientifiques pour évaluer les risques pour les populations locales et pour fournir des avertissements en cas de menace potentielle.

En tant que destination touristique, le Turrialba offre une variété d'activités pour les visiteurs en quête d'aventure et de découverte. Les sentiers de randonnée permettent d'explorer les paysages variés du parc national, allant des forêts tropicales aux zones de pâturage alpin. Les visiteurs peuvent également monter jusqu'au sommet du volcan pour profiter de vues panoramiques sur la vallée centrale et les montagnes environnantes.

Les visiteurs peuvent également admirer les cratères fumants et les lacs acides aux couleurs saisissantes, témoins de l'activité volcanique continue de la région. Des visites guidées sont disponibles pour en apprendre davantage sur la géologie, l'histoire naturelle et la culture locale associées au volcan Turrialba.

Prochain départ :
En éruption
Costa Rica
Rincon de la Vieja
Le volcan Rincón de la Vieja, situé dans le parc national du même nom au Costa Rica, est l'un des volcans les plus impressionnants et les plus actifs du pays. Avec ses paysages variés, ses sources chaudes, ses cascades et ses fumerolles, le Rincón de la Vieja offre aux visiteurs une expérience unique au cœur de la nature costaricaine.

D'un point de vue géologique, le Rincón de la Vieja est un complexe volcanique composé de plusieurs cônes volcaniques et de cratères, culminant à une altitude de 1 916 mètres. Il est composé de roches volcaniques telles que l'andésite, la basalte et la dacite, formées par des éruptions successives au cours de son histoire géologique mouvementée. Le volcan est entouré de forêts tropicales luxuriantes qui abritent une biodiversité remarquable.

Le volcan Rincón de la Vieja, situé dans le parc national du même nom, dans la province de Guanacaste au nord-ouest du Costa Rica, est l’un des volcans les plus actifs du pays. Il s’agit d’un complexe volcanique construit sur une vaste et ancienne caldera, dont la formation remonte à plusieurs milliers d’années. Cette caldera conserve encore aujourd’hui une intense activité hydrothermale, notamment dans le secteur de Las Pailas, avec fumerolles, mares bouillonnantes, sources chaudes, dépôts de soufre et sols acides.

Le complexe culmine à 1 916 mètres d’altitude et comprend plusieurs cratères principaux : le Vieux Rincón de la Vieja, le Nouveau Rincón de la Vieja, le Von Seebach et le Santa María. Sa structure résulte de multiples phases éruptives andésitiques et basalto-andésitiques, alternant coulées de lave, dépôts pyroclastiques et lahars. Le volcan est constitué principalement d’andésite, de basalte et de dacite, avec d’importantes couches de scories et de téphras, formées lors d’éruptions explosives au cours de son histoire géologique.

Le Rincón de la Vieja est connu pour son activité éruptive fréquente, majoritairement de type phreatique ou hydrothermal, c’est-à-dire des explosions provoquées par le contact entre l’eau et la roche chaude, générant panaches de vapeur, émissions de gaz sulfurés, projections de roches et cendres, ainsi que des lahars fréquents sur les pentes. Certaines éruptions plus rares ont produit des dépôts pyroclastiques. Le volcan est surveillé en continu par l’OVSICORI-UNA, qui mesure l’activité sismique, les émissions de gaz, la température des sols et les déformations du terrain afin de prévenir les risques pour les populations locales.

Le parc national Rincón de la Vieja offre de nombreuses activités pour les visiteurs : randonnée dans les forêts et zones volcaniques, observation de cascades et de fumerolles, baignade dans des sources chaudes, découverte de mares de boue bouillonnantes et de dépôts de soufre. Les différentes excursions permettent de mieux comprendre la géologie, l’histoire naturelle et les phénomènes volcaniques uniques du site, ainsi que la formation de l’ancienne caldera, l’activité hydrothermale dans le secteur de Las Pailas et la configuration des différents cratères sommitaux.

Chronologie des Éruptions Récentes :

  1. 2011–2012 : première vague de réactivation avec des explosions freatiques modérées
  2. Novembre 2015 : début d’un nouveau cycle actif prolongé
  3. 10 mars 2016 : éruption freatique, colonne de cendres et dégagement de gaz
  4. 15 mars 2016 : éruption avec colonne de cendres/vapeur ~700 m
  5. 30 mars 2016 : éruption freatique
  6. 1er mai 2016 : éruption hydrothermale accompagnée d’activité sismique
  7. 23 mai 2017 : éruption avec projection de roches et gaz chauds, lahars sur le flanc nord
  8. 11 juin 2017 : éruption similaire avec lahars
  9. 23 juin 2017 : éruption freatomagmatique, colonne ~2000 m, coulées d’eau chaude et roches sur les pentes nord et sud
  10. 29 septembre 2017 : éruption vapeur/gaz, panache ~1000 m
  11. 3 octobre 2017 : deux éruptions successives, panaches ~700 m et ~1500 m
  12. 9 janvier 2018 : deux éruptions mineures, colonne ~1000 m, durée ~2 minutes
  13. 3 mars 2018 : éruption freatique visible depuis les localités voisines
  14. 17 octobre 2018 : éruption avec émission de cendres ~1 km d’altitude
  15. Année 2020 : activité exceptionnelle, plus de 1 400 événements mineurs à modérés
  16. 19 avril 2020 : éruption modérée, colonne de gaz et cendres ~1,5 km
  17. 1 juin 2020 : colonne de cendres ~1,5 km, activité persistante
  18. 28 juin 2021 : éruption avec panache de cendres ~2 km
  19. 21 avril 2023 : éruption intense, nuage de cendres/gaz/vapeur sur plusieurs kilomètres
  20. 25 mai 2023 : forte éruption freatique, panache ~3 000 m, lahars sur le flanc nord

L’accès au Rincón de la Vieja est relativement facile grâce aux sentiers du parc national, mais l’ascension aux cratères sommitaux est interdite. Prudence autour des rivières et des sources chaudes. Les visiteurs peuvent observer fumerolles, mares de boue, dépôts de soufre, cascades et paysages volcaniques spectaculaires. Le site constitue une destination captivante pour les passionnés de volcanologie et les amateurs de randonnée et d’aventure, offrant un aperçu direct de la dynamique volcanique au Costa Rica.

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Le volcan Rincón de la Vieja, situé dans le parc national du même nom au Costa Rica, est l'un des volcans les plus impressionnants et les plus actifs du pays. Avec ses paysages variés, ses sources chaudes, ses cascades et ses fumerolles, le Rincón de la Vieja offre aux visiteurs une expérience unique au cœur de la nature costaricaine.

D'un point de vue géologique, le Rincón de la Vieja est un complexe volcanique composé de plusieurs cônes volcaniques et de cratères, culminant à une altitude de 1 916 mètres. Il est composé de roches volcaniques telles que l'andésite, la basalte et la dacite, formées par des éruptions successives au cours de son histoire géologique mouvementée. Le volcan est entouré de forêts tropicales luxuriantes qui abritent une biodiversité remarquable.

Le volcan Rincón de la Vieja, situé dans le parc national du même nom, dans la province de Guanacaste au nord-ouest du Costa Rica, est l’un des volcans les plus actifs du pays. Il s’agit d’un complexe volcanique construit sur une vaste et ancienne caldera, dont la formation remonte à plusieurs milliers d’années. Cette caldera conserve encore aujourd’hui une intense activité hydrothermale, notamment dans le secteur de Las Pailas, avec fumerolles, mares bouillonnantes, sources chaudes, dépôts de soufre et sols acides.

Le complexe culmine à 1 916 mètres d’altitude et comprend plusieurs cratères principaux : le Vieux Rincón de la Vieja, le Nouveau Rincón de la Vieja, le Von Seebach et le Santa María. Sa structure résulte de multiples phases éruptives andésitiques et basalto-andésitiques, alternant coulées de lave, dépôts pyroclastiques et lahars. Le volcan est constitué principalement d’andésite, de basalte et de dacite, avec d’importantes couches de scories et de téphras, formées lors d’éruptions explosives au cours de son histoire géologique.

Le Rincón de la Vieja est connu pour son activité éruptive fréquente, majoritairement de type phreatique ou hydrothermal, c’est-à-dire des explosions provoquées par le contact entre l’eau et la roche chaude, générant panaches de vapeur, émissions de gaz sulfurés, projections de roches et cendres, ainsi que des lahars fréquents sur les pentes. Certaines éruptions plus rares ont produit des dépôts pyroclastiques. Le volcan est surveillé en continu par l’OVSICORI-UNA, qui mesure l’activité sismique, les émissions de gaz, la température des sols et les déformations du terrain afin de prévenir les risques pour les populations locales.

Le parc national Rincón de la Vieja offre de nombreuses activités pour les visiteurs : randonnée dans les forêts et zones volcaniques, observation de cascades et de fumerolles, baignade dans des sources chaudes, découverte de mares de boue bouillonnantes et de dépôts de soufre. Les différentes excursions permettent de mieux comprendre la géologie, l’histoire naturelle et les phénomènes volcaniques uniques du site, ainsi que la formation de l’ancienne caldera, l’activité hydrothermale dans le secteur de Las Pailas et la configuration des différents cratères sommitaux.

Chronologie des Éruptions Récentes :

  1. 2011–2012 : première vague de réactivation avec des explosions freatiques modérées
  2. Novembre 2015 : début d’un nouveau cycle actif prolongé
  3. 10 mars 2016 : éruption freatique, colonne de cendres et dégagement de gaz
  4. 15 mars 2016 : éruption avec colonne de cendres/vapeur ~700 m
  5. 30 mars 2016 : éruption freatique
  6. 1er mai 2016 : éruption hydrothermale accompagnée d’activité sismique
  7. 23 mai 2017 : éruption avec projection de roches et gaz chauds, lahars sur le flanc nord
  8. 11 juin 2017 : éruption similaire avec lahars
  9. 23 juin 2017 : éruption freatomagmatique, colonne ~2000 m, coulées d’eau chaude et roches sur les pentes nord et sud
  10. 29 septembre 2017 : éruption vapeur/gaz, panache ~1000 m
  11. 3 octobre 2017 : deux éruptions successives, panaches ~700 m et ~1500 m
  12. 9 janvier 2018 : deux éruptions mineures, colonne ~1000 m, durée ~2 minutes
  13. 3 mars 2018 : éruption freatique visible depuis les localités voisines
  14. 17 octobre 2018 : éruption avec émission de cendres ~1 km d’altitude
  15. Année 2020 : activité exceptionnelle, plus de 1 400 événements mineurs à modérés
  16. 19 avril 2020 : éruption modérée, colonne de gaz et cendres ~1,5 km
  17. 1 juin 2020 : colonne de cendres ~1,5 km, activité persistante
  18. 28 juin 2021 : éruption avec panache de cendres ~2 km
  19. 21 avril 2023 : éruption intense, nuage de cendres/gaz/vapeur sur plusieurs kilomètres
  20. 25 mai 2023 : forte éruption freatique, panache ~3 000 m, lahars sur le flanc nord

L’accès au Rincón de la Vieja est relativement facile grâce aux sentiers du parc national, mais l’ascension aux cratères sommitaux est interdite. Prudence autour des rivières et des sources chaudes. Les visiteurs peuvent observer fumerolles, mares de boue, dépôts de soufre, cascades et paysages volcaniques spectaculaires. Le site constitue une destination captivante pour les passionnés de volcanologie et les amateurs de randonnée et d’aventure, offrant un aperçu direct de la dynamique volcanique au Costa Rica.

Prochain départ :
Costa Rica
Tenorio
Le volcan Tenorio est situé dans la cordillère volcanique de Guanacaste, au nord-ouest du Costa Rica. Il se trouve au cœur du parc national du Tenorio, créé en 1995, lequel s'étend sur environ 12 900 hectares de forêt tropicale humide. Cette région isolée et préservée est célèbre pour le rio Celeste, dont les eaux d'un bleu turquoise intense naissent sur les flancs du volcan avant de traverser le parc et de confluer avec le rio Frío.

D'un point de vue géologique, le Tenorio est un volcan complexe faisant partie de l'arc volcanique d'Amérique centrale, formé par la subduction de la plaque océanique Cocos sous la plaque Caraïbes. Il est constitué de quatre sommets principaux et de multiples cônes annexes, culminant à 1 916 mètres d'altitude. Géologiquement jeune, sa formation est estimée à moins d'un million d'années. Son activité, principalement située au cours du Pléistocène et de l'Holocène, a façonné son relief accidenté par des épisodes éruptifs successifs.

Bien que classé comme volcan actif, le Tenorio n'a pas connu d'éruption majeure à l'époque historique. Son activité se manifeste plutôt par une intense activité fumerollienne et hydrothermale : sources chaudes, émanations de gaz (dioxyde de carbone, sulfure d'hydrogène) et séismes volcano-tectoniques, signes d'un système magmatique actif toujours présent en profondeur. La dernière période d'agitation notable remonte aux années 2010, sans conduire à une éruption.

C'est cette activité volcanique qui est à l'origine du phénomène optique unique du rio Celeste. La rencontre entre les eaux riches en minéraux (aluminosilicates) issues des sources hydrothermales et celles du rio Buena Vista, au pH différent, provoque la suspension de particules de silice et d'aluminium. Celles-ci dispersent la lumière, créant l'illusion d'un bleu ciel intense, particulièrement visible à la majestueuse « Cascada del Río Celeste », une chute d'eau de 30 mètres, ainsi qu'à la « Laguna Azul ».

Sur le plan touristique, le parc national attire les amateurs d'écotourisme et de randonnée. L'accès, moins aisé que pour d'autres sites, en préserve l'authenticité. Les visiteurs peuvent y observer une biodiversité remarquable (singes hurleurs, coatis, tapirs, quetzals) et parcourir des sentiers menant aux sites emblématiques : la cascade, les « Teñideros » (lieu du mélange des eaux), les sources chaudes et les fumerolles.

Ainsi, le volcan Tenorio et le rio Celeste forment un joyau naturel où la géodynamique active rencontre la magie des paysages, créant un lieu à la fois scientifiquement fascinant et d'une grande beauté. Cette destination incarne parfaitement l'engagement du Costa Rica en faveur d'un écotourisme qui allie préservation environnementale et découverte responsable des phénomènes naturels.


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Le volcan Tenorio est situé dans la cordillère volcanique de Guanacaste, au nord-ouest du Costa Rica. Il se trouve au cœur du parc national du Tenorio, créé en 1995, lequel s'étend sur environ 12 900 hectares de forêt tropicale humide. Cette région isolée et préservée est célèbre pour le rio Celeste, dont les eaux d'un bleu turquoise intense naissent sur les flancs du volcan avant de traverser le parc et de confluer avec le rio Frío.

D'un point de vue géologique, le Tenorio est un volcan complexe faisant partie de l'arc volcanique d'Amérique centrale, formé par la subduction de la plaque océanique Cocos sous la plaque Caraïbes. Il est constitué de quatre sommets principaux et de multiples cônes annexes, culminant à 1 916 mètres d'altitude. Géologiquement jeune, sa formation est estimée à moins d'un million d'années. Son activité, principalement située au cours du Pléistocène et de l'Holocène, a façonné son relief accidenté par des épisodes éruptifs successifs.

Bien que classé comme volcan actif, le Tenorio n'a pas connu d'éruption majeure à l'époque historique. Son activité se manifeste plutôt par une intense activité fumerollienne et hydrothermale : sources chaudes, émanations de gaz (dioxyde de carbone, sulfure d'hydrogène) et séismes volcano-tectoniques, signes d'un système magmatique actif toujours présent en profondeur. La dernière période d'agitation notable remonte aux années 2010, sans conduire à une éruption.

C'est cette activité volcanique qui est à l'origine du phénomène optique unique du rio Celeste. La rencontre entre les eaux riches en minéraux (aluminosilicates) issues des sources hydrothermales et celles du rio Buena Vista, au pH différent, provoque la suspension de particules de silice et d'aluminium. Celles-ci dispersent la lumière, créant l'illusion d'un bleu ciel intense, particulièrement visible à la majestueuse « Cascada del Río Celeste », une chute d'eau de 30 mètres, ainsi qu'à la « Laguna Azul ».

Sur le plan touristique, le parc national attire les amateurs d'écotourisme et de randonnée. L'accès, moins aisé que pour d'autres sites, en préserve l'authenticité. Les visiteurs peuvent y observer une biodiversité remarquable (singes hurleurs, coatis, tapirs, quetzals) et parcourir des sentiers menant aux sites emblématiques : la cascade, les « Teñideros » (lieu du mélange des eaux), les sources chaudes et les fumerolles.

Ainsi, le volcan Tenorio et le rio Celeste forment un joyau naturel où la géodynamique active rencontre la magie des paysages, créant un lieu à la fois scientifiquement fascinant et d'une grande beauté. Cette destination incarne parfaitement l'engagement du Costa Rica en faveur d'un écotourisme qui allie préservation environnementale et découverte responsable des phénomènes naturels.


Prochain départ :
En éruption
Indonésie
Merapi
Le Merapi est situé sur l’île de Java, au Nord de la ville de Yogyakarta, dans l'une des régions les plus densément pleuplée d'Indonésie. De ce fait, c’est un volcan très dangereux et craint. Ses magmas, riche en silice (andésites) et très visqueux provoquent la formation de dômes de lave qui, en équilibre instable au sommet du volcan s'éboulent et s'effondrent en cascades de blocs de lave rougeoyants sur ses flancs ouest, sud et sud-est sur près de 2000 mètres de dénivelé. C’est le volcan le plus surveillé d’Indonésie. Ses écoulements pyroclastiques sont spectaculaires et redoutables. Ses dernières éruptions datent de 2010-2012, 2013, 2014 et de 2018 à aujourd'hui. Depuis l'automne 2018 plusieurs dômes de lave se sont formés à son sommet, s'effondrant régulièrement dans ses pentes et formant alors des écoulements pyroclastiques parfois longs de plusieurs kilomètres.

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Le Merapi est situé sur l’île de Java, au Nord de la ville de Yogyakarta, dans l'une des régions les plus densément pleuplée d'Indonésie. De ce fait, c’est un volcan très dangereux et craint. Ses magmas, riche en silice (andésites) et très visqueux provoquent la formation de dômes de lave qui, en équilibre instable au sommet du volcan s'éboulent et s'effondrent en cascades de blocs de lave rougeoyants sur ses flancs ouest, sud et sud-est sur près de 2000 mètres de dénivelé. C’est le volcan le plus surveillé d’Indonésie. Ses écoulements pyroclastiques sont spectaculaires et redoutables. Ses dernières éruptions datent de 2010-2012, 2013, 2014 et de 2018 à aujourd'hui. Depuis l'automne 2018 plusieurs dômes de lave se sont formés à son sommet, s'effondrant régulièrement dans ses pentes et formant alors des écoulements pyroclastiques parfois longs de plusieurs kilomètres.

Prochain départ :
En éruption
Costa Rica
Poas
Le Volcán Poás est situé dans la province d’Alajuela, au sein du Parque Nacional Volcán Poás, à environ une cinquantaine de kilomètres de San José, la capitale du Costa Rica. Culminant à environ 2 700 mètres d’altitude, il fait partie de l’Arc volcanique d’Amérique centrale, formé par la subduction de la plaque Coco sous la plaque Caraibes. Sa position centrale dans la vallée principale du Costa Rica le rend particulièrement accessible aux visiteurs.

Le Poás est un stratovolcan ou volcan composite, caractérisé par un sommet large et complexe. Son cratère principal, d’un diamètre d’environ 1,3 à 1,5 km et profond d’environ 300 m, abrite la Laguna Caliente, un lac acide dont le pH extrêmement bas, proche de 0, en fait l’un des lacs volcaniques les plus acides du monde. À proximité se trouve la Laguna Botos, un lac d’eau douce dans un cratère plus ancien et désormais inactif, qui contraste avec l’environnement acide du cratère principal. Cette combinaison de cratères actifs et anciens rend Poás à la fois spectaculaire et intéressant d’un point de vue géologique.

Le volcan connaît une activité fréquente, principalement phrétatique et phréato‑magmatique. Les éruptions phréatiques sont provoquées par le contact de l’eau souterraine ou du lac cratérique avec le magma chaud, générant de puissantes explosions de vapeur et de gaz, souvent accompagnées de cendres et de projections de roches volcaniques. Les éruptions phréato‑magmatiques peuvent, elles, produire de petites coulées de matériaux pyroclastiques et des nuages de cendres plus denses. Depuis le XIXᵉ siècle, plus de 40 éruptions ont été documentées, avec des épisodes marquants dans les années 1950. Les matériaux volcaniques émis par le Poás sont principalement des andésites et des dacites, typiques des stratovolcans de subduction, riches en silice et en minéraux comme le plagioclase, le pyroxène et l’amphibole. On observe également des dépôts de cendres, bombes volcaniques et blocs pyroclastiques lors des épisodes éruptifs.

Aujourd’hui, son activité se manifeste surtout par des émissions de vapeur, de gaz (notamment dioxyde de soufre et dioxyde de carbone) et de projections de matériaux volcaniques. Ces phénomènes peuvent être intenses : par exemple, en 2017, une forte éruption phréatique a conduit à la fermeture du parc pendant 17 mois, et des épisodes similaires ont été observés en 2019 et en 2025, avec des colonnes de gaz volcaniques et de cendres pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. Cette activité régulière rend le site impressionnant mais exige une vigilance constante.

Ainsi, le volcan Poás combine une puissante activité volcanique phréatique et phréato‑magmatique, une géologie exceptionnelle et une accessibilité touristique qui en fait l’un des sites les plus visités et emblématiques du Costa Rica. Il illustre parfaitement l’équilibre entre protection de la nature, intérêt scientifique et attrait pour les visiteurs, offrant à la fois spectacle et compréhension des forces géologiques à l’œuvre.


Activité éruptive du Volcán Poás depuis 2017

Avril 2017

Début d’un cycle d’éruptions phréatiques/phréo‑magmatiques importantes

Le 7 avril : apparition d’une source bouillante proche du dôme

12 avril 2017

Éruption phréatique forte : colonne de vapeur, cendres et gaz atteignant ~3 km de hauteur

Projections de roches, fermeture du parc et évacuation préventive

13–23 avril 2017

Série d’éruptions, parfois phreatomagmatiques

Projections de matériaux balistiques (bombes, blocs volcaniques)

Destruction partielle du dôme et forte activité de gaz et cendres

Juin 2017

Courte accalmie suivie de nouvelles émissions passives de cendres et dégazage magmatique

Mi‑2017 (jusqu’à juillet/août)

Plusieurs épisodes ponctuels d’activité : fumerolles, micro‑explosions, dégazage

11 février 2019

Nouvelle éruption provoquant la fermeture provisoire du parc

30 septembre 2019

Éruption avec colonne de cendres atteignant ~2 km de hauteur

Fermeture temporaire et mesures de prudence

Janvier 2024

Reprise d’activité : éruption vapeur/gaz atteignant ~500 m de hauteur

Plus énergique depuis 2019 selon les autorités volcaniques

2023 (fin 2023)

Plusieurs éruptions enregistrées

Le 11 décembre : quatre pulses éruptifs d’une durée totale de 14 minutes

Mars–avril 2025 : nouvelle phase éruptive intense

23 mars 2025 : recrudescence de l’activité (gaz, cendres, tremor, déformation), fermeture du parc

8 avril 2025 : deux éruptions phréatiques dans la matinée (6:49 et 10:33), colonnes de cendres jusqu’à 1 500 m, projections de gaz, cendres et roches

21 avril 2025 : éruption majeure avec colonne de cendres et gaz estimée entre 3 000 et 4 000 m de hauteur, visible depuis la vallée centrale

Depuis avril 2025 : activité élevée persistante avec gaz, cendres, risque de lahars, le parc national est actuellement ouvert (05/12/2025)


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Le Volcán Poás est situé dans la province d’Alajuela, au sein du Parque Nacional Volcán Poás, à environ une cinquantaine de kilomètres de San José, la capitale du Costa Rica. Culminant à environ 2 700 mètres d’altitude, il fait partie de l’Arc volcanique d’Amérique centrale, formé par la subduction de la plaque Coco sous la plaque Caraibes. Sa position centrale dans la vallée principale du Costa Rica le rend particulièrement accessible aux visiteurs.

Le Poás est un stratovolcan ou volcan composite, caractérisé par un sommet large et complexe. Son cratère principal, d’un diamètre d’environ 1,3 à 1,5 km et profond d’environ 300 m, abrite la Laguna Caliente, un lac acide dont le pH extrêmement bas, proche de 0, en fait l’un des lacs volcaniques les plus acides du monde. À proximité se trouve la Laguna Botos, un lac d’eau douce dans un cratère plus ancien et désormais inactif, qui contraste avec l’environnement acide du cratère principal. Cette combinaison de cratères actifs et anciens rend Poás à la fois spectaculaire et intéressant d’un point de vue géologique.

Le volcan connaît une activité fréquente, principalement phrétatique et phréato‑magmatique. Les éruptions phréatiques sont provoquées par le contact de l’eau souterraine ou du lac cratérique avec le magma chaud, générant de puissantes explosions de vapeur et de gaz, souvent accompagnées de cendres et de projections de roches volcaniques. Les éruptions phréato‑magmatiques peuvent, elles, produire de petites coulées de matériaux pyroclastiques et des nuages de cendres plus denses. Depuis le XIXᵉ siècle, plus de 40 éruptions ont été documentées, avec des épisodes marquants dans les années 1950. Les matériaux volcaniques émis par le Poás sont principalement des andésites et des dacites, typiques des stratovolcans de subduction, riches en silice et en minéraux comme le plagioclase, le pyroxène et l’amphibole. On observe également des dépôts de cendres, bombes volcaniques et blocs pyroclastiques lors des épisodes éruptifs.

Aujourd’hui, son activité se manifeste surtout par des émissions de vapeur, de gaz (notamment dioxyde de soufre et dioxyde de carbone) et de projections de matériaux volcaniques. Ces phénomènes peuvent être intenses : par exemple, en 2017, une forte éruption phréatique a conduit à la fermeture du parc pendant 17 mois, et des épisodes similaires ont été observés en 2019 et en 2025, avec des colonnes de gaz volcaniques et de cendres pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. Cette activité régulière rend le site impressionnant mais exige une vigilance constante.

Ainsi, le volcan Poás combine une puissante activité volcanique phréatique et phréato‑magmatique, une géologie exceptionnelle et une accessibilité touristique qui en fait l’un des sites les plus visités et emblématiques du Costa Rica. Il illustre parfaitement l’équilibre entre protection de la nature, intérêt scientifique et attrait pour les visiteurs, offrant à la fois spectacle et compréhension des forces géologiques à l’œuvre.


Activité éruptive du Volcán Poás depuis 2017

Avril 2017

Début d’un cycle d’éruptions phréatiques/phréo‑magmatiques importantes

Le 7 avril : apparition d’une source bouillante proche du dôme

12 avril 2017

Éruption phréatique forte : colonne de vapeur, cendres et gaz atteignant ~3 km de hauteur

Projections de roches, fermeture du parc et évacuation préventive

13–23 avril 2017

Série d’éruptions, parfois phreatomagmatiques

Projections de matériaux balistiques (bombes, blocs volcaniques)

Destruction partielle du dôme et forte activité de gaz et cendres

Juin 2017

Courte accalmie suivie de nouvelles émissions passives de cendres et dégazage magmatique

Mi‑2017 (jusqu’à juillet/août)

Plusieurs épisodes ponctuels d’activité : fumerolles, micro‑explosions, dégazage

11 février 2019

Nouvelle éruption provoquant la fermeture provisoire du parc

30 septembre 2019

Éruption avec colonne de cendres atteignant ~2 km de hauteur

Fermeture temporaire et mesures de prudence

Janvier 2024

Reprise d’activité : éruption vapeur/gaz atteignant ~500 m de hauteur

Plus énergique depuis 2019 selon les autorités volcaniques

2023 (fin 2023)

Plusieurs éruptions enregistrées

Le 11 décembre : quatre pulses éruptifs d’une durée totale de 14 minutes

Mars–avril 2025 : nouvelle phase éruptive intense

23 mars 2025 : recrudescence de l’activité (gaz, cendres, tremor, déformation), fermeture du parc

8 avril 2025 : deux éruptions phréatiques dans la matinée (6:49 et 10:33), colonnes de cendres jusqu’à 1 500 m, projections de gaz, cendres et roches

21 avril 2025 : éruption majeure avec colonne de cendres et gaz estimée entre 3 000 et 4 000 m de hauteur, visible depuis la vallée centrale

Depuis avril 2025 : activité élevée persistante avec gaz, cendres, risque de lahars, le parc national est actuellement ouvert (05/12/2025)


Prochain départ :
Actif
Nicaragua
Cerro Negro
Le Cerro Negro est un volcan actif situé au Nicaragua, dans la cordillère des Maribios, au cœur de l'arc volcanique d'Amérique centrale. Il se trouve approximativement à 10 km au sud du village de Malpaisillo, dans le département de León. Avec une altitude culminante de 728 mètres, il s'élève comme un cône de cendres basaltique noir et escarpé, contrastant avec les collines verdoyantes environnantes, d'où il tire son nom, signifiant littéralement « colline noire ». Il fait partie d'un alignement de quatre cônes de scories jeunes disposés selon une ligne NNW-SSE, dont il est le plus grand et le plus au sud. Il est entouré de plaines peu peuplées, de champs et d'autres volcans comme Rota au nord-ouest et Momotombo au sud-est. Cette position dans une zone relativement isolée minimise les risques directs pour les grandes agglomérations, bien que León, à 20 km à l'ouest-sud-ouest, et Managua, à 60 km au sud-est, soient à portée des retombées de cendres lors d'éruptions explosives.

Géologiquement, le Cerro Negro est un cône de scories basaltique, le plus jeune volcan d'Amérique centrale, né en 1850. Sa morphologie est dominée par un cône escarpé de 250 mètres de hauteur, avec un cratère sommital d'environ 300 m de large et 90 m de profondeur après les éruptions de 1992 et 1995. Des cônes parasites comme Cristo Rey (sur le flanc sud) sont visibles avec la végétation qui se régénère rapidement après les éruptions.

L'activité volcanique récente est modérée et non éruptive depuis la dernière éruption confirmée en août 1999. Depuis cette date, le volcan est surveillé par le Réseau Sismique Nicaraguayen (INETER), avec des signes d’instabilité comme des séismes et des fumerolles, mais sans reprise éruptive majeure.

Le Cerro Negro est né le 13 avril 1850 lors d'une éruption initiale et a connu depuis au moins 23 éruptions confirmées.


Chronologie synthétique des principales éruptions avec leurs principaux phénomènes :


13 avril - 27 mai 1850 : éruption fondatrice avec formation du cône initial et dommages aux terres.

14-30 novembre 1867 : fissure radiale avec coulées de lave et dépôts de téphra.

22-29 novembre 1899 : éruptions explosives et dommages aux terres.

28 octobre - 3 novembre 1914 : explosions centrales et glissements de boue.

20-30 juin 1919 : éruptions explosives.

23 octobre - 11 décembre 1923 : grande éruption avec coulées de lave et téphra ; dommages majeurs.

10 février - mars 1929 : éruptions excentriques avec coulées de lave abondants.

9 juillet - 2 août 1947 : éruption majeure avec évacuations de Malpaisillo ; formation d’un cône parasite au NE.

31 mars 1948 : éruption strombolienne centrale.

Juin 1949 : éruption strombolienne.

21 novembre - 17 décembre 1950 : éruption vulcanienne avec coulées de lave.

Février 1954 : éruption strombolienne.

4-24 septembre 1957 : éruptions au sommet et flanc est ; coulées de lave et dommages aux terres.

28 septembre - 26 décembre 1960 : fissures radiales avec coulées de lave et dépôts de téphra.

25 octobre 1961 : petite éruption en fissure NE.

21 mars - avril 1962 : éruption centrale avec coulées de lave.

21 mars 1963 : petite éruption centrale.

23 octobre - 10 décembre 1968 : éruption au sommet et flanc sud ; formation du cratère Cristo Rey ; évacuations des villages proches.

19-29 décembre 1969 : petite éruption centrale.

3-14 février 1971 : éruption au sommet et flanc est ; colonnes de cendres ; accumulation de téphra sur les alentours.

9-14 avril 1992 : éruption sur deux jours ; évacuation de plus de 20 000 personnes ; deux morts accidentels.

29 mai - 6 décembre 1995 : éruption phréatique puis strombolienne ; formation de dôme de lave et évacuation de 6 000 personnes.

5-7 août 1999 : éruption mineure déclenchée par séismes ; fissure sud près de Cristo Rey ; explosions phréatiques et coulées de lave ; évacuations mineures.


Aucune éruption confirmée n’a été enregistrée depuis 1999.

Malgré son activité volcanique imprévisible, le Cerro Negro attire de nombreux touristes aventureux, principalement pour le volcano boarding (ou sandboarding volcanique). Les visiteurs descendent les pentes escarpées du cône sur des planches spéciales, atteignant des vitesses importantes sur les cendres noires meubles, dans une expérience décrite comme un mélange de surf et de luge. En raison des risques naturels, les autorités peuvent parfois restreindre l’accès. Le volcan est classé comme site naturel protégé et constitue un symbole de l’écotourisme audacieux au Nicaragua, avec des sentiers permettant d’observer les coulées de lave récentes et les cônes parasites.

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Le Cerro Negro est un volcan actif situé au Nicaragua, dans la cordillère des Maribios, au cœur de l'arc volcanique d'Amérique centrale. Il se trouve approximativement à 10 km au sud du village de Malpaisillo, dans le département de León. Avec une altitude culminante de 728 mètres, il s'élève comme un cône de cendres basaltique noir et escarpé, contrastant avec les collines verdoyantes environnantes, d'où il tire son nom, signifiant littéralement « colline noire ». Il fait partie d'un alignement de quatre cônes de scories jeunes disposés selon une ligne NNW-SSE, dont il est le plus grand et le plus au sud. Il est entouré de plaines peu peuplées, de champs et d'autres volcans comme Rota au nord-ouest et Momotombo au sud-est. Cette position dans une zone relativement isolée minimise les risques directs pour les grandes agglomérations, bien que León, à 20 km à l'ouest-sud-ouest, et Managua, à 60 km au sud-est, soient à portée des retombées de cendres lors d'éruptions explosives.

Géologiquement, le Cerro Negro est un cône de scories basaltique, le plus jeune volcan d'Amérique centrale, né en 1850. Sa morphologie est dominée par un cône escarpé de 250 mètres de hauteur, avec un cratère sommital d'environ 300 m de large et 90 m de profondeur après les éruptions de 1992 et 1995. Des cônes parasites comme Cristo Rey (sur le flanc sud) sont visibles avec la végétation qui se régénère rapidement après les éruptions.

L'activité volcanique récente est modérée et non éruptive depuis la dernière éruption confirmée en août 1999. Depuis cette date, le volcan est surveillé par le Réseau Sismique Nicaraguayen (INETER), avec des signes d’instabilité comme des séismes et des fumerolles, mais sans reprise éruptive majeure.

Le Cerro Negro est né le 13 avril 1850 lors d'une éruption initiale et a connu depuis au moins 23 éruptions confirmées.


Chronologie synthétique des principales éruptions avec leurs principaux phénomènes :


13 avril - 27 mai 1850 : éruption fondatrice avec formation du cône initial et dommages aux terres.

14-30 novembre 1867 : fissure radiale avec coulées de lave et dépôts de téphra.

22-29 novembre 1899 : éruptions explosives et dommages aux terres.

28 octobre - 3 novembre 1914 : explosions centrales et glissements de boue.

20-30 juin 1919 : éruptions explosives.

23 octobre - 11 décembre 1923 : grande éruption avec coulées de lave et téphra ; dommages majeurs.

10 février - mars 1929 : éruptions excentriques avec coulées de lave abondants.

9 juillet - 2 août 1947 : éruption majeure avec évacuations de Malpaisillo ; formation d’un cône parasite au NE.

31 mars 1948 : éruption strombolienne centrale.

Juin 1949 : éruption strombolienne.

21 novembre - 17 décembre 1950 : éruption vulcanienne avec coulées de lave.

Février 1954 : éruption strombolienne.

4-24 septembre 1957 : éruptions au sommet et flanc est ; coulées de lave et dommages aux terres.

28 septembre - 26 décembre 1960 : fissures radiales avec coulées de lave et dépôts de téphra.

25 octobre 1961 : petite éruption en fissure NE.

21 mars - avril 1962 : éruption centrale avec coulées de lave.

21 mars 1963 : petite éruption centrale.

23 octobre - 10 décembre 1968 : éruption au sommet et flanc sud ; formation du cratère Cristo Rey ; évacuations des villages proches.

19-29 décembre 1969 : petite éruption centrale.

3-14 février 1971 : éruption au sommet et flanc est ; colonnes de cendres ; accumulation de téphra sur les alentours.

9-14 avril 1992 : éruption sur deux jours ; évacuation de plus de 20 000 personnes ; deux morts accidentels.

29 mai - 6 décembre 1995 : éruption phréatique puis strombolienne ; formation de dôme de lave et évacuation de 6 000 personnes.

5-7 août 1999 : éruption mineure déclenchée par séismes ; fissure sud près de Cristo Rey ; explosions phréatiques et coulées de lave ; évacuations mineures.


Aucune éruption confirmée n’a été enregistrée depuis 1999.

Malgré son activité volcanique imprévisible, le Cerro Negro attire de nombreux touristes aventureux, principalement pour le volcano boarding (ou sandboarding volcanique). Les visiteurs descendent les pentes escarpées du cône sur des planches spéciales, atteignant des vitesses importantes sur les cendres noires meubles, dans une expérience décrite comme un mélange de surf et de luge. En raison des risques naturels, les autorités peuvent parfois restreindre l’accès. Le volcan est classé comme site naturel protégé et constitue un symbole de l’écotourisme audacieux au Nicaragua, avec des sentiers permettant d’observer les coulées de lave récentes et les cônes parasites.

Prochain départ :
Actif
Nicaragua
Telica

Très beau cratère d'explosion, dernière éruption en juin 2018. Son immense cratère possède une ou plusieurs bouches éruptives d’où s’échappent des gaz volcaniques sous haute pression dans un bruit d’enfer. Une grosse galette de roche incandescente occupe le fond du cratère et est très visible de nuit. De nouvelles éruptions sont à l’ordre du jour. Une centrale géothermique a été installée à son pied, et est évacuée à chaque éruption du volcan.

Prochain départ :
En éruption
Nicaragua
Masaya

Beau cône volcanique de basalte noir situé au centre d’une grande caldera. Il possède 4 cratères sommitaux (San Fernando, Santiago, Nindiri et San Pedro). Résonnant du bruit des violentes remontées de gaz volcanique à haute température, l’impressionnant cratère Santiago possédait deux conduits éruptifs constamment remplis de magma incandescent. Alors que les plus récentes éruptions avaient eu lieu le 22 novembre 1999 et le 4 octobre 2003 le niveau du magma a augmenté dans le cratère à partir de décembre 2015, jusqu’à former un lac de lave d’une soixantaine de mètre de diamètre. Ce magnifique spectacle a été interrompu en 2024 suite à l'effondrement d'une partie du cratère, obstruant alors le lac de lave. Depuis, les gaz magmatiques travaillent lentement à rouvrir la bouche active. D'ailleurs l'incandescence est de retour et parfois observable depuis l'extérieur du cratère, de nuit.

Il est aussi possible de visiter deux beaux tunnels de lave sur les flancs du volcan.

Prochain départ :
En éruption
Guatemala
Santiaguito
Le volcan Santiaguito se situe dans l’ouest du Guatemala, à proximité immédiate du volcan Santa María, dans le département de Quetzaltenango. Formant un complexe volcanique spectaculaire, il s’élève à environ 2 550 mètres d’altitude et domine la vallée de la Desolación ainsi que les petits villages environnants. Cette région, riche en paysages volcaniques et en biodiversité, est un lieu privilégié pour les passionnés de volcanologie et de randonnée.

D’un point de vue géologique et volcanologique, le Santiaguito est un dôme de lave actif formé à la suite de l’éruption cataclysmique du Santa María. Après au moins 500 ans de sommeil, le volcan Santa María s’est réveillé en 1902 pour donner l’une des plus grandes éruptions du XXᵉ siècle, projetant des cendres à 30 km d'altitude, certaines retombant jusqu’en Californie, et causant la mort de plus de 6 000 personnes. Cette éruption fut marquée par la déstabilisation d’une grande partie de son flanc sud, générant une puissante avalanche de débris. Le sommet du Santa María s’est effondré, créant une vaste caldera, et a donné naissance en 1922 au dôme de lave Santiaguito. Depuis lors, le Santiaguito connaît une activité quasi continue, caractérisée par des coulées de lave en blocs, des explosions modérées et des nuées ardentes relativement fréquentes. Le volcan est constitué de quatre dômes principaux : Caliente, La Mitad, El Monje et El Palenque, le dôme Caliente étant le siège de l’activité éruptive actuelle. Les laves émises sont principalement des andésites et dacites riches en silice, dont la viscosité élevée contribue à la construction progressive et instable des dômes.

Les gaz émis par le Santiaguito constituent un indicateur clé de son activité. Les panaches contiennent essentiellement de la vapeur d’eau, du dioxyde de soufre (SO₂), du dioxyde de carbone (CO₂) et des traces d’autres gaz volcaniques. L’analyse de ces gaz, combinée à l’observation des coulées de lave et à la surveillance sismique, permet aux volcanologues de mieux comprendre la dynamique interne du volcan et d’anticiper les épisodes d’explosion ou d’effusion. Les roches et scories émises révèlent également des variations dans la composition chimique et minéralogique, offrant un aperçu précieux de l’évolution magmatique du dôme.

Pour les visiteurs, le Santiaguito offre une expérience volcanique exceptionnelle et immersive. Les excursions permettent d’observer de près le dôme actif depuis plusieurs points de vue sécurisés, d’admirer les panaches de cendres, les coulées de lave et les explosions modérées, et de profiter de panoramas spectaculaires sur le complexe volcanique de Santa María, la vallée de la Desolación et les villages alentours. L’approche, combine randonnée et découverte scientifique, tout en offrant une immersion dans la culture locale et le mode de vie des communautés vivant à proximité du volcan. Les photographes et les amateurs de paysages volcaniques y trouveront un terrain unique pour capturer la beauté brute et impressionnante de ce volcan en activité.

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Le volcan Santiaguito se situe dans l’ouest du Guatemala, à proximité immédiate du volcan Santa María, dans le département de Quetzaltenango. Formant un complexe volcanique spectaculaire, il s’élève à environ 2 550 mètres d’altitude et domine la vallée de la Desolación ainsi que les petits villages environnants. Cette région, riche en paysages volcaniques et en biodiversité, est un lieu privilégié pour les passionnés de volcanologie et de randonnée.

D’un point de vue géologique et volcanologique, le Santiaguito est un dôme de lave actif formé à la suite de l’éruption cataclysmique du Santa María. Après au moins 500 ans de sommeil, le volcan Santa María s’est réveillé en 1902 pour donner l’une des plus grandes éruptions du XXᵉ siècle, projetant des cendres à 30 km d'altitude, certaines retombant jusqu’en Californie, et causant la mort de plus de 6 000 personnes. Cette éruption fut marquée par la déstabilisation d’une grande partie de son flanc sud, générant une puissante avalanche de débris. Le sommet du Santa María s’est effondré, créant une vaste caldera, et a donné naissance en 1922 au dôme de lave Santiaguito. Depuis lors, le Santiaguito connaît une activité quasi continue, caractérisée par des coulées de lave en blocs, des explosions modérées et des nuées ardentes relativement fréquentes. Le volcan est constitué de quatre dômes principaux : Caliente, La Mitad, El Monje et El Palenque, le dôme Caliente étant le siège de l’activité éruptive actuelle. Les laves émises sont principalement des andésites et dacites riches en silice, dont la viscosité élevée contribue à la construction progressive et instable des dômes.

Les gaz émis par le Santiaguito constituent un indicateur clé de son activité. Les panaches contiennent essentiellement de la vapeur d’eau, du dioxyde de soufre (SO₂), du dioxyde de carbone (CO₂) et des traces d’autres gaz volcaniques. L’analyse de ces gaz, combinée à l’observation des coulées de lave et à la surveillance sismique, permet aux volcanologues de mieux comprendre la dynamique interne du volcan et d’anticiper les épisodes d’explosion ou d’effusion. Les roches et scories émises révèlent également des variations dans la composition chimique et minéralogique, offrant un aperçu précieux de l’évolution magmatique du dôme.

Pour les visiteurs, le Santiaguito offre une expérience volcanique exceptionnelle et immersive. Les excursions permettent d’observer de près le dôme actif depuis plusieurs points de vue sécurisés, d’admirer les panaches de cendres, les coulées de lave et les explosions modérées, et de profiter de panoramas spectaculaires sur le complexe volcanique de Santa María, la vallée de la Desolación et les villages alentours. L’approche, combine randonnée et découverte scientifique, tout en offrant une immersion dans la culture locale et le mode de vie des communautés vivant à proximité du volcan. Les photographes et les amateurs de paysages volcaniques y trouveront un terrain unique pour capturer la beauté brute et impressionnante de ce volcan en activité.

Prochain départ :
En éruption
Guatemala
Fuego
Situé dans le sud-ouest du Guatemala, non loin des villes d’Antigua et d’Alotenango, le volcan Fuego domine la chaîne volcanique de la Sierra Madre et culmine à environ 3 763 mètres d’altitude. Ce stratovolcan emblématique se distingue par sa silhouette conique presque parfaite et par sa proximité immédiate avec l’Acatenango, son imposant voisin auquel il est géologiquement lié. Visible à des dizaines de kilomètres à la ronde, le Fuego est l’un des volcans les plus actifs d’Amérique centrale. Sa présence imposante rythme le quotidien des communautés locales installées sur ses flancs fertiles.

D’un point de vue géologique et volcanologique, le Fuego appartient à l’arc volcanique d’Amérique centrale, né de la subduction de la plaque océanique de Cocos sous la plaque des Caraïbes. Sa dynamique repose sur un système magmatique profond qui alimente une activité quasi permanente, caractérisée par des explosions stromboliennes fréquentes, des dégazages continus, des panaches de cendres régulièrement dispersés par les vents, et parfois par des coulées pyroclastiques plus violentes.

Le volcan est formé de multiples cônes superposés, témoignant de son évolution complexe et de ses innombrables phases éruptives au fil des millénaires. Le Fuego se distingue par une activité quotidienne faite de projections de lave incandescente accompagnées de grondements sourds, offrant l’un des spectacles naturels les plus saisissants de la région tout en nécessitant une surveillance constante.

Pour les voyageurs, le Fuego représente à la fois un site d’observation exceptionnel et une destination incontournable pour la découverte volcanologique au Guatemala. La plupart des visiteurs approchent le volcan depuis le massif voisin de l’Acatenango, dont le camp de base et le sommet offrent une vue privilégiée sur les explosions régulières du Fuego, particulièrement impressionnantes la nuit lorsque les projections de lave illuminent le ciel. Cette expérience, parmi les plus mémorables du pays, permet d’observer en toute sécurité l’un des volcans les plus actifs de la planète. Les paysages environnants, faits de forêts de pins, de zones agricoles et de cônes volcaniques, ajoutent une dimension immersive à l’aventure. Le volcan Fuego, par sa puissance, sa beauté et son activité incessante, reste l’un des symboles les plus fascinants du Guatemala.

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Situé dans le sud-ouest du Guatemala, non loin des villes d’Antigua et d’Alotenango, le volcan Fuego domine la chaîne volcanique de la Sierra Madre et culmine à environ 3 763 mètres d’altitude. Ce stratovolcan emblématique se distingue par sa silhouette conique presque parfaite et par sa proximité immédiate avec l’Acatenango, son imposant voisin auquel il est géologiquement lié. Visible à des dizaines de kilomètres à la ronde, le Fuego est l’un des volcans les plus actifs d’Amérique centrale. Sa présence imposante rythme le quotidien des communautés locales installées sur ses flancs fertiles.

D’un point de vue géologique et volcanologique, le Fuego appartient à l’arc volcanique d’Amérique centrale, né de la subduction de la plaque océanique de Cocos sous la plaque des Caraïbes. Sa dynamique repose sur un système magmatique profond qui alimente une activité quasi permanente, caractérisée par des explosions stromboliennes fréquentes, des dégazages continus, des panaches de cendres régulièrement dispersés par les vents, et parfois par des coulées pyroclastiques plus violentes.

Le volcan est formé de multiples cônes superposés, témoignant de son évolution complexe et de ses innombrables phases éruptives au fil des millénaires. Le Fuego se distingue par une activité quotidienne faite de projections de lave incandescente accompagnées de grondements sourds, offrant l’un des spectacles naturels les plus saisissants de la région tout en nécessitant une surveillance constante.

Pour les voyageurs, le Fuego représente à la fois un site d’observation exceptionnel et une destination incontournable pour la découverte volcanologique au Guatemala. La plupart des visiteurs approchent le volcan depuis le massif voisin de l’Acatenango, dont le camp de base et le sommet offrent une vue privilégiée sur les explosions régulières du Fuego, particulièrement impressionnantes la nuit lorsque les projections de lave illuminent le ciel. Cette expérience, parmi les plus mémorables du pays, permet d’observer en toute sécurité l’un des volcans les plus actifs de la planète. Les paysages environnants, faits de forêts de pins, de zones agricoles et de cônes volcaniques, ajoutent une dimension immersive à l’aventure. Le volcan Fuego, par sa puissance, sa beauté et son activité incessante, reste l’un des symboles les plus fascinants du Guatemala.

Prochain départ :
Actif
Guatemala
Pacaya
Le volcan Pacaya est situé dans le sud du Guatemala, à environ 30 kilomètres au sud-ouest de la capitale Guatemala City et à proximité de la ville historique d’Antigua. Culminant à 2 552 mètres d’altitude, il fait partie de la chaîne volcanique guatémaltèque qui s’étend le long de la frontière entre les plaques tectoniques Caraïbes et Amérique du Nord. Sa position stratégique, proche des principales routes et centres touristiques, en fait un volcan facilement accessible tout en offrant des panoramas spectaculaires sur les volcans voisins, notamment le Agua, Fuego et l’Acatenango.

D’un point de vue géologique, Pacaya est un stratovolcan actif dont la morphologie est en constante évolution. Son activité éruptive, documentée depuis le XVIᵉ siècle, est principalement effusive, caractérisée par des coulées de lave basaltique, des projections de scories et de petites explosions stromboliennes. Parmi les éruptions historiques marquantes, on peut citer celle de 1961, qui a produit d’importantes coulées de lave, et les éruptions plus récentes de 2010 et 2014-2015, qui ont généré des panaches de cendres et des coulées affectant les zones habitées alentours. En 2016, une activité explosive a provoqué l’évacuation temporaire de villages proches, rappelant le caractère potentiellement dangereux du volcan malgré sa popularité touristique. Le cône principal est entouré de plusieurs cratères et fissures secondaires, témoins de ses fréquentes éruptions et de sa morphologie en constante évolution.

Pour le tourisme et la découverte, le Pacaya est l’un des volcans les plus accessibles et visités du Guatemala. Les excursions permettent de s’approcher des zones récemment actives et, dans des conditions sécurisées, de marcher sur des coulées de lave solidifiée. Les randonnées offrent des panoramas spectaculaires sur le paysage volcanique environnant et des points de vue uniques sur le Fuego en activité.

Le Pacaya constitue ainsi une destination incontournable pour les passionnés de volcanologie, les amateurs de randonnée et tous ceux qui souhaitent vivre une expérience authentique et spectaculaire au cœur d’un volcan actif, tout en profitant de la richesse culturelle et naturelle du Guatemala.

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Le volcan Pacaya est situé dans le sud du Guatemala, à environ 30 kilomètres au sud-ouest de la capitale Guatemala City et à proximité de la ville historique d’Antigua. Culminant à 2 552 mètres d’altitude, il fait partie de la chaîne volcanique guatémaltèque qui s’étend le long de la frontière entre les plaques tectoniques Caraïbes et Amérique du Nord. Sa position stratégique, proche des principales routes et centres touristiques, en fait un volcan facilement accessible tout en offrant des panoramas spectaculaires sur les volcans voisins, notamment le Agua, Fuego et l’Acatenango.

D’un point de vue géologique, Pacaya est un stratovolcan actif dont la morphologie est en constante évolution. Son activité éruptive, documentée depuis le XVIᵉ siècle, est principalement effusive, caractérisée par des coulées de lave basaltique, des projections de scories et de petites explosions stromboliennes. Parmi les éruptions historiques marquantes, on peut citer celle de 1961, qui a produit d’importantes coulées de lave, et les éruptions plus récentes de 2010 et 2014-2015, qui ont généré des panaches de cendres et des coulées affectant les zones habitées alentours. En 2016, une activité explosive a provoqué l’évacuation temporaire de villages proches, rappelant le caractère potentiellement dangereux du volcan malgré sa popularité touristique. Le cône principal est entouré de plusieurs cratères et fissures secondaires, témoins de ses fréquentes éruptions et de sa morphologie en constante évolution.

Pour le tourisme et la découverte, le Pacaya est l’un des volcans les plus accessibles et visités du Guatemala. Les excursions permettent de s’approcher des zones récemment actives et, dans des conditions sécurisées, de marcher sur des coulées de lave solidifiée. Les randonnées offrent des panoramas spectaculaires sur le paysage volcanique environnant et des points de vue uniques sur le Fuego en activité.

Le Pacaya constitue ainsi une destination incontournable pour les passionnés de volcanologie, les amateurs de randonnée et tous ceux qui souhaitent vivre une expérience authentique et spectaculaire au cœur d’un volcan actif, tout en profitant de la richesse culturelle et naturelle du Guatemala.

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En éruption
Indonésie
Bromo

Ce volcan javanais au cratère imposant (800m de diamètre, 200m de profondeur), est en activité fumerolienne intense. Ses dernières éruptions, en 2004, 2010 et 2011, se caractérisent par un puissant panache de cendres, qui perturba le trafic aérien en janvier 2011, après qu’on ait relevé la présence de cendre à 5500m d’altitude. Lors de son éruption du 30 mars 2012, le plancher qui constituait le fond du cratère à 180m en dessous des crètes a disparu et a été remplacé par un gigantesque puits aux parois verticales dont il est impossible d'apercevoir le fond.

Fin 2015, une crise sismique persistante et qui augmente en intensité laisse présager un probable réveil éruptif dans un avenir proche. Ainsi, depuis début 2016, des panaches de cendres sont irrégulièrement émis par le Bromo, attestant d'une instabilité chronique !


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Actif
Indonésie
Kawah Ijen

Situé à l’extrémité orientale de Java, le Kawah Ijen appartient à la caldera d'Ijen, une des plus grandes d'Indonésie. Le cratère du Kawah Ijen renferme un étrange lac vert formé par l'accumulation des eaux de pluie. Le vert est dû à la dissolution des très nombreux gaz volcaniques émis par le volcan dans son cratère ce qui a rapidement fait de ce lac la plus grande réserve naturelle d'acide chlorhydrique et sulfurique du monde (37 millions de mètres cubes). Ce lac rend ce volcan particulièrement dangereux non seulement pour les habitants vivants sur les pentes du volcan en cas de vidange brutale du lac, mais aussi pour les forçats qui travaillent au cœur des fumerolles toxiques pour exploiter le soufre. Ces derniers récoltent jusqu'à 100 kg de ce minerai et le transporte sur près de 10 Km à dos d'homme. C'est au niveau de cette soufrière que l'on peut observer des coulées de soufre en fusion qui, la nuit, se revêtent de flammes bleutées féériques.

Les éruptions du Kawah Ijen, dont la dernière remonte à 2002, se manifestent par de violentes explosions, ce qui lui vaut d'être attentivement surveillé et régulièrement mis en alerte.

Prochain départ :
Indonésie
Batur

Situé au cœur d'une caldeira de 12 km de diamètre, le cratère actif du Batur en constitue le sommet. Volcan sacré des Balinais, le Batur détruisit en 1917 6000 maisons et 200 temples, et coûta la vie à près de 900 personnes. En 1926, une nouvelle éruption dévasta complètement le nouveau village. Depuis 1963, 74, 76, 94, 98 et plus récemment en 1999/2000, de nombreuses explosions accompagnées de gerbes de lave incandescente jaillissent à des hauteurs de 150m environ témoignant de la relative et fréquente activité de ce volcan.

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Actif
Indonésie
Raung

Du 16ème au 19ème Siècle les éruptions furent plus violentes, la présence d'un lac dans la caldera sommitale ayant provoqué de très violentes explosions phréato-magmatiques à l'origine d'immenses panaches de cendres et de coulées de boue (lahars) meurtrières.

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Le Raung ("Mont qui rugit" en indonésien !) est un stratovolcan massif dominant l'immense caldeira d'Ijen dans l'Est de l'île de Java. Âgé d'environ années, cet édifice est très souvent actif, plus de soixante phases éruptives ayant été répertoriées depuis 1586. La dernière éruption s'est déroulée début 2021 avec l'émission de coulées de lave et une activité explosive strombolienne dans le petit cône de scories formée dans l'immense cratère sommital (caldera de 2 km de diamètre).

Du 16ème au 19ème Siècle les éruptions furent plus violentes, la présence d'un lac dans la caldera sommitale ayant provoqué de très violentes explosions phréato-magmatiques à l'origine d'immenses panaches de cendres et de coulées de boue (lahars) meurtrières.

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En éruption
Indonésie
Semeru

Avec ses 3676m d'altitude, c’est le plus haut volcan de Java. Son activité explosive (bien visible depuis le rebord de la caldeira du Tengger) est quasi permanente depuis 1967. Elle se caractérise par de violentes

explosions de type vulcanien, très chargées en cendres, éjectant souvent de gros blocs de lave anguleux particulièrement dangereux. Lorsque son activité s’intensifie, elle peut occasionner des coulées de laves visqueuses et des nuées ardentes sur ses flancs sud et sud-est.

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Actif
Ethiopie
Erta Ale
Situé au cœur de la dépression de l'Afar, en Éthiopie, l'Erta Ale domine le paysage désertique et aride du désert du Danakil, dans le nord-est du pays. La dépression de l'Afar est une vaste région géologiquement active, où trois plaques tectoniques se séparent, formant une triple jonction. L'Erta Ale se trouve dans la zone désertique de la dépression, à proximité de la frontière érythréenne. Cette région est l'un des endroits les plus chauds et les plus inhospitaliers de la planète, avec des températures dépassant fréquemment les 45 °C.

L'Erta Ale est un volcan-bouclier à faible pente, caractéristique des volcans construits par des coulées de lave fluides. Il atteint une altitude de 613 mètres au-dessus du niveau de la mer. Son nom signifie « montagne fumante » en langue afar, un nom bien mérité puisque le volcan abrite l'un des rares lacs de lave permanents au monde. Le volcan possède une caldera sommitale d'environ 1,6 km sur 0,7 km de largeur.

À l'intérieur de cette caldera, deux cratères principaux renferment périodiquement des lacs de lave actifs. Le cratère sud, le plus petit des deux, abrite le lac de lave principal, tandis que le cratère nord est également le théâtre de gros épanchements de magma formant des coulées de lave éphémères. Le lac de lave, constamment en mouvement et alimenté par une remontée continue de magma, peut varier en taille et en niveau selon l'activité volcanique, offrant parfois des visions spectaculaires de fontaines et de projections de lave.

L'activité volcanique de l'Erta Ale est le résultat de la tectonique divergente de la région, liée à l'ouverture de la vallée du Grand Rift. Les laves sont principalement basaltiques, une caractéristique commune des volcans-boucliers.

L'Erta Ale est en activité continue depuis au moins le début du 20ème siècle. Le volcan est connu pour ses éruptions effusives, avec des coulées de lave s'échappant parfois de fissures latérales. Les lacs de lave sommitaux varient en intensité et en niveau au fil des années.

Les principales éruptions récentes incluent celles de 2005, 2008, 2017, et plus récemment en janvier 2022. L'éruption de 2017 a été particulièrement intense, provoquant le débordement du lac de lave et des coulées s'étendant jusqu'à 20 km du cratère. Elle a également déplacé plusieurs centaines de personnes vivant dans des villages environnants.

L'éruption de janvier 2022 a vu le lac de lave principal se déverser hors de la caldera, formant des coulées spectaculaires.

L'Erta Ale est une destination prisée des volcanologues, des géologues et des voyageurs en quête d'aventure extrême. Cependant, son accès est difficile en raison du climat et de l'isolement de la région.

Malgré les défis logistiques et le climat difficile, une visite de l'Erta Ale est une expérience unique et inoubliable, offrant un aperçu rare de l'une des forces les plus puissantes de la nature.

L'accès au sommet du volcan peut être difficile en raison du terrain escarpé et instable, mais une fois là-haut, les visiteurs sont récompensés par une vue à couper le souffle sur le cratère bouillonnant et les paysages lunaires environnants. 

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Situé au cœur de la dépression de l'Afar, en Éthiopie, l'Erta Ale domine le paysage désertique et aride du désert du Danakil, dans le nord-est du pays. La dépression de l'Afar est une vaste région géologiquement active, où trois plaques tectoniques se séparent, formant une triple jonction. L'Erta Ale se trouve dans la zone désertique de la dépression, à proximité de la frontière érythréenne. Cette région est l'un des endroits les plus chauds et les plus inhospitaliers de la planète, avec des températures dépassant fréquemment les 45 °C.

L'Erta Ale est un volcan-bouclier à faible pente, caractéristique des volcans construits par des coulées de lave fluides. Il atteint une altitude de 613 mètres au-dessus du niveau de la mer. Son nom signifie « montagne fumante » en langue afar, un nom bien mérité puisque le volcan abrite l'un des rares lacs de lave permanents au monde. Le volcan possède une caldera sommitale d'environ 1,6 km sur 0,7 km de largeur.

À l'intérieur de cette caldera, deux cratères principaux renferment périodiquement des lacs de lave actifs. Le cratère sud, le plus petit des deux, abrite le lac de lave principal, tandis que le cratère nord est également le théâtre de gros épanchements de magma formant des coulées de lave éphémères. Le lac de lave, constamment en mouvement et alimenté par une remontée continue de magma, peut varier en taille et en niveau selon l'activité volcanique, offrant parfois des visions spectaculaires de fontaines et de projections de lave.

L'activité volcanique de l'Erta Ale est le résultat de la tectonique divergente de la région, liée à l'ouverture de la vallée du Grand Rift. Les laves sont principalement basaltiques, une caractéristique commune des volcans-boucliers.

L'Erta Ale est en activité continue depuis au moins le début du 20ème siècle. Le volcan est connu pour ses éruptions effusives, avec des coulées de lave s'échappant parfois de fissures latérales. Les lacs de lave sommitaux varient en intensité et en niveau au fil des années.

Les principales éruptions récentes incluent celles de 2005, 2008, 2017, et plus récemment en janvier 2022. L'éruption de 2017 a été particulièrement intense, provoquant le débordement du lac de lave et des coulées s'étendant jusqu'à 20 km du cratère. Elle a également déplacé plusieurs centaines de personnes vivant dans des villages environnants.

L'éruption de janvier 2022 a vu le lac de lave principal se déverser hors de la caldera, formant des coulées spectaculaires.

L'Erta Ale est une destination prisée des volcanologues, des géologues et des voyageurs en quête d'aventure extrême. Cependant, son accès est difficile en raison du climat et de l'isolement de la région.

Malgré les défis logistiques et le climat difficile, une visite de l'Erta Ale est une expérience unique et inoubliable, offrant un aperçu rare de l'une des forces les plus puissantes de la nature.

L'accès au sommet du volcan peut être difficile en raison du terrain escarpé et instable, mais une fois là-haut, les visiteurs sont récompensés par une vue à couper le souffle sur le cratère bouillonnant et les paysages lunaires environnants. 

Prochain départ :
Actif
Ethiopie
Dallol
Le site volcanique Dallol, situé dans la dépression de l'Afar au nord-est de l'Éthiopie, est une merveille géologique et volcanique. Au beau milieu du désert du Danakil, l'un des endroits les plus chauds et les plus bas du monde (-120m au dessous du niveau de la mer), il se trouve à environ 100 km à l'est de la ville de Mekele. Cette région, connue sous le nom de "Triangle de l'Afar", fait partie de la vallée du Grand Rift africain, où la plaque africaine et la plaque arabique divergent, entraînant une activité tectonique et volcanique intense.

Les paysages environnants sont dominés par des plaines arides, des montagnes de sel et des cratères volcaniques, notamment le célèbre Erta Ale. Le site volcanique Dallol est également entouré par des formations géologiques impressionnantes, dont un canyon de sel et d’immenses étendues de sel blanc scintillant.

Le Dallol n'est pas un volcan conventionnel sous la forme d'un cône, mais plutôt une structure volcanique complexe appelée maar, résultant d'une éruption phréatomagmatique (interaction entre magma et eau souterraine).

Le cratère principal forme un bassin ovale peu profond, rempli de dépôts minéraux colorés, s'étendant sur environ 1,5 km de diamètre.

Les eaux géothermales riches en minéraux forment des dépôts colorés et des structures uniques telles que des terrasses de sel, des cônes d'évaporation et des mares d'acide. Les couleurs varient du jaune au vert en passant par l'orange en raison de la présence de soufre, de fer et d'autres minéraux. Plusieurs sources chaudes acides émergent du cratère, dégageant des vapeurs toxiques chargées de dioxyde de soufre, d'acide chlorhydrique et d'autres gaz volcaniques. Ces formations font de Dallol un paysage géothermique unique au monde.

La dernière éruption de Dallol a eu lieu en 1926, produisant un cratère d'explosion et des mares acides colorées. Depuis lors, l'activité s'est limitée à des phénomènes hydrothermaux et fumerolliens. Des émissions de gaz chauds et toxiques se poursuivent, accompagnées de bouillonnements dans les bassins acides.

Des tremblements de terre et des déformations de terrain ont également été observés, indiquant une activité tectonique et magmatique persistante sous la dépression de l'Afar. Les géologues considèrent la région comme une zone potentiellement active, avec le risque d'éruptions phréato-magmatiques futures.

Le Dallol est une destination fascinante mais exigeante pour les touristes aventuriers. L'accès se fait généralement depuis Semara, via une piste traversant le désert. Les véhicules 4x4 sont indispensables.

Il n'est pas possible d'accéder à un sommet spécifique, mais les zones d'observation principales comprennent des bassins colorés de soufre, de fer et d'acide ainsi que des fumerolles et des émanations de vapeur acide qui s’échappent de cheminées de sel plus ou moins importantes. 

Le Dallol n'est pas une excursion classique, mais une exploration de paysage extrême. La chaleur, les gaz toxiques et les structures fragiles représentent un défi, nécessitant une bonne condition physique, une bonne préparation et une acclimatation aux températures élevées.

Le Dallol, avec ses paysages surréalistes et ses phénomènes géothermaux uniques, est une destination incontournable pour les passionnés de géologie et d'aventure. Bien qu'il ne soit pas un volcan actif au sens classique, ses mares acides, ses dépôts minéraux colorés et ses fumerolles en font un spectacle naturel inoubliable.

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Le site volcanique Dallol, situé dans la dépression de l'Afar au nord-est de l'Éthiopie, est une merveille géologique et volcanique. Au beau milieu du désert du Danakil, l'un des endroits les plus chauds et les plus bas du monde (-120m au dessous du niveau de la mer), il se trouve à environ 100 km à l'est de la ville de Mekele. Cette région, connue sous le nom de "Triangle de l'Afar", fait partie de la vallée du Grand Rift africain, où la plaque africaine et la plaque arabique divergent, entraînant une activité tectonique et volcanique intense.

Les paysages environnants sont dominés par des plaines arides, des montagnes de sel et des cratères volcaniques, notamment le célèbre Erta Ale. Le site volcanique Dallol est également entouré par des formations géologiques impressionnantes, dont un canyon de sel et d’immenses étendues de sel blanc scintillant.

Le Dallol n'est pas un volcan conventionnel sous la forme d'un cône, mais plutôt une structure volcanique complexe appelée maar, résultant d'une éruption phréatomagmatique (interaction entre magma et eau souterraine).

Le cratère principal forme un bassin ovale peu profond, rempli de dépôts minéraux colorés, s'étendant sur environ 1,5 km de diamètre.

Les eaux géothermales riches en minéraux forment des dépôts colorés et des structures uniques telles que des terrasses de sel, des cônes d'évaporation et des mares d'acide. Les couleurs varient du jaune au vert en passant par l'orange en raison de la présence de soufre, de fer et d'autres minéraux. Plusieurs sources chaudes acides émergent du cratère, dégageant des vapeurs toxiques chargées de dioxyde de soufre, d'acide chlorhydrique et d'autres gaz volcaniques. Ces formations font de Dallol un paysage géothermique unique au monde.

La dernière éruption de Dallol a eu lieu en 1926, produisant un cratère d'explosion et des mares acides colorées. Depuis lors, l'activité s'est limitée à des phénomènes hydrothermaux et fumerolliens. Des émissions de gaz chauds et toxiques se poursuivent, accompagnées de bouillonnements dans les bassins acides.

Des tremblements de terre et des déformations de terrain ont également été observés, indiquant une activité tectonique et magmatique persistante sous la dépression de l'Afar. Les géologues considèrent la région comme une zone potentiellement active, avec le risque d'éruptions phréato-magmatiques futures.

Le Dallol est une destination fascinante mais exigeante pour les touristes aventuriers. L'accès se fait généralement depuis Semara, via une piste traversant le désert. Les véhicules 4x4 sont indispensables.

Il n'est pas possible d'accéder à un sommet spécifique, mais les zones d'observation principales comprennent des bassins colorés de soufre, de fer et d'acide ainsi que des fumerolles et des émanations de vapeur acide qui s’échappent de cheminées de sel plus ou moins importantes. 

Le Dallol n'est pas une excursion classique, mais une exploration de paysage extrême. La chaleur, les gaz toxiques et les structures fragiles représentent un défi, nécessitant une bonne condition physique, une bonne préparation et une acclimatation aux températures élevées.

Le Dallol, avec ses paysages surréalistes et ses phénomènes géothermaux uniques, est une destination incontournable pour les passionnés de géologie et d'aventure. Bien qu'il ne soit pas un volcan actif au sens classique, ses mares acides, ses dépôts minéraux colorés et ses fumerolles en font un spectacle naturel inoubliable.

Prochain départ :
Actif
Sicile
Panarea (Volcan immergé)
Le volcan immergé de Panarea est situé dans l’archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile, en Italie. Panarea, la plus petite des îles habitées de l’archipel, est entourée d’une série de petits îlots — Basiluzzo, Dattilo, Bottaro, Lisca Bianca, Lisca Nera et Panarelli — qui représentent les sommets émergés d’un ancien complexe volcanique beaucoup plus vaste. Sous la surface de la mer Tyrrhénienne s’étend en effet un grand édifice volcanique effondré dont les structures constituent l’un des systèmes hydrothermaux les plus actifs de Méditerranée.

Le volcan de Panarea est un édifice ancien appartenant au même arc volcanique que Stromboli et Vulcano. Il s’agit d’un volcan composite qui a subi, il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, une phase explosive majeure suivie de l’effondrement d’une grande partie de sa structure, créant une caldera sous-marine profonde.

L’activité actuelle n’est plus magmatique mais essentiellement hydrothermale : des fractures sous-marines libèrent en continu des bulles de gaz (principalement CO₂ et vapeur d’eau), des fluides chauds ainsi que des dépôts de soufre. Cette activité se concentre surtout entre les îlots de Dattilo, Lisca Bianca et Bottaro.

Les roches de Panarea sont principalement des rhyolites, des dacites et des trachytes, témoignant d’un volcanisme explosif ancien. Les dépôts pyroclastiques visibles sur l’île principale et les îlots montrent que Panarea a connu, par le passé, des éruptions violentes, dont les dernières véritables manifestations éruptives remontent à la préhistoire (environ 10 000 ans).

Même si aucune éruption magmatique n’a été enregistrée dans l’histoire récente, Panarea a connu des épisodes hydrothermaux importants.

Le plus notable s’est produit en 2002, lorsqu’un brusque accroissement d’émissions gazeuses sous-marines a provoqué une importante remontée de bulles, un réchauffement localisé de l’eau et de fortes concentrations de CO₂. Cet événement a temporairement perturbé la navigation et entraîné une surveillance renforcée par l’INGV, les scientifiques craignant un réveil plus énergique du système hydrothermal.

Depuis, l’activité demeure modérée mais persistante, offrant un témoignage vivant du volcanisme caché de Panarea.

Panarea et son volcan immergé constituent l’un des sites les plus spectaculaires de tout l’archipel pour les amateurs de nature, de géologie et de plongée.

Les visiteurs peuvent explorer :

  1. les zones de dégazage sous-marines, où d’innombrables bulles remontent en continu depuis le fond, créant l’impression de nager dans un jacuzzi naturel ;
  2. les îlots volcaniques, aux falaises abruptes et aux couleurs minérales caractéristiques ;
  3. les fonds marins, riches en posidonies, en dépôts sulfureux, en roches volcaniques sculptées par les gaz et en faune méditerranéenne attirée par les eaux enrichies en minéraux.

Les excursions en bateau autour de Panarea permettent d’observer les zones de fumerolles sous-marines à Bottaro ou Lisca Bianca, tandis que la plongée et le snorkeling offrent une expérience immersive unique au cœur de l’activité hydrothermale.

Panarea, avec son volcan aujourd’hui silencieux mais toujours vivant sous la mer, offre un mélange rare de beauté naturelle, de géologie spectaculaire et de tranquillité méditerranéenne qui séduit voyageurs, photographes et passionnés de volcanologie.

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Le volcan immergé de Panarea est situé dans l’archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile, en Italie. Panarea, la plus petite des îles habitées de l’archipel, est entourée d’une série de petits îlots — Basiluzzo, Dattilo, Bottaro, Lisca Bianca, Lisca Nera et Panarelli — qui représentent les sommets émergés d’un ancien complexe volcanique beaucoup plus vaste. Sous la surface de la mer Tyrrhénienne s’étend en effet un grand édifice volcanique effondré dont les structures constituent l’un des systèmes hydrothermaux les plus actifs de Méditerranée.

Le volcan de Panarea est un édifice ancien appartenant au même arc volcanique que Stromboli et Vulcano. Il s’agit d’un volcan composite qui a subi, il y a plusieurs dizaines de milliers d’années, une phase explosive majeure suivie de l’effondrement d’une grande partie de sa structure, créant une caldera sous-marine profonde.

L’activité actuelle n’est plus magmatique mais essentiellement hydrothermale : des fractures sous-marines libèrent en continu des bulles de gaz (principalement CO₂ et vapeur d’eau), des fluides chauds ainsi que des dépôts de soufre. Cette activité se concentre surtout entre les îlots de Dattilo, Lisca Bianca et Bottaro.

Les roches de Panarea sont principalement des rhyolites, des dacites et des trachytes, témoignant d’un volcanisme explosif ancien. Les dépôts pyroclastiques visibles sur l’île principale et les îlots montrent que Panarea a connu, par le passé, des éruptions violentes, dont les dernières véritables manifestations éruptives remontent à la préhistoire (environ 10 000 ans).

Même si aucune éruption magmatique n’a été enregistrée dans l’histoire récente, Panarea a connu des épisodes hydrothermaux importants.

Le plus notable s’est produit en 2002, lorsqu’un brusque accroissement d’émissions gazeuses sous-marines a provoqué une importante remontée de bulles, un réchauffement localisé de l’eau et de fortes concentrations de CO₂. Cet événement a temporairement perturbé la navigation et entraîné une surveillance renforcée par l’INGV, les scientifiques craignant un réveil plus énergique du système hydrothermal.

Depuis, l’activité demeure modérée mais persistante, offrant un témoignage vivant du volcanisme caché de Panarea.

Panarea et son volcan immergé constituent l’un des sites les plus spectaculaires de tout l’archipel pour les amateurs de nature, de géologie et de plongée.

Les visiteurs peuvent explorer :

  1. les zones de dégazage sous-marines, où d’innombrables bulles remontent en continu depuis le fond, créant l’impression de nager dans un jacuzzi naturel ;
  2. les îlots volcaniques, aux falaises abruptes et aux couleurs minérales caractéristiques ;
  3. les fonds marins, riches en posidonies, en dépôts sulfureux, en roches volcaniques sculptées par les gaz et en faune méditerranéenne attirée par les eaux enrichies en minéraux.

Les excursions en bateau autour de Panarea permettent d’observer les zones de fumerolles sous-marines à Bottaro ou Lisca Bianca, tandis que la plongée et le snorkeling offrent une expérience immersive unique au cœur de l’activité hydrothermale.

Panarea, avec son volcan aujourd’hui silencieux mais toujours vivant sous la mer, offre un mélange rare de beauté naturelle, de géologie spectaculaire et de tranquillité méditerranéenne qui séduit voyageurs, photographes et passionnés de volcanologie.

Prochain départ :
Sicile
Mont Fossa delle Felci
Le Monte Fossa delle Felci est situé sur l’île de Salina, au cœur de l’archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile. Avec ses 962 mètres d’altitude, il constitue le point culminant de l’ensemble de l’archipel. Le volcan domine l’île par sa silhouette conique caractéristique et forme, avec son voisin le Monte dei Porri, l’ossature volcanique principale de Salina, visible de très loin en mer.

D’un point de vue géologique, la Fossa delle Felci est un stratovolcan ancien, aujourd’hui éteint, formé par l’accumulation de coulées de lave épaisses et de dépôts pyroclastiques émis au cours de son activité. Son édifice, fortement érodé, témoigne d’un volcanisme explosif typique des arcs méditerranéens, caractérisé par des laves andésitiques et trachyandésitiques. Le sommet abrite un large cratère, aujourd’hui comblé et recouvert d’une végétation dense qui lui a donné son nom : fossa delle felci signifie « fosse des fougères », en référence aux fougères géantes qui prospèrent dans le cratère.

L’histoire éruptive du Monte Fossa delle Felci est ancienne : les volcanologues estiment que sa dernière activité remonte à plus de 13 000 ans, ce qui en fait l’un des volcans les plus âgés et les plus stabilisés de l’archipel. Depuis cette période, aucune éruption n’a été enregistrée, et l’île a évolué sous l’effet de l’érosion, donnant naissance à des reliefs arrondis, à des vallées profondes et à un manteau végétal exceptionnellement riche. Salina est aujourd’hui l’île la plus verte des Îles Éoliennes, et cet ancien volcan en est l’un des principaux responsables.

Sur le plan touristique, le Monte Fossa delle Felci est une destination prisée pour la randonnée et l’observation de la nature. Le sentier qui mène au sommet traverse une succession de paysages variés : maquis méditerranéen, forêts de chênes verts et de pins, puis fougères géantes à l’approche du cratère. Depuis le sommet, les randonneurs peuvent profiter de panoramas spectaculaires sur l’ensemble de l’archipel : Stromboli au nord-est, Lipari et Vulcano au sud, et Filicudi et Alicudi à ouest. Le calme, la fraîcheur et la richesse botanique font de cette ascension l’une des plus belles expériences naturelles des Îles Éoliennes, idéale pour les amateurs de marche, de faune et de flore méditerranéennes.

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Le Monte Fossa delle Felci est situé sur l’île de Salina, au cœur de l’archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile. Avec ses 962 mètres d’altitude, il constitue le point culminant de l’ensemble de l’archipel. Le volcan domine l’île par sa silhouette conique caractéristique et forme, avec son voisin le Monte dei Porri, l’ossature volcanique principale de Salina, visible de très loin en mer.

D’un point de vue géologique, la Fossa delle Felci est un stratovolcan ancien, aujourd’hui éteint, formé par l’accumulation de coulées de lave épaisses et de dépôts pyroclastiques émis au cours de son activité. Son édifice, fortement érodé, témoigne d’un volcanisme explosif typique des arcs méditerranéens, caractérisé par des laves andésitiques et trachyandésitiques. Le sommet abrite un large cratère, aujourd’hui comblé et recouvert d’une végétation dense qui lui a donné son nom : fossa delle felci signifie « fosse des fougères », en référence aux fougères géantes qui prospèrent dans le cratère.

L’histoire éruptive du Monte Fossa delle Felci est ancienne : les volcanologues estiment que sa dernière activité remonte à plus de 13 000 ans, ce qui en fait l’un des volcans les plus âgés et les plus stabilisés de l’archipel. Depuis cette période, aucune éruption n’a été enregistrée, et l’île a évolué sous l’effet de l’érosion, donnant naissance à des reliefs arrondis, à des vallées profondes et à un manteau végétal exceptionnellement riche. Salina est aujourd’hui l’île la plus verte des Îles Éoliennes, et cet ancien volcan en est l’un des principaux responsables.

Sur le plan touristique, le Monte Fossa delle Felci est une destination prisée pour la randonnée et l’observation de la nature. Le sentier qui mène au sommet traverse une succession de paysages variés : maquis méditerranéen, forêts de chênes verts et de pins, puis fougères géantes à l’approche du cratère. Depuis le sommet, les randonneurs peuvent profiter de panoramas spectaculaires sur l’ensemble de l’archipel : Stromboli au nord-est, Lipari et Vulcano au sud, et Filicudi et Alicudi à ouest. Le calme, la fraîcheur et la richesse botanique font de cette ascension l’une des plus belles expériences naturelles des Îles Éoliennes, idéale pour les amateurs de marche, de faune et de flore méditerranéennes.

Prochain départ :
Sicile
Monte della Guardia
Le Monte della Guardia se situe à l’extrémité sud-ouest de l’île de Lipari, dans l’archipel des Îles Éoliennes. Dominant le hameau de Pianoconte et faisant face à Vulcano, il forme avec le Monte San Angelo la partie la plus élevée de ce secteur de l’île, offrant une vue très étendue sur le canal de Vulcano et les côtes escarpées du sud de Lipari.

D’un point de vue géologique, le Monte della Guardia appartient à l’un des complexes volcaniques anciens de Lipari, constitués principalement d’épanchements rhyolitiques et dômes de lave mis en place au cours d’une activité intense entre le Pléistocène moyen et supérieur. Son édifice, aujourd’hui largement érodé, résulte d’un empilement de coulées visqueuses, de dépôts pyroclastiques et de produits fumerolliens, témoignant d’un volcanisme explosif mais aussi effusif caractéristique de la dynamique éolienne.

Sur le plan volcanologique, il n’existe aucune éruption historique directement associée au Monte della Guardia qui est donc considéré comme un volcan éteint, dont les dernières manifestations remontent à plusieurs dizaines de milliers d’années.

Sur le plan touristique, le Monte della Guardia est un site apprécié pour ses panoramas spectaculaires et son atmosphère sauvage. Une piste et plusieurs sentiers permettent d’atteindre son cratère, d’où l’on bénéficie d’une vue remarquable sur Vulcano, la côte méridionale de Lipari, les falaises basaltiques de Valle Muria et Filicudi–Alicudi à l’ouest. C’est un lieu idéal pour la randonnée, l’observation géologique et la photographie, offrant une immersion dans un paysage volcanique ancien et préservé.

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Le Monte della Guardia se situe à l’extrémité sud-ouest de l’île de Lipari, dans l’archipel des Îles Éoliennes. Dominant le hameau de Pianoconte et faisant face à Vulcano, il forme avec le Monte San Angelo la partie la plus élevée de ce secteur de l’île, offrant une vue très étendue sur le canal de Vulcano et les côtes escarpées du sud de Lipari.

D’un point de vue géologique, le Monte della Guardia appartient à l’un des complexes volcaniques anciens de Lipari, constitués principalement d’épanchements rhyolitiques et dômes de lave mis en place au cours d’une activité intense entre le Pléistocène moyen et supérieur. Son édifice, aujourd’hui largement érodé, résulte d’un empilement de coulées visqueuses, de dépôts pyroclastiques et de produits fumerolliens, témoignant d’un volcanisme explosif mais aussi effusif caractéristique de la dynamique éolienne.

Sur le plan volcanologique, il n’existe aucune éruption historique directement associée au Monte della Guardia qui est donc considéré comme un volcan éteint, dont les dernières manifestations remontent à plusieurs dizaines de milliers d’années.

Sur le plan touristique, le Monte della Guardia est un site apprécié pour ses panoramas spectaculaires et son atmosphère sauvage. Une piste et plusieurs sentiers permettent d’atteindre son cratère, d’où l’on bénéficie d’une vue remarquable sur Vulcano, la côte méridionale de Lipari, les falaises basaltiques de Valle Muria et Filicudi–Alicudi à l’ouest. C’est un lieu idéal pour la randonnée, l’observation géologique et la photographie, offrant une immersion dans un paysage volcanique ancien et préservé.

Prochain départ :
Costa Rica
Laguna Hule
La Laguna Hule est située dans le nord du Costa Rica, dans la province d’Alajuela. Elle se trouve à proximité du volcan Poás, à environ 11 kilomètres au nord de ce dernier, dans une zone montagneuse caractéristique des hauts plateaux volcaniques du pays. La région est couverte de forêts tropicales humides denses, offrant un environnement naturel préservé et riche en biodiversité. La Laguna Hule fait partie d’un ensemble de trois lacs cratèriques Laguna Hule, Laguna Congo et Laguna Bosque Alegre qui occupent une vaste dépression volcanique. Ces lacs présentent des eaux calmes aux teintes vert émeraude, et leurs rives abruptes, souvent recouvertes de végétation luxuriante, créent des micro-écosystèmes uniques.

D’un point de vue géologique, la dépression qui accueille ces lacs est une caldera de type maar, formée il y a environ 3000 ans par une explosion phréatomagmatique lorsque le magma est entré en contact avec les nappes phréatiques. Les trois lacs occupent ce cratère fragmenté par des reliefs volcaniques internes, vestiges d’anciennes structures secondaires. Les roches entourant les lacs sont principalement basaltiques et andésitiques, témoignages d’éruptions de type strombolien à vulcanien. Les sédiments du fond de la Laguna Hule révèlent la présence de traces de CO₂ suggère une activité volcanique souterraine faible mais persistante. Les archives historiques et géologiques indiquent que le volcan n’a connu que des éruptions limitées, essentiellement locales et ponctuelles, sans impact majeur sur les populations environnantes, et que son activité actuelle se limite à des phénomènes géochimiques discrets.

La Laguna Hule et ses lacs associés constituent une destination attrayante pour les amateurs de nature et de randonnée. Le site est inclus dans le Bosque Alegre Wildlife Refuge, une zone protégée qui garantit un environnement préservé. Les sentiers permettent de découvrir les trois lacs sous différents angles, chacun présentant un caractère distinct : certaines rives sont entourées de marécages et de forêts denses, d’autres offrent des zones ouvertes propices à la photographie et à l’observation de la faune. La biodiversité y est riche : oiseaux tropicaux, singes hurleurs et amphibiens endémiques abondent dans cette forêt humide. Les visiteurs peuvent s’adonner à la randonnée et à la photographie ou à l’exploration géologique, profitant d’une immersion complète au cœur d’un paysage volcanique ancien. Ce site reste relativement peu fréquenté, offrant une expérience authentique et paisible, loin des circuits touristiques classiques, dans un cadre naturel spectaculaire où l’histoire volcanique et la richesse écologique se dévoilent à chaque pas.

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La Laguna Hule est située dans le nord du Costa Rica, dans la province d’Alajuela. Elle se trouve à proximité du volcan Poás, à environ 11 kilomètres au nord de ce dernier, dans une zone montagneuse caractéristique des hauts plateaux volcaniques du pays. La région est couverte de forêts tropicales humides denses, offrant un environnement naturel préservé et riche en biodiversité. La Laguna Hule fait partie d’un ensemble de trois lacs cratèriques Laguna Hule, Laguna Congo et Laguna Bosque Alegre qui occupent une vaste dépression volcanique. Ces lacs présentent des eaux calmes aux teintes vert émeraude, et leurs rives abruptes, souvent recouvertes de végétation luxuriante, créent des micro-écosystèmes uniques.

D’un point de vue géologique, la dépression qui accueille ces lacs est une caldera de type maar, formée il y a environ 3000 ans par une explosion phréatomagmatique lorsque le magma est entré en contact avec les nappes phréatiques. Les trois lacs occupent ce cratère fragmenté par des reliefs volcaniques internes, vestiges d’anciennes structures secondaires. Les roches entourant les lacs sont principalement basaltiques et andésitiques, témoignages d’éruptions de type strombolien à vulcanien. Les sédiments du fond de la Laguna Hule révèlent la présence de traces de CO₂ suggère une activité volcanique souterraine faible mais persistante. Les archives historiques et géologiques indiquent que le volcan n’a connu que des éruptions limitées, essentiellement locales et ponctuelles, sans impact majeur sur les populations environnantes, et que son activité actuelle se limite à des phénomènes géochimiques discrets.

La Laguna Hule et ses lacs associés constituent une destination attrayante pour les amateurs de nature et de randonnée. Le site est inclus dans le Bosque Alegre Wildlife Refuge, une zone protégée qui garantit un environnement préservé. Les sentiers permettent de découvrir les trois lacs sous différents angles, chacun présentant un caractère distinct : certaines rives sont entourées de marécages et de forêts denses, d’autres offrent des zones ouvertes propices à la photographie et à l’observation de la faune. La biodiversité y est riche : oiseaux tropicaux, singes hurleurs et amphibiens endémiques abondent dans cette forêt humide. Les visiteurs peuvent s’adonner à la randonnée et à la photographie ou à l’exploration géologique, profitant d’une immersion complète au cœur d’un paysage volcanique ancien. Ce site reste relativement peu fréquenté, offrant une expérience authentique et paisible, loin des circuits touristiques classiques, dans un cadre naturel spectaculaire où l’histoire volcanique et la richesse écologique se dévoilent à chaque pas.

Prochain départ :
Nicaragua
Cosigüina
Prochain départ :
En éruption
Tanzanie
Ol Doinyo Lengaï
1880 — activité signalée dans les chroniques historiques (début de la série d’observations modernes).
  • 1917 — éruption explosive documentée.
  • 1940–1941 — épisodes explosifs rapportés.
  • 1966–1967 — période d’activité explosive notable.
  • 1983–1987 et années suivantes — activité variable documentée (observations, petites coulées, émissions).
  • 2007–2008 — phase éruptive importante ayant affecté le plancher sommital et produit des émissions notables observées par les scientifiques sur place.
  • Période post-2008 à aujourd’hui — activité sporadique, périodes d’émission thermique intermittente, essaims sismiques et détections de variations de déformation ; les études récentes notent des signatures thermiques et des phases sporadiques d’augmentation d’activité, sans qu’un cycle stable de grande éruption continue soit permanent.
  • Ol Doinyo Lengai attire les géologues et les amateurs d’aventure pour son caractère unique (natrocarbonatite) et les paysages du Rift (proximité du lac Natron). L’observation des coulées fraîches dans le cratère sommitale (lorsque l’activité le permet) est un spectacle rare.

    L’ascension est exigeante : la plupart des tours partent de nuit pour atteindre le sommet au lever du jour (ou de nuit si l’on veut observer l’incandescence). Compter généralement 6–7 heures d'ascension selon l’itinéraire, le guide et le point de départ. Le sentier comporte des pentes raides et des sections de cendres ou de pierres glissantes.

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    Le volcan Ol Doinyo Lengai (2 960 m) se situe dans le nord de la Tanzanie, à la marge sud du lac Natron, dans la région d’Arusha, au sein de la branche est du Rift est-africain. Il domine le paysage aride environnant et se trouve à environ 120 km au nord-ouest de la ville d’Arusha. Son cône se dresse très nettement au-dessus de la dépression du Rift.

    Ol Doinyo Lengai apparaît comme un cône relativement symétrique, formé de cratères sommitaux et de petits hornitos sur le plancher du cratère nord, où se concentrent les coulées récentes. Les pentes sont couvertes de dépôts clairs (laves carbonatitiques altérées) qui contrastent souvent avec le sol environnant, la présence de carbonatites fraîchement émises donne aux coulées récentes une teinte sombre qui s’altère ensuite rapidement en teintes claires. La caldera sommitale et les structures de surface témoignent d’une histoire faite d’épisodes explosifs et effusifs.

    Ol Doinyo Lengai est lié à la dynamique du Rift est-africain. Il est classé comme un stratovolcan complexe mais se distingue par la production unique de laves carbonatitiques (plus précisément natrocarbonatites), un type de magma extrêmement rare sur Terre. Contrairement aux laves silicatées (basaltes, andésites), les laves de Lengai sont riches en carbonates alcalins (sodium, potassium) ; elles ont une viscosité très faible et des températures d’émission beaucoup plus basses (≈ 480–590 °C) que les laves basiques habituelles, ce qui confère aux coulées un comportement fluide et un aspect particulier. À l’émission, elles peuvent paraître sombres puis, en s’altérant, blanchissent rapidement. Ce phénomène fait d’Ol Doinyo Lengai l’unique volcan actif au monde à produire de la natrocarbonatite observable en surface.

    Le volcan présente une alternance d’éruptions effusives (écoulement de natrocarbonatite très fluide dans le cratère) et d’épisodes explosifs plus classiques. Les épisodes explosifs récents sont généralement associés à des émissions de téphra.

    Les nombreuses éruptions depuis la fin du XIXᵉ siècle comptent parmi les épisodes les plus marquants :

    1. 1880 — activité signalée dans les chroniques historiques (début de la série d’observations modernes).
    2. 1917 — éruption explosive documentée.
    3. 1940–1941 — épisodes explosifs rapportés.
    4. 1966–1967 — période d’activité explosive notable.
    5. 1983–1987 et années suivantes — activité variable documentée (observations, petites coulées, émissions).
    6. 2007–2008 — phase éruptive importante ayant affecté le plancher sommital et produit des émissions notables observées par les scientifiques sur place.
    7. Période post-2008 à aujourd’hui — activité sporadique, périodes d’émission thermique intermittente, essaims sismiques et détections de variations de déformation ; les études récentes notent des signatures thermiques et des phases sporadiques d’augmentation d’activité, sans qu’un cycle stable de grande éruption continue soit permanent.

    Ol Doinyo Lengai attire les géologues et les amateurs d’aventure pour son caractère unique (natrocarbonatite) et les paysages du Rift (proximité du lac Natron). L’observation des coulées fraîches dans le cratère sommitale (lorsque l’activité le permet) est un spectacle rare.

    L’ascension est exigeante : la plupart des tours partent de nuit pour atteindre le sommet au lever du jour (ou de nuit si l’on veut observer l’incandescence). Compter généralement 6–7 heures d'ascension selon l’itinéraire, le guide et le point de départ. Le sentier comporte des pentes raides et des sections de cendres ou de pierres glissantes.

    Prochain départ :
    Tanzanie
    Ngorongoro
    Le Ngorongoro est une vaste caldera volcanique située dans le nord de la Tanzanie, au cœur de la Rift Valley orientale, dans la région d'Arusha, à 180 km à l'ouest de la ville d'Arusha. Il fait partie de la Zone de Conservation de Ngorongoro (8 292 km²), adjacente au Parc National du Serengeti et au Parc National du Lac Manyara, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1979.

    La caldera, l'une des plus plus grandes intactes au monde, a un diamètre de 19 à 22 km et descend de 400 à 600 m vers un fond plat de 1 800 m d’altitude. Ses rebords, boisés d’acacias et de figuiers, culminent entre 2 200 et 2 400 m. Le fond est une mosaïque de savane, marécages, forêt et lac alcalin (Lac Magadi), créant un microclimat humide favorisant une biodiversité exceptionnelle.

    Le Ngorongoro est une caldera formée par l’effondrement d’un ancien stratovolcan géant, faisant partie du complexe volcanique des hauts plateaux, un alignement de huit volcans éteints ou dormants le long de la Rift Valley orientale.

    La caldera d’effondrement actuelle montre des parois composées de strates de laves solidifiées, téphras et dépôts pyroclastiques, témoignant d’une activité explosive. Sa formation remonte à la fin du Pliocène et au début du Pléistocène, il y a environ 2 à 3 millions d’années, lorsqu’un volcan massif, comparable au Kilimandjaro, a explosé avant de s’effondrer, créant la dépression. Les roches dominantes sont trachytes, rhyolites et phonolites alcalines, avec des basaltes oliviniques à la base. Des cratères subsidiaires comme Olmoti (nord) et Empakaai (est, profond de 300 m) complètent le paysage.

    Aucune activité hydrothermale ou fumerolienne n’est observée aujourd’hui, mais des sources chaudes et des dépôts sodiques trahissent une chaleur géothermique résiduelle. La caldera est fertile grâce à l’altération des cendres volcaniques. Le Ngorongoro est considéré comme éteint, avec une activité sismique minime liée au Rift et aucune éruption depuis sa formation. Le volcan voisin Ol Doinyo Lengai, actif, dépose occasionnellement des cendres carbonatitiques, enrichissant les sols. Les principaux risques sont des glissements de terrain, inondations et tremblements de terre, mais aucune éruption explosive n’est attendue.

    Chronologie volcanologique synthétique :

    1. 2,5 millions d’années : éruption cataclysmique (VEI 7+) du proto-volcan Ngorongoro, suivie de l’effondrement caldérique.
    2. 2–1,5 million d’années : éruptions subsidiaires post-caldera, formation de dômes et cratères voisins (Olmoti, Empakaai).
    3. <1 million d’années : aucune éruption ; cendres récentes proviennent du voisin Ol Doinyo Lengai.

    Le Ngorongoro attire plus de 500 000 visiteurs par an. La caldera abrite une faune dense : lions, éléphants, rhinocéros noirs, buffles, zèbres, gnous, hyènes, léopards et plus de 500 espèces d’oiseaux. Les visiteurs explorent le fond en 4x4 sur des pistes escarpées, avec des excursions guidées limitées pour réduire l’impact environnemental.

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    Le Ngorongoro est une vaste caldera volcanique située dans le nord de la Tanzanie, au cœur de la Rift Valley orientale, dans la région d'Arusha, à 180 km à l'ouest de la ville d'Arusha. Il fait partie de la Zone de Conservation de Ngorongoro (8 292 km²), adjacente au Parc National du Serengeti et au Parc National du Lac Manyara, inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1979.

    La caldera, l'une des plus plus grandes intactes au monde, a un diamètre de 19 à 22 km et descend de 400 à 600 m vers un fond plat de 1 800 m d’altitude. Ses rebords, boisés d’acacias et de figuiers, culminent entre 2 200 et 2 400 m. Le fond est une mosaïque de savane, marécages, forêt et lac alcalin (Lac Magadi), créant un microclimat humide favorisant une biodiversité exceptionnelle.

    Le Ngorongoro est une caldera formée par l’effondrement d’un ancien stratovolcan géant, faisant partie du complexe volcanique des hauts plateaux, un alignement de huit volcans éteints ou dormants le long de la Rift Valley orientale.

    La caldera d’effondrement actuelle montre des parois composées de strates de laves solidifiées, téphras et dépôts pyroclastiques, témoignant d’une activité explosive. Sa formation remonte à la fin du Pliocène et au début du Pléistocène, il y a environ 2 à 3 millions d’années, lorsqu’un volcan massif, comparable au Kilimandjaro, a explosé avant de s’effondrer, créant la dépression. Les roches dominantes sont trachytes, rhyolites et phonolites alcalines, avec des basaltes oliviniques à la base. Des cratères subsidiaires comme Olmoti (nord) et Empakaai (est, profond de 300 m) complètent le paysage.

    Aucune activité hydrothermale ou fumerolienne n’est observée aujourd’hui, mais des sources chaudes et des dépôts sodiques trahissent une chaleur géothermique résiduelle. La caldera est fertile grâce à l’altération des cendres volcaniques. Le Ngorongoro est considéré comme éteint, avec une activité sismique minime liée au Rift et aucune éruption depuis sa formation. Le volcan voisin Ol Doinyo Lengai, actif, dépose occasionnellement des cendres carbonatitiques, enrichissant les sols. Les principaux risques sont des glissements de terrain, inondations et tremblements de terre, mais aucune éruption explosive n’est attendue.

    Chronologie volcanologique synthétique :

    1. 2,5 millions d’années : éruption cataclysmique (VEI 7+) du proto-volcan Ngorongoro, suivie de l’effondrement caldérique.
    2. 2–1,5 million d’années : éruptions subsidiaires post-caldera, formation de dômes et cratères voisins (Olmoti, Empakaai).
    3. <1 million d’années : aucune éruption ; cendres récentes proviennent du voisin Ol Doinyo Lengai.

    Le Ngorongoro attire plus de 500 000 visiteurs par an. La caldera abrite une faune dense : lions, éléphants, rhinocéros noirs, buffles, zèbres, gnous, hyènes, léopards et plus de 500 espèces d’oiseaux. Les visiteurs explorent le fond en 4x4 sur des pistes escarpées, avec des excursions guidées limitées pour réduire l’impact environnemental.

    Prochain départ :
    En éruption
    Equateur
    Reventador
    Le volcan Reventador est un stratovolcan actif situé dans la partie orientale des Andes équatoriennes, dans la province de Napo, au cœur de la forêt tropicale humide de l’Amazonie. Il se trouve à environ 90 km à l’est de Quito et à 15 km au nord de la ville de Reventador. Le volcan fait partie de la ceinture volcanique des Andes orientales, un segment actif de la Cordillère équatorienne marqué par la subduction de la plaque océanique de Nazca sous la plaque Sud-américaine.

    Le Reventador présente un profil élancé et conique, typique des stratovolcans andésitiques, souvent masqué par des nuages et la végétation dense sur ses flancs inférieurs. Son sommet culmine à 3 562 m, tandis que les flancs sont couverts de forêts tropicales humides. Le cratère sommital est partiellement ouvert vers l’est, facilitant l’écoulement des coulées pyroclastiques et des lahars vers la vallée amazonienne.

    Le Reventador est un stratovolcan andésitique à basalt-andésitique, combinant volcanisme explosif et effusif. Il repose sur un substrat complexe de dépôts volcaniques plus anciens, comprenant coulées de lave, téphras et lahars issus d’éruptions du Pléistocène et de l’Holocène. Toujours en croissance, le volcan présente une activité fréquente qui façonne son sommet et ses flancs. Les matériaux émis incluent cendres fines, ponces, blocs volcaniques et coulées de lave visqueuse, alternant explosions violentes et phases effusives plus calmes.

    Les éruptions produisent souvent des colonnes éruptives de 5 à 10 km de hauteur, des coulées pyroclastiques rapides et des lahars destructeurs, favorisés par la végétation dense et l’humidité persistante. Le volcan présente également des sources thermales et des fumerolles sommitales, témoignant d’une activité hydrothermale continue.


    Chronologie des éruptions historiques majeures :

    1. 1541–1600 : premières mentions dans les chroniques espagnoles de rejets de cendres et coulées de lave importantes.
    2. 1773–1790 : éruption explosive majeure avec dépôts de cendres sur plusieurs dizaines de kilomètres et lahars affectant les vallées adjacentes.
    3. Depuis 2000 : activité continue avec panaches de cendres, coulées de lave et explosions fréquentes ; épisodes majeurs en 2002, 2008 et 2012, avec colonnes atteignant 10 km.
    4. 2020–2023 : explosions modérées, panaches de cendres et émissions de lave visqueuse sur le sommet.

    Le volcan reste hautement actif et est surveillé par l’Instituto Geofísico de la Escuela Politécnica Nacional de Quito en raison de son potentiel explosif et des risques liés aux coulées pyroclastiques et lahars.


    Le Reventador est une destination phare pour les circuits volcaniques d’exploration, offrant une immersion complète dans un environnement tropical et montagneux spectaculaire. Accessible depuis Quito ou Lago Agrio via routes locales et pistes forestières, l’approche finale se fait à pied ou en véhicule tout-terrain vers des points de vue sécurisés.

    L’activité constante du volcan offre des spectacles uniques : colonnes de cendres, coulées de lave incandescentes nocturnes et contraste saisissant entre la végétation dense et les roches sombres. Les photographes et amateurs de volcanologie peuvent observer en toute sécurité un volcan andésitique actif dans son cadre naturel intact.

    Pour les voyageurs passionnés, Reventador illustre parfaitement le dynamisme tectonique des Andes et la puissance spectaculaire des volcans actifs d’Équateur, offrant une expérience inoubliable mêlant aventure, découverte scientifique et immersion dans la nature tropicale.

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    Le volcan Reventador est un stratovolcan actif situé dans la partie orientale des Andes équatoriennes, dans la province de Napo, au cœur de la forêt tropicale humide de l’Amazonie. Il se trouve à environ 90 km à l’est de Quito et à 15 km au nord de la ville de Reventador. Le volcan fait partie de la ceinture volcanique des Andes orientales, un segment actif de la Cordillère équatorienne marqué par la subduction de la plaque océanique de Nazca sous la plaque Sud-américaine.

    Le Reventador présente un profil élancé et conique, typique des stratovolcans andésitiques, souvent masqué par des nuages et la végétation dense sur ses flancs inférieurs. Son sommet culmine à 3 562 m, tandis que les flancs sont couverts de forêts tropicales humides. Le cratère sommital est partiellement ouvert vers l’est, facilitant l’écoulement des coulées pyroclastiques et des lahars vers la vallée amazonienne.

    Le Reventador est un stratovolcan andésitique à basalt-andésitique, combinant volcanisme explosif et effusif. Il repose sur un substrat complexe de dépôts volcaniques plus anciens, comprenant coulées de lave, téphras et lahars issus d’éruptions du Pléistocène et de l’Holocène. Toujours en croissance, le volcan présente une activité fréquente qui façonne son sommet et ses flancs. Les matériaux émis incluent cendres fines, ponces, blocs volcaniques et coulées de lave visqueuse, alternant explosions violentes et phases effusives plus calmes.

    Les éruptions produisent souvent des colonnes éruptives de 5 à 10 km de hauteur, des coulées pyroclastiques rapides et des lahars destructeurs, favorisés par la végétation dense et l’humidité persistante. Le volcan présente également des sources thermales et des fumerolles sommitales, témoignant d’une activité hydrothermale continue.


    Chronologie des éruptions historiques majeures :

    1. 1541–1600 : premières mentions dans les chroniques espagnoles de rejets de cendres et coulées de lave importantes.
    2. 1773–1790 : éruption explosive majeure avec dépôts de cendres sur plusieurs dizaines de kilomètres et lahars affectant les vallées adjacentes.
    3. Depuis 2000 : activité continue avec panaches de cendres, coulées de lave et explosions fréquentes ; épisodes majeurs en 2002, 2008 et 2012, avec colonnes atteignant 10 km.
    4. 2020–2023 : explosions modérées, panaches de cendres et émissions de lave visqueuse sur le sommet.

    Le volcan reste hautement actif et est surveillé par l’Instituto Geofísico de la Escuela Politécnica Nacional de Quito en raison de son potentiel explosif et des risques liés aux coulées pyroclastiques et lahars.


    Le Reventador est une destination phare pour les circuits volcaniques d’exploration, offrant une immersion complète dans un environnement tropical et montagneux spectaculaire. Accessible depuis Quito ou Lago Agrio via routes locales et pistes forestières, l’approche finale se fait à pied ou en véhicule tout-terrain vers des points de vue sécurisés.

    L’activité constante du volcan offre des spectacles uniques : colonnes de cendres, coulées de lave incandescentes nocturnes et contraste saisissant entre la végétation dense et les roches sombres. Les photographes et amateurs de volcanologie peuvent observer en toute sécurité un volcan andésitique actif dans son cadre naturel intact.

    Pour les voyageurs passionnés, Reventador illustre parfaitement le dynamisme tectonique des Andes et la puissance spectaculaire des volcans actifs d’Équateur, offrant une expérience inoubliable mêlant aventure, découverte scientifique et immersion dans la nature tropicale.

    Prochain départ :
    Actif
    Equateur
    Cotopaxi
    Le Cotopaxi est un stratovolcan andésitique emblématique situé dans la Cordillère orientale des Andes équatoriennes, dans la province de Pichincha, à environ 50 km au sud de Quito. Il se trouve au sein du parc national Cotopaxi, un espace protégé de 33 393 hectares qui attire des visiteurs du monde entier pour sa beauté naturelle et son volcanisme actif.

    Le Cotopaxi se distingue par son profil symétrique et conique, recouvert de glaciers permanents au sommet et de champs de cendres sur ses flancs. Il culmine à 5 897 m, faisant de lui le deuxième plus haut sommet d’Équateur. Son cratère sommital de 700 m de diamètre est souvent rempli de glace et de neige, et ses flancs abrupts descendent vers des vallées glaciaires et des plaines volcaniques. La présence de neige et de glaciers favorise la formation de lahars lors des éruptions et des fortes pluies, alimentant les rivières avoisinantes.

    Le Cotopaxi est un stratovolcan andésitique à dacite, combinant volcanisme explosif et effusif. Il repose sur un socle composé de volcans plus anciens et de dépôts pyroclastiques du Pléistocène et de l’Holocène. Sa morphologie actuelle résulte d’éruptions répétées et d’effondrements partiels, qui ont construit un cône symétrique recouvert de coulées de lave et de cendres.

    Le volcan est actif, avec des éruptions explosives produisant des colonnes de cendres de 10 à 15 km de hauteur, accompagnées de coulées pyroclastiques et de lahars descendant rapidement vers les vallées glaciaires. Les éruptions effusives plus modérées génèrent des coulées de lave sur les flancs supérieurs. La combinaison de glaciers permanents et d’un cratère ouvert favorise la formation de lahars, principal danger pour les populations et infrastructures situées sur les pentes et dans les vallées environnantes.

    Éruptions historiques majeures :

    1. 1742 : éruption explosive majeure, retombées de cendres sur Quito et vallées environnantes.
    2. 1768 : éruption violente, lahars et coulées pyroclastiques importants.
    3. 1877–1878 : série d’éruptions explosives avec colonnes de cendres dépassant 10 km et destructions locales.
    4. 1904 : éruption modérée, coulées de lave et cendres sur les flancs supérieurs.
    5. 1940, 1942 et 1942–1943 : éruptions fréquentes avec panaches de cendres et émissions de lave.
    6. 2015 : activité accrue, panaches de cendres jusqu’à 8 km et petites coulées pyroclastiques, suivie d’une surveillance continue.

    Le Cotopaxi reste hautement actif et est surveillé en permanence par l’Instituto Geofísico de la Escuela Politécnica Nacional de Quito. Sa combinaison de volcanisme explosif, de glaciers et de pentes abruptes en fait un volcan spectaculaire mais potentiellement dangereux.

    Le Cotopaxi est une destination phare pour les circuits volcaniques et les expéditions d’altitude. La zone est accessible depuis Quito via la Panaméricaine, puis par des routes menant au parc national. L’accès aux points de vue et aux refuges de montagne se fait en véhicules tout-terrain ou à pied, avec des guides spécialisés assurant sécurité et encadrement scientifique.

    Les excursions combinent observation géologique, randonnée sur les pentes inférieures et ascensions guidées jusqu’au refuge José Rivas (4 864 m), point de départ pour des ascensions encadrées vers le sommet. Les visiteurs peuvent y observer glaciers, cratère sommitale et coulées de lave historiques, tout en apprenant la dynamique volcanique et les risques associés aux éruptions et lahars.

    L’expérience est immersive : lever de soleil sur le cône enneigé, panoramas sur la vallée de Latacunga et les volcans voisins comme Rumiñahui et Cayambe, et possibilités de photographier panaches de vapeur et dépôts de cendres récents. Les circuits incluent également des explications sur la formation des stratovolcans, la glaciologie et la géologie andine.

    Pour les passionnés de volcanologie et d’aventure, le Cotopaxi offre un terrain unique d’exploration, alliant beauté spectaculaire, activité volcanique continue et découverte scientifique dans un cadre sécurisé, adapté aux amateurs de sensations fortes et aux voyageurs curieux des phénomènes géologiques actifs.

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    Le Cotopaxi est un stratovolcan andésitique emblématique situé dans la Cordillère orientale des Andes équatoriennes, dans la province de Pichincha, à environ 50 km au sud de Quito. Il se trouve au sein du parc national Cotopaxi, un espace protégé de 33 393 hectares qui attire des visiteurs du monde entier pour sa beauté naturelle et son volcanisme actif.

    Le Cotopaxi se distingue par son profil symétrique et conique, recouvert de glaciers permanents au sommet et de champs de cendres sur ses flancs. Il culmine à 5 897 m, faisant de lui le deuxième plus haut sommet d’Équateur. Son cratère sommital de 700 m de diamètre est souvent rempli de glace et de neige, et ses flancs abrupts descendent vers des vallées glaciaires et des plaines volcaniques. La présence de neige et de glaciers favorise la formation de lahars lors des éruptions et des fortes pluies, alimentant les rivières avoisinantes.

    Le Cotopaxi est un stratovolcan andésitique à dacite, combinant volcanisme explosif et effusif. Il repose sur un socle composé de volcans plus anciens et de dépôts pyroclastiques du Pléistocène et de l’Holocène. Sa morphologie actuelle résulte d’éruptions répétées et d’effondrements partiels, qui ont construit un cône symétrique recouvert de coulées de lave et de cendres.

    Le volcan est actif, avec des éruptions explosives produisant des colonnes de cendres de 10 à 15 km de hauteur, accompagnées de coulées pyroclastiques et de lahars descendant rapidement vers les vallées glaciaires. Les éruptions effusives plus modérées génèrent des coulées de lave sur les flancs supérieurs. La combinaison de glaciers permanents et d’un cratère ouvert favorise la formation de lahars, principal danger pour les populations et infrastructures situées sur les pentes et dans les vallées environnantes.

    Éruptions historiques majeures :

    1. 1742 : éruption explosive majeure, retombées de cendres sur Quito et vallées environnantes.
    2. 1768 : éruption violente, lahars et coulées pyroclastiques importants.
    3. 1877–1878 : série d’éruptions explosives avec colonnes de cendres dépassant 10 km et destructions locales.
    4. 1904 : éruption modérée, coulées de lave et cendres sur les flancs supérieurs.
    5. 1940, 1942 et 1942–1943 : éruptions fréquentes avec panaches de cendres et émissions de lave.
    6. 2015 : activité accrue, panaches de cendres jusqu’à 8 km et petites coulées pyroclastiques, suivie d’une surveillance continue.

    Le Cotopaxi reste hautement actif et est surveillé en permanence par l’Instituto Geofísico de la Escuela Politécnica Nacional de Quito. Sa combinaison de volcanisme explosif, de glaciers et de pentes abruptes en fait un volcan spectaculaire mais potentiellement dangereux.

    Le Cotopaxi est une destination phare pour les circuits volcaniques et les expéditions d’altitude. La zone est accessible depuis Quito via la Panaméricaine, puis par des routes menant au parc national. L’accès aux points de vue et aux refuges de montagne se fait en véhicules tout-terrain ou à pied, avec des guides spécialisés assurant sécurité et encadrement scientifique.

    Les excursions combinent observation géologique, randonnée sur les pentes inférieures et ascensions guidées jusqu’au refuge José Rivas (4 864 m), point de départ pour des ascensions encadrées vers le sommet. Les visiteurs peuvent y observer glaciers, cratère sommitale et coulées de lave historiques, tout en apprenant la dynamique volcanique et les risques associés aux éruptions et lahars.

    L’expérience est immersive : lever de soleil sur le cône enneigé, panoramas sur la vallée de Latacunga et les volcans voisins comme Rumiñahui et Cayambe, et possibilités de photographier panaches de vapeur et dépôts de cendres récents. Les circuits incluent également des explications sur la formation des stratovolcans, la glaciologie et la géologie andine.

    Pour les passionnés de volcanologie et d’aventure, le Cotopaxi offre un terrain unique d’exploration, alliant beauté spectaculaire, activité volcanique continue et découverte scientifique dans un cadre sécurisé, adapté aux amateurs de sensations fortes et aux voyageurs curieux des phénomènes géologiques actifs.

    Prochain départ :
    Equateur
    Chimborazo
    Le Chimborazo est un stratovolcan andésitique emblématique situé dans la Cordillère occidentale des Andes équatoriennes, dans la province de Chimborazo, à environ 150 km au sud de Quito. Il domine les hauts plateaux andins à proximité des villes de Riobamba et Guaranda, au cœur d’un paysage de vallées glaciaires et de plaines volcaniques.

    Le Chimborazo se distingue par son profil majestueux et symétrique, recouvert de glaciers permanents sur ses flancs supérieurs. Culminant à 6 263 m, il est le sommet le plus éloigné du centre de la Terre, en raison de l’aplatissement équatorial. Son cratère sommital, large d’environ 1 km, contient glaciers et neige, tandis que ses pentes abruptes descendent vers les vallées et plaines environnantes. La fonte des glaciers et la neige favorise la formation de lahars et de coulées glaciaires, notamment lors de périodes de forte chaleur ou d’activité volcanique.

    Le Chimborazo est un stratovolcan andésitique à dacite, présentant à la fois un volcanisme explosif et effusif. Il repose sur un socle de volcans plus anciens et de dépôts pyroclastiques du Pléistocène et de l’Holocène. Sa morphologie actuelle résulte d’éruptions répétées et d’effondrements partiels, qui ont façonné un cône symétrique recouvert de coulées de lave et de dépôts de cendres.

    Chronologie de l’activité éruptive

    1. ≈ 8000–6000 av. J.-C. : Phase d’activité récurrente explosive et effusive, avec dépôts pyroclastiques et coulées andésitiques contribuant à édifier le cône principal.
    2. ≈ 5500–4000 av. J.-C. : Éruptions explosives répétées, produisant panaches de cendres et dépôts de téphra sur de grandes distances, avec lahars glaciaires associés.
    3. ≈ 3400–2500 av. J.-C. : Autres épisodes d’activité explosive, générant des flux pyroclastiques et des lahars dans les vallées adjacentes.
    4. ≈ 420–700 ap. J.-C. : Dernière éruption confirmée, avec dépôts pyroclastiques et lahars identifiés dans les sols radiodatés, marquant la fin de l’activité éruptive observée.
    5. Depuis 1534 (arrivée des Européens) : aucune éruption historique documentée, confirmant son statut dormant depuis plus de 1 500 ans, même si la sismicité et d’autres signes montrent qu’il conserve un potentiel volcanique.

    Le Chimborazo est une destination privilégiée pour les circuits volcaniques et les expéditions d’altitude. La zone est accessible depuis Riobamba via routes de montagne et pistes locales, avec l’approche finale à pied ou en véhicule tout-terrain vers des refuges sécurisés.

    Les excursions combinent observation géologique, randonnée sur les flancs inférieurs et ascensions guidées jusqu’au refuge Carrel (4 800 m), point de départ pour des ascensions encadrées vers le sommet. Les visiteurs peuvent y observer glaciers, cratère sommital et coulées de lave anciennes, tout en apprenant la dynamique volcanique et les risques associés aux lahars et coulées pyroclastiques.

    L’expérience est immersive : lever de soleil sur le cône enneigé, panoramas sur la vallée de Riobamba et les volcans voisins tels que Tungurahua et Carihuairazo, et opportunités de photographier glaciers.

    Pour les passionnés de volcanologie et d’aventure, le Chimborazo offre un terrain unique d’exploration, mêlant beauté spectaculaire, activité volcanique et glaciaire, et découverte scientifique dans un cadre sécurisé, parfaitement adapté aux amateurs de sensations fortes et aux voyageurs curieux des phénomènes géologiques actifs.

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    Le Chimborazo est un stratovolcan andésitique emblématique situé dans la Cordillère occidentale des Andes équatoriennes, dans la province de Chimborazo, à environ 150 km au sud de Quito. Il domine les hauts plateaux andins à proximité des villes de Riobamba et Guaranda, au cœur d’un paysage de vallées glaciaires et de plaines volcaniques.

    Le Chimborazo se distingue par son profil majestueux et symétrique, recouvert de glaciers permanents sur ses flancs supérieurs. Culminant à 6 263 m, il est le sommet le plus éloigné du centre de la Terre, en raison de l’aplatissement équatorial. Son cratère sommital, large d’environ 1 km, contient glaciers et neige, tandis que ses pentes abruptes descendent vers les vallées et plaines environnantes. La fonte des glaciers et la neige favorise la formation de lahars et de coulées glaciaires, notamment lors de périodes de forte chaleur ou d’activité volcanique.

    Le Chimborazo est un stratovolcan andésitique à dacite, présentant à la fois un volcanisme explosif et effusif. Il repose sur un socle de volcans plus anciens et de dépôts pyroclastiques du Pléistocène et de l’Holocène. Sa morphologie actuelle résulte d’éruptions répétées et d’effondrements partiels, qui ont façonné un cône symétrique recouvert de coulées de lave et de dépôts de cendres.

    Chronologie de l’activité éruptive

    1. ≈ 8000–6000 av. J.-C. : Phase d’activité récurrente explosive et effusive, avec dépôts pyroclastiques et coulées andésitiques contribuant à édifier le cône principal.
    2. ≈ 5500–4000 av. J.-C. : Éruptions explosives répétées, produisant panaches de cendres et dépôts de téphra sur de grandes distances, avec lahars glaciaires associés.
    3. ≈ 3400–2500 av. J.-C. : Autres épisodes d’activité explosive, générant des flux pyroclastiques et des lahars dans les vallées adjacentes.
    4. ≈ 420–700 ap. J.-C. : Dernière éruption confirmée, avec dépôts pyroclastiques et lahars identifiés dans les sols radiodatés, marquant la fin de l’activité éruptive observée.
    5. Depuis 1534 (arrivée des Européens) : aucune éruption historique documentée, confirmant son statut dormant depuis plus de 1 500 ans, même si la sismicité et d’autres signes montrent qu’il conserve un potentiel volcanique.

    Le Chimborazo est une destination privilégiée pour les circuits volcaniques et les expéditions d’altitude. La zone est accessible depuis Riobamba via routes de montagne et pistes locales, avec l’approche finale à pied ou en véhicule tout-terrain vers des refuges sécurisés.

    Les excursions combinent observation géologique, randonnée sur les flancs inférieurs et ascensions guidées jusqu’au refuge Carrel (4 800 m), point de départ pour des ascensions encadrées vers le sommet. Les visiteurs peuvent y observer glaciers, cratère sommital et coulées de lave anciennes, tout en apprenant la dynamique volcanique et les risques associés aux lahars et coulées pyroclastiques.

    L’expérience est immersive : lever de soleil sur le cône enneigé, panoramas sur la vallée de Riobamba et les volcans voisins tels que Tungurahua et Carihuairazo, et opportunités de photographier glaciers.

    Pour les passionnés de volcanologie et d’aventure, le Chimborazo offre un terrain unique d’exploration, mêlant beauté spectaculaire, activité volcanique et glaciaire, et découverte scientifique dans un cadre sécurisé, parfaitement adapté aux amateurs de sensations fortes et aux voyageurs curieux des phénomènes géologiques actifs.

    Prochain départ :
    Actif
    Equateur
    Pinchincha
    Le volcan Pichincha, ou plus précisément le complexe volcanique Guagua Pichincha (le « enfant » en quichua, par opposition à Rucu Pichincha, le « vieux »), est situé dans les Andes centrales de l'Équateur, au cœur de la Cordillera Occidental, qui forme l'axe volcanique principal du pays. Il se trouve dans la province de Pichincha, à seulement 8 km à l'ouest de Quito, la capitale, et à environ 2 800 m d'altitude dans la vallée interandine. Ce stratovolcan emblématique domine l'horizon de Quito et fait partie de l'"Avenue des Volcans" équatorienne, une chaîne linéaire de plus de 10 édifices actifs ou dormants s'étendant sur 300 km du nord au sud, entouré de páramos humides, de vallées agricoles fertiles et de réserves naturelles comme la forêt protectrice de Lulumbamba. Sa proximité urbaine exceptionnelle de la ville de 2,8 millions d'habitants qui est directement menacée par ses éruptions, en fait un symbole des risques volcaniques andins, tandis que sa position sur l'équateur terrestre amplifie son impact climatique et culturel. Géologiquement, il s'inscrit dans la zone de subduction où la plaque de Nazca plonge sous la plaque Sud-américaine, générant un volcanisme explosif typique des arcs continentaux. En termes d'aspect, le Pichincha est un complexe volcanique asymétrique et massif, composé de deux sommets principaux : Rucu Pichincha au nord (4 698 m), un dôme érodé et glaciaire aux parois abruptes couvertes de strates rocheuses exposées, et Guagua Pichincha au sud (4 784 m), un cratère actif elliptique de 800 m de diamètre et 100 m de profondeur, bordé de fumerolles et de dépôts pyroclastiques frais. Ses flancs escarpés, marqués par des ravins profonds (comme le Barranco de Machay) et des moraines glaciaires résiduelles, contrastent avec les forêts nuageuses et les prairies d'altitude environnantes, offrant un paysage dramatique souvent enveloppé de brumes matinales. L'altitude culminante du volcan est de 4 784 mètres (15 696 pieds) au sommet de Guagua Pichincha, ce qui en fait l'un des plus hauts édifices de l'Équateur, avec une hauteur relative de 2 000 m au-dessus de la vallée de Quito à 2 800 m, dominant la skyline urbaine comme un gardien silencieux mais vigilant.

    Géologiquement, le Pichincha est un stratovolcan composite andésitique, formé par l'accumulation de couches alternées de lave visqueuse, de bombes volcaniques, de scories et de dépôts pyroclastiques, typique du volcanisme d'arc andin où la croûte continentale épaisse favorise des magmas intermédiaires riches en silice et en gaz dissous. Sa structure complexe inclut un édifice ancien érodé surmonté de cônes plus jeunes, avec une caldera sommitale partiellement comblée par des dômes de lave et des lacs mineurs dans Guagua, résultant d'effondrements répétés il y a 100 000 à 50 000 ans. Les roches dominantes sont des andésites hypersténiques et des dacites, avec des basaltes aux bases, indiquant un magma évolué propice aux explosions pliniennes et aux flux pyroclastiques. Des fractures tectoniques radiales traversent l'édifice, favorisant des intrusions, et des cônes parasites comme Loma de los Machiques entourent la base. Volcanologiquement, le Pichincha est hautement actif, avec une éruption quasi-continue depuis 1999 caractérisée par des explosions vulcaniennes, des panaches de cendres s'élevant à 5-15 km, des lahars (coulées de boue) dans les ravins, et des émissions de SO₂ mesurées à 1 000-5 000 tonnes par jour. Surveillé en temps réel par l'Instituto Geofísico (IGEPN) via un réseau dense de sismomètres, de caméras thermiques et de stations GNSS, il enregistre une sismicité élevée (tremors continus, essaims volcano-tectoniques) et des déformations du sol (gonflement de 5 cm/an), avec un statut d'alerte souvent jaune à orange. Les risques incluent des chutes de cendres paralysant Quito (comme en 2015, affectant l'aéroport) et des nuées ardentes, avec un indice d'explosivité volcanique (VEI) maximal de 5 pour ses événements historiques, menaçant directement 1 million d'habitants dans un rayon de 20 km.

    Chronologie de l’activité éruptive du Guagua Pichincha

    1. 970 ap. J.-C. : Éruption explosive majeure (VEI 5), plinienne avec panaches de cendres élevés et flux pyroclastiques ; dépôts de téphra sur plus de 100 km, impacts climatiques régionaux.
    2. 1534 : Première éruption post-conquête espagnole, explosive avec chutes de cendres sur Quito naissante.
    3. 1553 : Éruption explosive (VEI 4) avec explosions vulcaniennes, bombes et lahars ; dommages aux premières colonies.
    4. 1660 : Éruption plinienne cataclysmique (VEI 5), la plus puissante enregistrée ; panache de cendres à 25 km d'altitude, 30 cm de dépôts sur Quito, propagation sur 1 000 km jusqu'au Pérou et à la Colombie ; plus de 2 000 morts estimés, destruction partielle de la ville.
    5. 1662 : Éruption explosive mineure (VEI 3) avec cendres et explosions, suite de 1660.
    6. 1999-2000 : Réveil majeur après 300 ans de sommeil ; série d'éruptions explosives (VEI 3) du 21 octobre 1999 au mars 2000, avec explosions phréato-magmatiques, panaches à 15 km, lahars et chutes de cendres sur Quito (jusqu'à 10 cm) ; évacuations partielles et fermetures aéroportuaires.
    7. 2008 : Éruptions phréatiques (VEI 1) en février, précédées d'un séisme M4.1 ; explosions mineures et cendres légères.
    8. 2015 : Éruption explosive modérée (VEI 2) en mars-août, avec panaches à 10 km et lahars affectant les rivières ; alerte maximale, impacts sur le trafic aérien international.
    9. Aucune éruption confirmée depuis 2015, mais une activité sismique persistante suggère une vigilance accrue.

    Le Pichincha, gardien vigilant de Quito et volcan emblématique de l'Équateur, est une perle rare pour nos circuits d'exploration volcanique, offrant un accès exceptionnel à un site actif sans les contraintes des volcans isolés comme le Reventador. Sa proximité de la capitale en fait une base idéale pour des immersions courtes mais intenses, combinant géologie vivante, défis d'altitude et vues imprenables sur l'une des plus belles capitales andines.


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    Le volcan Pichincha, ou plus précisément le complexe volcanique Guagua Pichincha (le « enfant » en quichua, par opposition à Rucu Pichincha, le « vieux »), est situé dans les Andes centrales de l'Équateur, au cœur de la Cordillera Occidental, qui forme l'axe volcanique principal du pays. Il se trouve dans la province de Pichincha, à seulement 8 km à l'ouest de Quito, la capitale, et à environ 2 800 m d'altitude dans la vallée interandine. Ce stratovolcan emblématique domine l'horizon de Quito et fait partie de l'"Avenue des Volcans" équatorienne, une chaîne linéaire de plus de 10 édifices actifs ou dormants s'étendant sur 300 km du nord au sud, entouré de páramos humides, de vallées agricoles fertiles et de réserves naturelles comme la forêt protectrice de Lulumbamba. Sa proximité urbaine exceptionnelle de la ville de 2,8 millions d'habitants qui est directement menacée par ses éruptions, en fait un symbole des risques volcaniques andins, tandis que sa position sur l'équateur terrestre amplifie son impact climatique et culturel. Géologiquement, il s'inscrit dans la zone de subduction où la plaque de Nazca plonge sous la plaque Sud-américaine, générant un volcanisme explosif typique des arcs continentaux. En termes d'aspect, le Pichincha est un complexe volcanique asymétrique et massif, composé de deux sommets principaux : Rucu Pichincha au nord (4 698 m), un dôme érodé et glaciaire aux parois abruptes couvertes de strates rocheuses exposées, et Guagua Pichincha au sud (4 784 m), un cratère actif elliptique de 800 m de diamètre et 100 m de profondeur, bordé de fumerolles et de dépôts pyroclastiques frais. Ses flancs escarpés, marqués par des ravins profonds (comme le Barranco de Machay) et des moraines glaciaires résiduelles, contrastent avec les forêts nuageuses et les prairies d'altitude environnantes, offrant un paysage dramatique souvent enveloppé de brumes matinales. L'altitude culminante du volcan est de 4 784 mètres (15 696 pieds) au sommet de Guagua Pichincha, ce qui en fait l'un des plus hauts édifices de l'Équateur, avec une hauteur relative de 2 000 m au-dessus de la vallée de Quito à 2 800 m, dominant la skyline urbaine comme un gardien silencieux mais vigilant.

    Géologiquement, le Pichincha est un stratovolcan composite andésitique, formé par l'accumulation de couches alternées de lave visqueuse, de bombes volcaniques, de scories et de dépôts pyroclastiques, typique du volcanisme d'arc andin où la croûte continentale épaisse favorise des magmas intermédiaires riches en silice et en gaz dissous. Sa structure complexe inclut un édifice ancien érodé surmonté de cônes plus jeunes, avec une caldera sommitale partiellement comblée par des dômes de lave et des lacs mineurs dans Guagua, résultant d'effondrements répétés il y a 100 000 à 50 000 ans. Les roches dominantes sont des andésites hypersténiques et des dacites, avec des basaltes aux bases, indiquant un magma évolué propice aux explosions pliniennes et aux flux pyroclastiques. Des fractures tectoniques radiales traversent l'édifice, favorisant des intrusions, et des cônes parasites comme Loma de los Machiques entourent la base. Volcanologiquement, le Pichincha est hautement actif, avec une éruption quasi-continue depuis 1999 caractérisée par des explosions vulcaniennes, des panaches de cendres s'élevant à 5-15 km, des lahars (coulées de boue) dans les ravins, et des émissions de SO₂ mesurées à 1 000-5 000 tonnes par jour. Surveillé en temps réel par l'Instituto Geofísico (IGEPN) via un réseau dense de sismomètres, de caméras thermiques et de stations GNSS, il enregistre une sismicité élevée (tremors continus, essaims volcano-tectoniques) et des déformations du sol (gonflement de 5 cm/an), avec un statut d'alerte souvent jaune à orange. Les risques incluent des chutes de cendres paralysant Quito (comme en 2015, affectant l'aéroport) et des nuées ardentes, avec un indice d'explosivité volcanique (VEI) maximal de 5 pour ses événements historiques, menaçant directement 1 million d'habitants dans un rayon de 20 km.

    Chronologie de l’activité éruptive du Guagua Pichincha

    1. 970 ap. J.-C. : Éruption explosive majeure (VEI 5), plinienne avec panaches de cendres élevés et flux pyroclastiques ; dépôts de téphra sur plus de 100 km, impacts climatiques régionaux.
    2. 1534 : Première éruption post-conquête espagnole, explosive avec chutes de cendres sur Quito naissante.
    3. 1553 : Éruption explosive (VEI 4) avec explosions vulcaniennes, bombes et lahars ; dommages aux premières colonies.
    4. 1660 : Éruption plinienne cataclysmique (VEI 5), la plus puissante enregistrée ; panache de cendres à 25 km d'altitude, 30 cm de dépôts sur Quito, propagation sur 1 000 km jusqu'au Pérou et à la Colombie ; plus de 2 000 morts estimés, destruction partielle de la ville.
    5. 1662 : Éruption explosive mineure (VEI 3) avec cendres et explosions, suite de 1660.
    6. 1999-2000 : Réveil majeur après 300 ans de sommeil ; série d'éruptions explosives (VEI 3) du 21 octobre 1999 au mars 2000, avec explosions phréato-magmatiques, panaches à 15 km, lahars et chutes de cendres sur Quito (jusqu'à 10 cm) ; évacuations partielles et fermetures aéroportuaires.
    7. 2008 : Éruptions phréatiques (VEI 1) en février, précédées d'un séisme M4.1 ; explosions mineures et cendres légères.
    8. 2015 : Éruption explosive modérée (VEI 2) en mars-août, avec panaches à 10 km et lahars affectant les rivières ; alerte maximale, impacts sur le trafic aérien international.
    9. Aucune éruption confirmée depuis 2015, mais une activité sismique persistante suggère une vigilance accrue.

    Le Pichincha, gardien vigilant de Quito et volcan emblématique de l'Équateur, est une perle rare pour nos circuits d'exploration volcanique, offrant un accès exceptionnel à un site actif sans les contraintes des volcans isolés comme le Reventador. Sa proximité de la capitale en fait une base idéale pour des immersions courtes mais intenses, combinant géologie vivante, défis d'altitude et vues imprenables sur l'une des plus belles capitales andines.


    Prochain départ :
    Actif
    Equateur
    Tungurahua
    Le volcan Tungurahua est un stratovolcan andésitique majeur situé dans les Andes centrales de l’Équateur, dans la province de Tungurahua, à environ 140 km au sud de Quito, la capitale du pays. Il domine la vallée andine et se dresse en bordure du Parc national Sangay, une vaste zone protégée riche en biodiversité. La ville thermale de Baños de Agua Santa, célèbre pour ses eaux chaudes, ses cascades et son tourisme d’aventure, se trouve à environ 8 km au nord du cône volcanique.

    Le Tungurahua culmine à une altitude d’environ 5 023 m au-dessus du niveau de la mer, formant un cône abrupt aux pentes raides qui s’élèvent sur plus de 3 000 m au-dessus des plaines environnantes. Au sommet, le cratère est ouvert principalement vers le nord-ouest, conditionnant l’orientation des coulées pyroclastiques et des panaches lors des éruptions. Jusqu’à la fin du XXᵉ siècle, il comportait une petite couverture glaciaire sommitale, mais celle-ci a disparu à la suite de la forte activité volcanique qui a commencé en 1999.

    Le Tungurahua est un stratovolcan composite andésitique à dacitique formé par la superposition de coulées de lave, de dépôts pyroclastiques, de cendres et d’éjecta issus d’éruptions explosives successives. L’édifice actuel, connu sous le nom de Tungurahua III, s’est construit à l’intérieur de la caldera laissée par l’effondrement d’un édifice antérieur il y a environ 3 000 ans, après des phases de construction et de destruction répétées au cours du Pléistocène et de l’Holocène.

    Les éruptions historiques de Tungurahua sont généralement stromboliennes à vulcaniennes, produisant de fortes explosions, des panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres de hauteur, des flux pyroclastiques, des lahars (coulées boueuses) ainsi que, parfois, des coulées de lave sur les pentes inférieures. L’activité explosive peut provoquer des retombées de cendres sur des zones habitées et des perturbations atmosphériques locales, et les flux pyroclastiques peuvent descendre rapidement le long des vallées en direction des villages et de la ville de Baños.

    Chronologie des Éruptions Historiques Majeures

    L’histoire éruptive du Tungurahua est bien documentée sur plusieurs siècles, avec une répétition d’épisodes marquants :

    1. Vers 1533 : Une des premières éruptions historiques référencées, avec émissions de cendres observées dans les sources coloniales.
    2. 1640–1641 : Une éruption importante produisant explosions puissantes, coulées pyroclastiques et retombées de téphra sur les pentes environnantes.
    3. 1773 : Phase d’activité notable avec dépôts de cendres sur les villages proches.
    4. 1886 : Nouvelle période éruptive accompagnée d’explosions et de chutes de matériaux volcaniques sur des zones habitées.

    Après plusieurs décennies d’accalmie, le Tungurahua est entré dans un cycle d’activité moderne à partir de septembre 1999, après plus de 80 ans de repos. Cette période est caractérisée par des phases intermittentes d’explosions, de panaches de cendres et d’émissions de gaz :

    1. 1999 : Début de l’activité moderne, entraînant l’évacuation temporaire de milliers de personnes autour de Baños.
    2. 2006 : Deux éruptions majeures en juillet et août ont produit des panaches de cendres jusqu’à ~10 km d’altitude, généré des flux pyroclastiques et causé des victimes et des destructions locales.
    3. 2010–2013 : Épisodes supplémentaires d’explosions, de retombées de cendres et de lahars, provoquant des alertes et des évacuations ponctuelles.
    4. Depuis 2017, l’activité s’est atténuée, mais le volcan demeure actif, avec surveillance permanente en raison de son potentiel éruptif.

    Le Tungurahua constitue une destination exceptionnelle, alliant science volcanologique en direct, paysages andins spectaculaires et immersion culturelle.

    Le volcan est facilement accessible depuis la ville de Baños, un centre touristique dynamique établi à 1 800 m d’altitude au pied du cône. Ce lieu sert de base idéale pour les excursions volcaniques, combinant hébergement, guides locaux, services logistiques et activités complémentaires (thermes, randonnées, cascades).

    Le contraste entre les pentes volcaniques nues, les forêts de nuages andines et les villages traditionnels, ainsi que la possibilité de photographier le volcan sous différents angles à l’aube ou au coucher du soleil.

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    Le volcan Tungurahua est un stratovolcan andésitique majeur situé dans les Andes centrales de l’Équateur, dans la province de Tungurahua, à environ 140 km au sud de Quito, la capitale du pays. Il domine la vallée andine et se dresse en bordure du Parc national Sangay, une vaste zone protégée riche en biodiversité. La ville thermale de Baños de Agua Santa, célèbre pour ses eaux chaudes, ses cascades et son tourisme d’aventure, se trouve à environ 8 km au nord du cône volcanique.

    Le Tungurahua culmine à une altitude d’environ 5 023 m au-dessus du niveau de la mer, formant un cône abrupt aux pentes raides qui s’élèvent sur plus de 3 000 m au-dessus des plaines environnantes. Au sommet, le cratère est ouvert principalement vers le nord-ouest, conditionnant l’orientation des coulées pyroclastiques et des panaches lors des éruptions. Jusqu’à la fin du XXᵉ siècle, il comportait une petite couverture glaciaire sommitale, mais celle-ci a disparu à la suite de la forte activité volcanique qui a commencé en 1999.

    Le Tungurahua est un stratovolcan composite andésitique à dacitique formé par la superposition de coulées de lave, de dépôts pyroclastiques, de cendres et d’éjecta issus d’éruptions explosives successives. L’édifice actuel, connu sous le nom de Tungurahua III, s’est construit à l’intérieur de la caldera laissée par l’effondrement d’un édifice antérieur il y a environ 3 000 ans, après des phases de construction et de destruction répétées au cours du Pléistocène et de l’Holocène.

    Les éruptions historiques de Tungurahua sont généralement stromboliennes à vulcaniennes, produisant de fortes explosions, des panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres de hauteur, des flux pyroclastiques, des lahars (coulées boueuses) ainsi que, parfois, des coulées de lave sur les pentes inférieures. L’activité explosive peut provoquer des retombées de cendres sur des zones habitées et des perturbations atmosphériques locales, et les flux pyroclastiques peuvent descendre rapidement le long des vallées en direction des villages et de la ville de Baños.

    Chronologie des Éruptions Historiques Majeures

    L’histoire éruptive du Tungurahua est bien documentée sur plusieurs siècles, avec une répétition d’épisodes marquants :

    1. Vers 1533 : Une des premières éruptions historiques référencées, avec émissions de cendres observées dans les sources coloniales.
    2. 1640–1641 : Une éruption importante produisant explosions puissantes, coulées pyroclastiques et retombées de téphra sur les pentes environnantes.
    3. 1773 : Phase d’activité notable avec dépôts de cendres sur les villages proches.
    4. 1886 : Nouvelle période éruptive accompagnée d’explosions et de chutes de matériaux volcaniques sur des zones habitées.

    Après plusieurs décennies d’accalmie, le Tungurahua est entré dans un cycle d’activité moderne à partir de septembre 1999, après plus de 80 ans de repos. Cette période est caractérisée par des phases intermittentes d’explosions, de panaches de cendres et d’émissions de gaz :

    1. 1999 : Début de l’activité moderne, entraînant l’évacuation temporaire de milliers de personnes autour de Baños.
    2. 2006 : Deux éruptions majeures en juillet et août ont produit des panaches de cendres jusqu’à ~10 km d’altitude, généré des flux pyroclastiques et causé des victimes et des destructions locales.
    3. 2010–2013 : Épisodes supplémentaires d’explosions, de retombées de cendres et de lahars, provoquant des alertes et des évacuations ponctuelles.
    4. Depuis 2017, l’activité s’est atténuée, mais le volcan demeure actif, avec surveillance permanente en raison de son potentiel éruptif.

    Le Tungurahua constitue une destination exceptionnelle, alliant science volcanologique en direct, paysages andins spectaculaires et immersion culturelle.

    Le volcan est facilement accessible depuis la ville de Baños, un centre touristique dynamique établi à 1 800 m d’altitude au pied du cône. Ce lieu sert de base idéale pour les excursions volcaniques, combinant hébergement, guides locaux, services logistiques et activités complémentaires (thermes, randonnées, cascades).

    Le contraste entre les pentes volcaniques nues, les forêts de nuages andines et les villages traditionnels, ainsi que la possibilité de photographier le volcan sous différents angles à l’aube ou au coucher du soleil.

    Prochain départ :
    Equateur
    El Altar
    Le volcan El Altar, également connu sous le nom kichwa Capac Urcu (« montagne sublime » ou « montagne puissante »), est un ancien volcan situé dans la Cordillère Orientale des Andes équatoriennes, dans la province de Chimborazo, à environ 170 km au sud de Quito et à une trentaine de kilomètres à l’est de Riobamba, au sein du parc national Sangay.

    El Altar n’est plus un volcan actif, mais une structure volcanique extincte dont l’édifice a été profondément remodelé par l’effondrement de la caldera et par l’érosion glaciaire. Il atteint une altitude maximale d’environ 5 319 m au sommet principal appelé El Obispo, et comprend plusieurs autres sommets majeurs tels que El Canónigo, Los Frailes, El Tabernáculo, La Monja Grande, La Monja Chica et El Acólito, tous dépassant 5 000 m.

    La forme du volcan est spectaculaire : une vaste caldera en forme de fer à cheval ouverte vers l’ouest, résultat d’un ancien effondrement, entoure une série de sommets érodés et de falaises abruptes. À l’intérieur de cette caldera se trouve un lac de cratère glaciaire connu sous le nom de Laguna Amarilla (ou Laguna Collanes) à environ 4 200 m d’altitude, entouré de parois rocheuses et de glaciers vestigiaux.

    El Altar est classé comme un stratovolcan du Pléistocène, construit principalement par des émissions de laves andésitiques et des dépôts pyroclastiques il y a plusieurs centaines de milliers d’années. La structure volcanique très érodée et la caldera effondrée témoignent d’une histoire volcanique ancienne et complexe, marquée par des phases répétées d’activité explosive suivies d'éffondrements et d’importantes phases d’érosion glaciaire.

    La géologie de l’édifice révèle une dominance de roches volcaniques et de breches andésitiques, ainsi que des intrusions de compositions variées (gabro et rhyolite avec diques andésitiques), indiquant une longue histoire magmatique avant l’arrêt complet de l’activité volcanique.

    Contrairement à de nombreux volcans andins, El Altar n’a pas d’activité volcanique historique enregistrée. Les études géologiques suggèrent que le volcan est éteint depuis au moins un million d’années, bien que certaines légendes autochtones attribuent un effondrement spectaculaire du sommet à une période autour du XVe siècle. Les archives scientifiques ne confirment, en revanche, aucune éruption majeure au cours de l’Holocène récent.

    Chronologie Éruptive — Données Scientifiques

    Contrairement aux volcans encore actifs comme le Cotopaxi ou le Tungurahua, El Altar ne possède pas de chronologie historique d’éruptions vérifiées.

    1. Formation initiale au Pléistocène : édification progressive de l’édifice volcanique par phases explosives et effusives, formation du cône principal.
    2. Effondrement de la caldera : phases ultérieures d’instabilité structurelle et effondrement du bord occidental de l’édifice, créant la vaste caldeira actuelle, probablement bien antérieures à l’an 1 000 av. J.-C. vu l’ampleur de l’érosion.
    3. Absence d’éruptions historiques : aucune éruption documentée par la science depuis l’arrivée des Européens ni de signes d’activité volcanique récente. Les légendes indiquant un effondrement autour de 1460 ne sont pas confirmées par des datations scientifiques.

    Malgré l’absence d’activité volcanique récente, El Altar demeure l’une des destinations les plus spectaculaires des Andes équatoriennes. Son immense caldera en forme de fer à cheval, ouverte vers l’ouest, ses neuf sommets élancés, ses lagunes glaciaires aux couleurs intenses et ses panoramas alpins en font un lieu d’exploration absolument unique.

    L’accès au volcan se fait principalement depuis Riobamba, qui constitue la base logistique idéale pour organiser treks et circuits d’exploration. Les itinéraires proposés combinent randonnée, observation de paysages glaciaires, lecture géologique de terrain et découverte des communautés andines. Les vastes étendues de páramo, la faune emblématique (condors, cervidés, caracaras, colibris de haute altitude) et les points de vue sur la caldeira ou la Laguna Amarilla enrichissent l’expérience et permettent de comprendre, sur place, l’évolution complexe d’un édifice volcanique aujourd’hui remodelé par les forces naturelles.

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    Le volcan El Altar, également connu sous le nom kichwa Capac Urcu (« montagne sublime » ou « montagne puissante »), est un ancien volcan situé dans la Cordillère Orientale des Andes équatoriennes, dans la province de Chimborazo, à environ 170 km au sud de Quito et à une trentaine de kilomètres à l’est de Riobamba, au sein du parc national Sangay.

    El Altar n’est plus un volcan actif, mais une structure volcanique extincte dont l’édifice a été profondément remodelé par l’effondrement de la caldera et par l’érosion glaciaire. Il atteint une altitude maximale d’environ 5 319 m au sommet principal appelé El Obispo, et comprend plusieurs autres sommets majeurs tels que El Canónigo, Los Frailes, El Tabernáculo, La Monja Grande, La Monja Chica et El Acólito, tous dépassant 5 000 m.

    La forme du volcan est spectaculaire : une vaste caldera en forme de fer à cheval ouverte vers l’ouest, résultat d’un ancien effondrement, entoure une série de sommets érodés et de falaises abruptes. À l’intérieur de cette caldera se trouve un lac de cratère glaciaire connu sous le nom de Laguna Amarilla (ou Laguna Collanes) à environ 4 200 m d’altitude, entouré de parois rocheuses et de glaciers vestigiaux.

    El Altar est classé comme un stratovolcan du Pléistocène, construit principalement par des émissions de laves andésitiques et des dépôts pyroclastiques il y a plusieurs centaines de milliers d’années. La structure volcanique très érodée et la caldera effondrée témoignent d’une histoire volcanique ancienne et complexe, marquée par des phases répétées d’activité explosive suivies d'éffondrements et d’importantes phases d’érosion glaciaire.

    La géologie de l’édifice révèle une dominance de roches volcaniques et de breches andésitiques, ainsi que des intrusions de compositions variées (gabro et rhyolite avec diques andésitiques), indiquant une longue histoire magmatique avant l’arrêt complet de l’activité volcanique.

    Contrairement à de nombreux volcans andins, El Altar n’a pas d’activité volcanique historique enregistrée. Les études géologiques suggèrent que le volcan est éteint depuis au moins un million d’années, bien que certaines légendes autochtones attribuent un effondrement spectaculaire du sommet à une période autour du XVe siècle. Les archives scientifiques ne confirment, en revanche, aucune éruption majeure au cours de l’Holocène récent.

    Chronologie Éruptive — Données Scientifiques

    Contrairement aux volcans encore actifs comme le Cotopaxi ou le Tungurahua, El Altar ne possède pas de chronologie historique d’éruptions vérifiées.

    1. Formation initiale au Pléistocène : édification progressive de l’édifice volcanique par phases explosives et effusives, formation du cône principal.
    2. Effondrement de la caldera : phases ultérieures d’instabilité structurelle et effondrement du bord occidental de l’édifice, créant la vaste caldeira actuelle, probablement bien antérieures à l’an 1 000 av. J.-C. vu l’ampleur de l’érosion.
    3. Absence d’éruptions historiques : aucune éruption documentée par la science depuis l’arrivée des Européens ni de signes d’activité volcanique récente. Les légendes indiquant un effondrement autour de 1460 ne sont pas confirmées par des datations scientifiques.

    Malgré l’absence d’activité volcanique récente, El Altar demeure l’une des destinations les plus spectaculaires des Andes équatoriennes. Son immense caldera en forme de fer à cheval, ouverte vers l’ouest, ses neuf sommets élancés, ses lagunes glaciaires aux couleurs intenses et ses panoramas alpins en font un lieu d’exploration absolument unique.

    L’accès au volcan se fait principalement depuis Riobamba, qui constitue la base logistique idéale pour organiser treks et circuits d’exploration. Les itinéraires proposés combinent randonnée, observation de paysages glaciaires, lecture géologique de terrain et découverte des communautés andines. Les vastes étendues de páramo, la faune emblématique (condors, cervidés, caracaras, colibris de haute altitude) et les points de vue sur la caldeira ou la Laguna Amarilla enrichissent l’expérience et permettent de comprendre, sur place, l’évolution complexe d’un édifice volcanique aujourd’hui remodelé par les forces naturelles.

    Prochain départ :
    Galapagos
    Sierra Negra
    Le volcan Sierra Negra est un volcan de type bouclier situé à l’extrémité sud‑est de l’île Isabela, dans l’archipel des îles Galapagos, en Équateur. Il se trouve dans une région volcanique très active sur le plan géodynamique, liée au point chaud des Galapagos à l’intersection des plaques Nazca, Coco et Pacifique.

    Sierra Negra s’élève à environ 1 124 m d’altitude au-dessus du niveau de la mer. Comme tous les volcans boucliers, il présente des pentes douces et largement étendues, entourant une vaste caldera sommitale elliptique de 7 × 10 km, l’une des plus grandes des Galapagos.

    Sierra Negra est un volcan bouclier basaltique, formé par l’accumulation de coulées de lave fluide sur des centaines de milliers d’années. Les roches de surface sont majoritairement des basaltes, caractéristiques d’un volcanisme effusif qui produit de vastes plateaux basaltiques. L’édifice s’est construit depuis moins d’un million d’années grâce à l’activité volcanique liée au point chaud des Galapagos, avec des émission de lave qui ont recouvert près de 90 % de la surface actuelle du volcan au cours des 4 500 dernières années selon des datations géologiques.

    La caldera sommitale, large et relativement peu profonde, est entourée d’un système de fissures éruptives radiales et circonférentielles, principales zones d’ouverture lors des épisodes éruptifs.

    Éruptions historiques majeures

    1. 1813, 1817, 1844, 1860, 1911 : éruptions documentées par des dépôts de lave, avec des détails historiques limités.
    2. 1948–1949, 1953–1954, 1957, 1963 : séries d’éruptions modérées produisant des coulées de lave sur les flancs.
    3. 1979–1980 : éruption importante le long d’une fissure, avec vastes coulées de lave sur le flanc nord.
    4. 2005 (22–30 octobre) : éruption initialement explosive avec panache de cendres, suivie de coulées de lave intra-caldera et sur les flancs, après une période de repos de 26 ans.
    5. 2018 (26 juin–23 août) : éruption majeure caractérisée par une intense sismicité précursrice, ouverture de multiples fissures éruptives et coulées de lave couvrant plus de 30 km², atteignant parfois la mer et modifiant la topographie locale.

    Ces événements montrent une activité volcanique irrégulière mais significative, avec des intervalles moyens d’environ une décennie, soulignant le caractère actif du volcan.

    Sierra Negra constitue une destination exceptionnelle au sein des Galapagos, combinant volcanisme actif, paysages spectaculaires et nature insulaire unique. Les visiteurs peuvent explorer la caldera et les flancs du volcan, admirer la végétation endémique, les champs de lave recouverts de lichens pionniers, ainsi que la faune unique, dont les oiseaux endémiques et les iguanes terrestres, avec des vues imprenables sur l’océan Pacifique.

    Le volcan Sierra Negra est l’un des plus volumineux et actifs d’Équateur, offrant une combinaison rare de science en direct, paysages volcaniques et immersion insulaire, idéale pour les voyageurs passionnés de volcanologie et d’aventure. C’est une destination incontournable pour l’exploration volcanique.

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    Le volcan Sierra Negra est un volcan de type bouclier situé à l’extrémité sud‑est de l’île Isabela, dans l’archipel des îles Galapagos, en Équateur. Il se trouve dans une région volcanique très active sur le plan géodynamique, liée au point chaud des Galapagos à l’intersection des plaques Nazca, Coco et Pacifique.

    Sierra Negra s’élève à environ 1 124 m d’altitude au-dessus du niveau de la mer. Comme tous les volcans boucliers, il présente des pentes douces et largement étendues, entourant une vaste caldera sommitale elliptique de 7 × 10 km, l’une des plus grandes des Galapagos.

    Sierra Negra est un volcan bouclier basaltique, formé par l’accumulation de coulées de lave fluide sur des centaines de milliers d’années. Les roches de surface sont majoritairement des basaltes, caractéristiques d’un volcanisme effusif qui produit de vastes plateaux basaltiques. L’édifice s’est construit depuis moins d’un million d’années grâce à l’activité volcanique liée au point chaud des Galapagos, avec des émission de lave qui ont recouvert près de 90 % de la surface actuelle du volcan au cours des 4 500 dernières années selon des datations géologiques.

    La caldera sommitale, large et relativement peu profonde, est entourée d’un système de fissures éruptives radiales et circonférentielles, principales zones d’ouverture lors des épisodes éruptifs.

    Éruptions historiques majeures

    1. 1813, 1817, 1844, 1860, 1911 : éruptions documentées par des dépôts de lave, avec des détails historiques limités.
    2. 1948–1949, 1953–1954, 1957, 1963 : séries d’éruptions modérées produisant des coulées de lave sur les flancs.
    3. 1979–1980 : éruption importante le long d’une fissure, avec vastes coulées de lave sur le flanc nord.
    4. 2005 (22–30 octobre) : éruption initialement explosive avec panache de cendres, suivie de coulées de lave intra-caldera et sur les flancs, après une période de repos de 26 ans.
    5. 2018 (26 juin–23 août) : éruption majeure caractérisée par une intense sismicité précursrice, ouverture de multiples fissures éruptives et coulées de lave couvrant plus de 30 km², atteignant parfois la mer et modifiant la topographie locale.

    Ces événements montrent une activité volcanique irrégulière mais significative, avec des intervalles moyens d’environ une décennie, soulignant le caractère actif du volcan.

    Sierra Negra constitue une destination exceptionnelle au sein des Galapagos, combinant volcanisme actif, paysages spectaculaires et nature insulaire unique. Les visiteurs peuvent explorer la caldera et les flancs du volcan, admirer la végétation endémique, les champs de lave recouverts de lichens pionniers, ainsi que la faune unique, dont les oiseaux endémiques et les iguanes terrestres, avec des vues imprenables sur l’océan Pacifique.

    Le volcan Sierra Negra est l’un des plus volumineux et actifs d’Équateur, offrant une combinaison rare de science en direct, paysages volcaniques et immersion insulaire, idéale pour les voyageurs passionnés de volcanologie et d’aventure. C’est une destination incontournable pour l’exploration volcanique.

    Prochain départ :
    En éruption
    Indonésie
    Dukono
    Le volcan Dukono est situé dans le nord de l’île de Halmahera, la plus vaste des îles des Maluku (Moluques), en Indonésie. Il s’inscrit au cœur de l’arc volcanique de Halmahera, une chaîne tectoniquement très active liée à la subduction de la plaque Moluque sous la plaque Philippine. Le volcan se trouve dans la région de Galela, à environ 50 km au nord de Tobelo et 300 km au nord-ouest de Ternate. Ce site isolé et reculé, entouré de forêts tropicales denses, de jungles primaires et de plaines côtières faiblement peuplées, fait partie du parc national de Gunung Halmahera, une vaste zone protégée favorisant la préservation d’une biodiversité endémique remarquable.

    D’un point de vue morphologique, le Dukono est un volcan complexe à profil large et relativement bas, typique des stratovolcans andésitiques insulaires. Son édifice, légèrement asymétrique, est dominé par un cratère sommital elliptique d’environ 500 mètres de diamètre, dont s’échappent en permanence des fumerolles et des panaches de cendres, accompagnés de dépôts pyroclastiques récents aux teintes grisâtres. Les flancs escarpés du volcan, recouverts d’une végétation tropicale luxuriante, contrastent fortement avec l’aspect minéral du sommet, où les explosions intermittentes et les colonnes de cendres blanches sont visibles de loin, donnant au paysage une atmosphère à la fois sauvage et presque lunaire.

    Culminant à 1 273 mètres d’altitude, le Dukono est un édifice de hauteur modeste comparé à d’autres volcans indonésiens. Pourtant, son activité quasi continue, combinée à son isolement et à la puissance visuelle de ses manifestations éruptives, lui confère une présence à la fois fascinante et inquiétante, dominant les horizons verdoyants de Halmahera comme un géant en apparence assoupi, mais constamment en éveil.

    Dukono est célèbre pour son activité persistante, caractérisée par des éruptions explosives modérées à fréquentes, produisant des nuages de cendres, des projections pyroclastiques et des émissions de gaz volcaniques (notamment du dioxyde de soufre). Les panaches de cendres peuvent s’élever à plusieurs milliers de mètres d’altitude, avec des retombées parfois localement importantes. Ces émissions affectent régulièrement le trafic aérien régional et posent des risques pour les populations proches, notamment en termes de qualité de l’air et de dépôts de cendres sur les cultures et les infrastructures.

    Les émissions continues de cendres, combinées à des explosions intermittentes, sont souvent audibles dans les villages voisins et peuvent générer des retombées de particules fines sur plusieurs dizaines de kilomètres, selon la direction du vent.

    Chronologie des Éruptions Récentes

    Dukono possède l’un des registres d’activité volcanique les plus continus au monde : il est en éruption presque permanente depuis les années 1930. Parmi les épisodes récents significatifs :

    1. 2014 : activité accrue avec panaches de cendres réguliers affectant l’air et la visibilité dans la région.
    2. 2016 : augmentation des émissions de cendres, dispersées sur Halmahera et parfois jusqu’aux zones habitées.
    3. 2019 : phase d’activité continue avec explosions fréquentes et panaches verticaux.
    4. 2022 : épisodes d’émissions de cendres intenses ; plusieurs alertes aviation ont été émises, avec impacts localisés sur l’île.
    5. 2023–2025 : l’activité reste persistante, avec de fréquentes émissions de cendres, de petits épisodes explosifs et des variations des panaches, confirmant le caractère actif quasi permanent du volcan (surveillance en cours par le Centre de Vulcanologie et Atténuation des Risques Géologiques d’Indonésie – PVMBG).

    Cette activité continue sans longues périodes d’inactivité nette fait du Dukono un volcan d’intérêt particulier pour l’observation de phénomènes volcaniques fréquents et variés.

    L’accès au Dukono est relativement difficile, en raison de son isolement géographique, des infrastructures limitées sur Halmahera et du terrain souvent instable autour du volcan. Les approches à pied ou en bateau depuis les zones habitées demandent une préparation sérieuse, une bonne condition physique et, idéalement, l’accompagnement de guides locaux expérimentés. Le volcan Dukono est un exemple fascinant de volcanisme actif continu, dont l’observation offre une fenêtre unique sur les forces géologiques qui façonnent la région des Moluques. Sa combinaison d’activité presque permanente, de manifestations spectaculaires et de défis d’approche en fait une destination d’exploration volcanique captivante pour les scientifiques, les amateurs d’aventure et tous ceux qui souhaitent observer de près les phénomènes naturels puissants de notre planète.

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    Le volcan Dukono est situé dans le nord de l’île de Halmahera, la plus vaste des îles des Maluku (Moluques), en Indonésie. Il s’inscrit au cœur de l’arc volcanique de Halmahera, une chaîne tectoniquement très active liée à la subduction de la plaque Moluque sous la plaque Philippine. Le volcan se trouve dans la région de Galela, à environ 50 km au nord de Tobelo et 300 km au nord-ouest de Ternate. Ce site isolé et reculé, entouré de forêts tropicales denses, de jungles primaires et de plaines côtières faiblement peuplées, fait partie du parc national de Gunung Halmahera, une vaste zone protégée favorisant la préservation d’une biodiversité endémique remarquable.

    D’un point de vue morphologique, le Dukono est un volcan complexe à profil large et relativement bas, typique des stratovolcans andésitiques insulaires. Son édifice, légèrement asymétrique, est dominé par un cratère sommital elliptique d’environ 500 mètres de diamètre, dont s’échappent en permanence des fumerolles et des panaches de cendres, accompagnés de dépôts pyroclastiques récents aux teintes grisâtres. Les flancs escarpés du volcan, recouverts d’une végétation tropicale luxuriante, contrastent fortement avec l’aspect minéral du sommet, où les explosions intermittentes et les colonnes de cendres blanches sont visibles de loin, donnant au paysage une atmosphère à la fois sauvage et presque lunaire.

    Culminant à 1 273 mètres d’altitude, le Dukono est un édifice de hauteur modeste comparé à d’autres volcans indonésiens. Pourtant, son activité quasi continue, combinée à son isolement et à la puissance visuelle de ses manifestations éruptives, lui confère une présence à la fois fascinante et inquiétante, dominant les horizons verdoyants de Halmahera comme un géant en apparence assoupi, mais constamment en éveil.

    Dukono est célèbre pour son activité persistante, caractérisée par des éruptions explosives modérées à fréquentes, produisant des nuages de cendres, des projections pyroclastiques et des émissions de gaz volcaniques (notamment du dioxyde de soufre). Les panaches de cendres peuvent s’élever à plusieurs milliers de mètres d’altitude, avec des retombées parfois localement importantes. Ces émissions affectent régulièrement le trafic aérien régional et posent des risques pour les populations proches, notamment en termes de qualité de l’air et de dépôts de cendres sur les cultures et les infrastructures.

    Les émissions continues de cendres, combinées à des explosions intermittentes, sont souvent audibles dans les villages voisins et peuvent générer des retombées de particules fines sur plusieurs dizaines de kilomètres, selon la direction du vent.

    Chronologie des Éruptions Récentes

    Dukono possède l’un des registres d’activité volcanique les plus continus au monde : il est en éruption presque permanente depuis les années 1930. Parmi les épisodes récents significatifs :

    1. 2014 : activité accrue avec panaches de cendres réguliers affectant l’air et la visibilité dans la région.
    2. 2016 : augmentation des émissions de cendres, dispersées sur Halmahera et parfois jusqu’aux zones habitées.
    3. 2019 : phase d’activité continue avec explosions fréquentes et panaches verticaux.
    4. 2022 : épisodes d’émissions de cendres intenses ; plusieurs alertes aviation ont été émises, avec impacts localisés sur l’île.
    5. 2023–2025 : l’activité reste persistante, avec de fréquentes émissions de cendres, de petits épisodes explosifs et des variations des panaches, confirmant le caractère actif quasi permanent du volcan (surveillance en cours par le Centre de Vulcanologie et Atténuation des Risques Géologiques d’Indonésie – PVMBG).

    Cette activité continue sans longues périodes d’inactivité nette fait du Dukono un volcan d’intérêt particulier pour l’observation de phénomènes volcaniques fréquents et variés.

    L’accès au Dukono est relativement difficile, en raison de son isolement géographique, des infrastructures limitées sur Halmahera et du terrain souvent instable autour du volcan. Les approches à pied ou en bateau depuis les zones habitées demandent une préparation sérieuse, une bonne condition physique et, idéalement, l’accompagnement de guides locaux expérimentés. Le volcan Dukono est un exemple fascinant de volcanisme actif continu, dont l’observation offre une fenêtre unique sur les forces géologiques qui façonnent la région des Moluques. Sa combinaison d’activité presque permanente, de manifestations spectaculaires et de défis d’approche en fait une destination d’exploration volcanique captivante pour les scientifiques, les amateurs d’aventure et tous ceux qui souhaitent observer de près les phénomènes naturels puissants de notre planète.

    Prochain départ :
    En éruption
    Indonésie
    Ibu
    Le volcan Ibu est situé dans le nord-ouest de l’île de Halmahera, la plus vaste des îles des Maluku (Moluques), en Indonésie. Il appartient lui aussi à l’arc volcanique de Halmahera, une zone tectoniquement très active résultant de la convergence complexe entre les plaques Moluque, Philippine et Eurasienne. Le volcan se trouve à environ 35 km à l’ouest de la ville de Jailolo et à près de 100 km au nord-ouest de Ternate, dans une région montagneuse et forestière, peu densément peuplée. L’environnement est dominé par des forêts tropicales humides, des reliefs volcaniques anciens et des zones agricoles disséminées, conférant au site un caractère à la fois sauvage et habité.

    Sur le plan morphologique, l’Ibu est un stratovolcan basaltique à andésitique de taille modeste mais bien individualisé. Son édifice présente des pentes relativement raides et régulières, culminant à environ 1 325 mètres d’altitude. Le sommet est occupé par un cratère bien défini, circulaire à légèrement elliptique, d’environ 1 km de diamètre, au sein duquel se trouve un cône actif interne. C’est depuis ce cratère sommital que se produisent la majorité des manifestations éruptives actuelles, sous forme d’explosions stromboliennes à vulcaniennes, d’émissions de cendres et de dégazage intense. Les flancs du volcan, largement recouverts de végétation tropicale dense, contrastent fortement avec la zone sommitale minérale, marquée par des dépôts récents de cendres et de scories.

    Bien que de dimensions relativement modestes comparé à certains grands volcans indonésiens, l’Ibu se distingue par une activité éruptive fréquente et soutenue, qui en fait l’un des volcans les plus actifs de l’archipel. Son comportement est dominé par des explosions répétées, parfois quotidiennes, projetant des matériaux pyroclastiques, des bombes volcaniques et des panaches de cendres pouvant atteindre plusieurs kilomètres d’altitude. Cette activité persistante confère au volcan une présence imposante dans le paysage régional et impose une surveillance constante.

    L’activité de l’Ibu est essentiellement de type explosif modéré, avec des émissions régulières de cendres et de gaz volcaniques riches en dioxyde de soufre. Les panaches de cendres peuvent provoquer des retombées dans les villages environnants et perturber ponctuellement le trafic aérien régional. Des coulées pyroclastiques limitées et des chutes de blocs ont également été observées à proximité du cratère lors de certaines phases plus intenses, justifiant l’instauration fréquente de zones d’exclusion autour du sommet.

    Chronologie des éruptions récentes

    L’Ibu connaît une activité quasi continue depuis le début des années 2000, avec une intensification notable au cours des deux dernières décennies :

    1. 2008–2012 : reprise d’une activité explosive persistante avec émissions régulières de cendres.
    2. 2014–2017 : phases d’activité soutenue, explosions fréquentes et panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres d’altitude.
    3. 2019–2020 : activité quasi quotidienne, accompagnée d’alertes régulières des autorités volcaniques.
    4. 2022–2024 : intensification marquée de l’activité explosive, avec projections incandescentes visibles de nuit, retombées de cendres fréquentes et élargissement temporaire de la zone d’exclusion.
    5. 2025 : activité toujours en cours, caractérisée par des explosions répétées, des émissions de cendres persistantes et un dégazage important (surveillance assurée par le PVMBG).

    Cette continuité d’activité, sans longues périodes de repos, fait de l’Ibu un volcan de référence pour l’étude des systèmes volcaniques explosifs persistants.

    L’accès au volcan Ibu demeure relativement délicat. Les infrastructures sont limitées, les pistes d’approche peuvent être affectées par les conditions météorologiques tropicales, et l’activité éruptive impose des restrictions strictes. Toute tentative d’approche nécessite une excellente préparation logistique, une bonne condition physique et l’accompagnement de guides locaux, ainsi qu’un strict respect des consignes de sécurité émises par les autorités indonésiennes.

    Par son activité quasi permanente, la visibilité fréquente de ses explosions et son environnement naturel encore préservé, le volcan Ibu constitue une destination majeure d’exploration volcanique à Halmahera. Il offre aux scientifiques, photographes et passionnés de volcanologie une occasion rare d’observer de près un volcan explosif actif, illustrant de manière spectaculaire la dynamique interne de l’arc volcanique des Moluques et la puissance toujours à l’œuvre des forces géologiques de la Terre.

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    Le volcan Ibu est situé dans le nord-ouest de l’île de Halmahera, la plus vaste des îles des Maluku (Moluques), en Indonésie. Il appartient lui aussi à l’arc volcanique de Halmahera, une zone tectoniquement très active résultant de la convergence complexe entre les plaques Moluque, Philippine et Eurasienne. Le volcan se trouve à environ 35 km à l’ouest de la ville de Jailolo et à près de 100 km au nord-ouest de Ternate, dans une région montagneuse et forestière, peu densément peuplée. L’environnement est dominé par des forêts tropicales humides, des reliefs volcaniques anciens et des zones agricoles disséminées, conférant au site un caractère à la fois sauvage et habité.

    Sur le plan morphologique, l’Ibu est un stratovolcan basaltique à andésitique de taille modeste mais bien individualisé. Son édifice présente des pentes relativement raides et régulières, culminant à environ 1 325 mètres d’altitude. Le sommet est occupé par un cratère bien défini, circulaire à légèrement elliptique, d’environ 1 km de diamètre, au sein duquel se trouve un cône actif interne. C’est depuis ce cratère sommital que se produisent la majorité des manifestations éruptives actuelles, sous forme d’explosions stromboliennes à vulcaniennes, d’émissions de cendres et de dégazage intense. Les flancs du volcan, largement recouverts de végétation tropicale dense, contrastent fortement avec la zone sommitale minérale, marquée par des dépôts récents de cendres et de scories.

    Bien que de dimensions relativement modestes comparé à certains grands volcans indonésiens, l’Ibu se distingue par une activité éruptive fréquente et soutenue, qui en fait l’un des volcans les plus actifs de l’archipel. Son comportement est dominé par des explosions répétées, parfois quotidiennes, projetant des matériaux pyroclastiques, des bombes volcaniques et des panaches de cendres pouvant atteindre plusieurs kilomètres d’altitude. Cette activité persistante confère au volcan une présence imposante dans le paysage régional et impose une surveillance constante.

    L’activité de l’Ibu est essentiellement de type explosif modéré, avec des émissions régulières de cendres et de gaz volcaniques riches en dioxyde de soufre. Les panaches de cendres peuvent provoquer des retombées dans les villages environnants et perturber ponctuellement le trafic aérien régional. Des coulées pyroclastiques limitées et des chutes de blocs ont également été observées à proximité du cratère lors de certaines phases plus intenses, justifiant l’instauration fréquente de zones d’exclusion autour du sommet.

    Chronologie des éruptions récentes

    L’Ibu connaît une activité quasi continue depuis le début des années 2000, avec une intensification notable au cours des deux dernières décennies :

    1. 2008–2012 : reprise d’une activité explosive persistante avec émissions régulières de cendres.
    2. 2014–2017 : phases d’activité soutenue, explosions fréquentes et panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres d’altitude.
    3. 2019–2020 : activité quasi quotidienne, accompagnée d’alertes régulières des autorités volcaniques.
    4. 2022–2024 : intensification marquée de l’activité explosive, avec projections incandescentes visibles de nuit, retombées de cendres fréquentes et élargissement temporaire de la zone d’exclusion.
    5. 2025 : activité toujours en cours, caractérisée par des explosions répétées, des émissions de cendres persistantes et un dégazage important (surveillance assurée par le PVMBG).

    Cette continuité d’activité, sans longues périodes de repos, fait de l’Ibu un volcan de référence pour l’étude des systèmes volcaniques explosifs persistants.

    L’accès au volcan Ibu demeure relativement délicat. Les infrastructures sont limitées, les pistes d’approche peuvent être affectées par les conditions météorologiques tropicales, et l’activité éruptive impose des restrictions strictes. Toute tentative d’approche nécessite une excellente préparation logistique, une bonne condition physique et l’accompagnement de guides locaux, ainsi qu’un strict respect des consignes de sécurité émises par les autorités indonésiennes.

    Par son activité quasi permanente, la visibilité fréquente de ses explosions et son environnement naturel encore préservé, le volcan Ibu constitue une destination majeure d’exploration volcanique à Halmahera. Il offre aux scientifiques, photographes et passionnés de volcanologie une occasion rare d’observer de près un volcan explosif actif, illustrant de manière spectaculaire la dynamique interne de l’arc volcanique des Moluques et la puissance toujours à l’œuvre des forces géologiques de la Terre.

    Prochain départ :
    Actif
    Indonésie
    Karangetang
    Le volcan Karangetang, également appelé Api Siau, est situé sur l’île de Siau, au nord des îles Sangihe, dans la province de Sulawesi du Nord, en Indonésie. Il fait partie de l’arc volcanique des Sangihe, une région tectoniquement très active où la plaque Moluque se subducte sous la plaque Philippine, générant une activité volcanique intense. Le volcan se situe à proximité du village de Salili, principal point d’accès pour les observateurs et chercheurs, et domine l’île avec une présence imposante visible depuis plusieurs kilomètres à la ronde.

    D’un point de vue morphologique, le Karangetang est un stratovolcan complexe et asymétrique, typique des volcans andésitiques insulaires. Son sommet présente plusieurs cratères actifs et des cônes secondaires sur ses flancs, d’où s’échappent en permanence des fumerolles et des émissions de gaz volcaniques. Les pentes du volcan, abruptes et escarpées, sont couvertes de végétation tropicale dense sur les versants inférieurs, contrastant avec les zones supérieures minérales et instables. Les coulées de lave récentes, souvent noires et fragiles, dessinent un paysage à la fois spectaculaire et dangereux, accentué par les explosions intermittentes et les panaches de cendres visibles de loin.

    Le Karangetang culmine à 1 784 mètres d’altitude, ce qui en fait l’un des plus hauts volcans de la région. Malgré sa taille modeste par rapport aux stratovolcans continentaux, son activité quasi permanente et la rapidité des coulées pyroclastiques en font un volcan particulièrement redouté et surveillé.

    Le Karangetang est célèbre pour son activité explosive continue, produisant des nuages de cendres, des coulées pyroclastiques et des épanchements de lave andésitique sur ses flancs. Les panaches de cendres peuvent s’élever à plusieurs milliers de mètres et affectent régulièrement le trafic aérien et les villages voisins. Les émissions de gaz volcaniques, notamment le dioxyde de soufre, peuvent influencer la qualité de l’air et poser des risques pour l’agriculture et la santé des populations locales.

    Chronologie des Éruptions Récentes – Karangetang

    Le Karangetang est l’un des volcans les plus actifs d’Indonésie, avec des éruptions quasi continues documentées depuis le début du XXᵉ siècle. Parmi les épisodes récents significatifs :

    1. 2010 : éruption explosive majeure, avec émissions de cendres affectant Siau et les villages alentours.
    2. 2011–2013 : activité persistante avec coulées de lave et explosions intermittentes.
    3. 2014–2015 : phase d’intense activité, plusieurs alertes d’évacuation locales émises en raison de coulées pyroclastiques.
    4. 2017 : éruption explosive avec panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres et retombées sur l’île.
    5. Juillet–Septembre 2023 : dernière phase explosive notable, avec avalanches incandescentes, flux pyroclastiques et panaches de cendres.
    6. 2024–2025 : passage à un repos agité sans éruption explosive confirmée ; activité limitée à dégazage persistant, incandescence nocturne sporadique, panaches de vapeur/gaz et sismicité modérée. Pas d’éruption effusive ou explosive majeure rapportée ; l’activité est qualifiée de continuing unrest avec diminution progressive observée fin 2024/début 2025.

    L’accès au Karangetang est particulièrement difficile en raison des pentes abruptes, de l’instabilité des coulées de lave récentes et de l’isolement de l’île de Siau. Les approches à pied nécessitent une préparation sérieuse, une bonne condition physique et l’accompagnement de guides locaux expérimentés.

    Le Karangetang constitue une destination fascinante pour l’observation volcanologique, offrant aux scientifiques, photographes et passionnés d’aventure une opportunité unique d’étudier un volcan andésitique actif avec des manifestations explosives et effusives spectaculaires. Son activité quasi permanente, combinée à des paysages volcaniques saisissants, en fait un site emblématique pour explorer les forces géologiques qui façonnent les îles Sangihe.

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    Le volcan Karangetang, également appelé Api Siau, est situé sur l’île de Siau, au nord des îles Sangihe, dans la province de Sulawesi du Nord, en Indonésie. Il fait partie de l’arc volcanique des Sangihe, une région tectoniquement très active où la plaque Moluque se subducte sous la plaque Philippine, générant une activité volcanique intense. Le volcan se situe à proximité du village de Salili, principal point d’accès pour les observateurs et chercheurs, et domine l’île avec une présence imposante visible depuis plusieurs kilomètres à la ronde.

    D’un point de vue morphologique, le Karangetang est un stratovolcan complexe et asymétrique, typique des volcans andésitiques insulaires. Son sommet présente plusieurs cratères actifs et des cônes secondaires sur ses flancs, d’où s’échappent en permanence des fumerolles et des émissions de gaz volcaniques. Les pentes du volcan, abruptes et escarpées, sont couvertes de végétation tropicale dense sur les versants inférieurs, contrastant avec les zones supérieures minérales et instables. Les coulées de lave récentes, souvent noires et fragiles, dessinent un paysage à la fois spectaculaire et dangereux, accentué par les explosions intermittentes et les panaches de cendres visibles de loin.

    Le Karangetang culmine à 1 784 mètres d’altitude, ce qui en fait l’un des plus hauts volcans de la région. Malgré sa taille modeste par rapport aux stratovolcans continentaux, son activité quasi permanente et la rapidité des coulées pyroclastiques en font un volcan particulièrement redouté et surveillé.

    Le Karangetang est célèbre pour son activité explosive continue, produisant des nuages de cendres, des coulées pyroclastiques et des épanchements de lave andésitique sur ses flancs. Les panaches de cendres peuvent s’élever à plusieurs milliers de mètres et affectent régulièrement le trafic aérien et les villages voisins. Les émissions de gaz volcaniques, notamment le dioxyde de soufre, peuvent influencer la qualité de l’air et poser des risques pour l’agriculture et la santé des populations locales.

    Chronologie des Éruptions Récentes – Karangetang

    Le Karangetang est l’un des volcans les plus actifs d’Indonésie, avec des éruptions quasi continues documentées depuis le début du XXᵉ siècle. Parmi les épisodes récents significatifs :

    1. 2010 : éruption explosive majeure, avec émissions de cendres affectant Siau et les villages alentours.
    2. 2011–2013 : activité persistante avec coulées de lave et explosions intermittentes.
    3. 2014–2015 : phase d’intense activité, plusieurs alertes d’évacuation locales émises en raison de coulées pyroclastiques.
    4. 2017 : éruption explosive avec panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres et retombées sur l’île.
    5. Juillet–Septembre 2023 : dernière phase explosive notable, avec avalanches incandescentes, flux pyroclastiques et panaches de cendres.
    6. 2024–2025 : passage à un repos agité sans éruption explosive confirmée ; activité limitée à dégazage persistant, incandescence nocturne sporadique, panaches de vapeur/gaz et sismicité modérée. Pas d’éruption effusive ou explosive majeure rapportée ; l’activité est qualifiée de continuing unrest avec diminution progressive observée fin 2024/début 2025.

    L’accès au Karangetang est particulièrement difficile en raison des pentes abruptes, de l’instabilité des coulées de lave récentes et de l’isolement de l’île de Siau. Les approches à pied nécessitent une préparation sérieuse, une bonne condition physique et l’accompagnement de guides locaux expérimentés.

    Le Karangetang constitue une destination fascinante pour l’observation volcanologique, offrant aux scientifiques, photographes et passionnés d’aventure une opportunité unique d’étudier un volcan andésitique actif avec des manifestations explosives et effusives spectaculaires. Son activité quasi permanente, combinée à des paysages volcaniques saisissants, en fait un site emblématique pour explorer les forces géologiques qui façonnent les îles Sangihe.

    Prochain départ :
    Actif
    Indonésie
    Lokon-Empung
    Le volcan Lokon-Empung est situé sur l’île de Sulawesi, dans la province de Sulawesi du Nord (North Sulawesi), en Indonésie. Il fait partie de l’arc volcanique nord-sulawesien, une zone tectoniquement très active liée à la subduction complexe impliquant la plaque de la mer des Moluques et la plaque eurasiatique. L’édifice se trouve à proximité immédiate de la ville de Tomohon (à environ 5-10 km), et à environ 20-25 km au sud-ouest de Manado, la capitale régionale. La région, couverte de forêts tropicales humides, de plantations de clous de girofle et de café, et de villages agricoles, est densément peuplée (plus de 120 000 personnes dans un rayon de 10 km), ce qui rend l’activité volcanique particulièrement surveillée par le PVMBG (Centre indonésien de volcanologie).

    D’un point de vue morphologique, Lokon-Empung est un complexe volcanique composé de deux cônes principaux : Lokon, le plus ancien et le plus élevé (sommet plat et sans cratère, culminant à 1 580 m), et Empung, le cône plus jeune (avec un cratère large de 400 m et profond de 150 m, inactif depuis le XVIIIe siècle). L’édifice culmine à 1 580 mètres d’altitude. Le volcan présente des flancs escarpés recouverts de végétation tropicale dense, contrastant avec le sommet minéral où des fumerolles et des panaches de vapeur s’élèvent régulièrement. Le cratère actif de Tompaluan (150 x 250 m), situé dans la selle entre les deux cônes et associé au système de Lokon, est le principal site d’éruptions, générant des explosions modérées à fréquentes, des projections pyroclastiques et des panaches de cendres visibles à plusieurs kilomètres.

    Lokon-Empung est l’un des volcans les plus surveillés de Sulawesi, en raison de la densité de population et de l’activité quasi continue de Tompaluan. Ses émissions de cendres peuvent perturber le trafic aérien local et affecter la qualité de l’air, tandis que les projections pyroclastiques posent des risques directs pour les villages environnants.

    Chronologie des Éruptions Récentes – Lokon-Empung

    1. 2011–2013 : Série d’éruptions explosives prolongées depuis le cratère de Tompaluan, avec émissions de cendres fréquentes, projections pyroclastiques et perturbations aériennes régionales.
    2. Mai 2015 : Éruptions explosives modérées, avec panaches de cendres et chutes localisées.
    3. Août-septembre 2015 : Dernière phase éruptive confirmée, caractérisée par des explosions mineures, émissions de cendres et perturbations du trafic aérien.
    4. 2016–2025 : Pas d’éruption officielle confirmée (aucune explosion significative ni VEI attribué), mais période de repos agité avec dégazage constant (panaches de vapeur blancs jusqu’à 100-400 m), activité sismique modérée à élevée (tremors et essaims volcano-tectoniques), et niveaux d’alerte fluctuants (souvent II/Waspada, avec pics temporaires à III/Siaga en septembre 2025). Surveillance accrue par le PVMBG en raison du potentiel explosif.

    L’accès à Lokon-Empung nécessite prudence et accompagnement de guides locaux expérimentés, notamment en raison des terrains instables autour des cratères et de l’activité sismique/dégazage persistante. Les visiteurs peuvent observer en toute sécurité les phénomènes volcaniques depuis des points de vue balisés (zone d’exclusion de 1,5-2,5 km respectée), offrant un spectacle saisissant de panaches de vapeur, de fumerolles et du contraste entre végétation tropicale luxuriante et sommet minéral.

    Lokon-Empung constitue ainsi une destination fascinante pour les scientifiques et amateurs de volcanologie, combinant activité de repos agité, paysages spectaculaires et immersion dans un environnement insulaire dynamique et densément peuplé.

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    Le volcan Lokon-Empung est situé sur l’île de Sulawesi, dans la province de Sulawesi du Nord (North Sulawesi), en Indonésie. Il fait partie de l’arc volcanique nord-sulawesien, une zone tectoniquement très active liée à la subduction complexe impliquant la plaque de la mer des Moluques et la plaque eurasiatique. L’édifice se trouve à proximité immédiate de la ville de Tomohon (à environ 5-10 km), et à environ 20-25 km au sud-ouest de Manado, la capitale régionale. La région, couverte de forêts tropicales humides, de plantations de clous de girofle et de café, et de villages agricoles, est densément peuplée (plus de 120 000 personnes dans un rayon de 10 km), ce qui rend l’activité volcanique particulièrement surveillée par le PVMBG (Centre indonésien de volcanologie).

    D’un point de vue morphologique, Lokon-Empung est un complexe volcanique composé de deux cônes principaux : Lokon, le plus ancien et le plus élevé (sommet plat et sans cratère, culminant à 1 580 m), et Empung, le cône plus jeune (avec un cratère large de 400 m et profond de 150 m, inactif depuis le XVIIIe siècle). L’édifice culmine à 1 580 mètres d’altitude. Le volcan présente des flancs escarpés recouverts de végétation tropicale dense, contrastant avec le sommet minéral où des fumerolles et des panaches de vapeur s’élèvent régulièrement. Le cratère actif de Tompaluan (150 x 250 m), situé dans la selle entre les deux cônes et associé au système de Lokon, est le principal site d’éruptions, générant des explosions modérées à fréquentes, des projections pyroclastiques et des panaches de cendres visibles à plusieurs kilomètres.

    Lokon-Empung est l’un des volcans les plus surveillés de Sulawesi, en raison de la densité de population et de l’activité quasi continue de Tompaluan. Ses émissions de cendres peuvent perturber le trafic aérien local et affecter la qualité de l’air, tandis que les projections pyroclastiques posent des risques directs pour les villages environnants.

    Chronologie des Éruptions Récentes – Lokon-Empung

    1. 2011–2013 : Série d’éruptions explosives prolongées depuis le cratère de Tompaluan, avec émissions de cendres fréquentes, projections pyroclastiques et perturbations aériennes régionales.
    2. Mai 2015 : Éruptions explosives modérées, avec panaches de cendres et chutes localisées.
    3. Août-septembre 2015 : Dernière phase éruptive confirmée, caractérisée par des explosions mineures, émissions de cendres et perturbations du trafic aérien.
    4. 2016–2025 : Pas d’éruption officielle confirmée (aucune explosion significative ni VEI attribué), mais période de repos agité avec dégazage constant (panaches de vapeur blancs jusqu’à 100-400 m), activité sismique modérée à élevée (tremors et essaims volcano-tectoniques), et niveaux d’alerte fluctuants (souvent II/Waspada, avec pics temporaires à III/Siaga en septembre 2025). Surveillance accrue par le PVMBG en raison du potentiel explosif.

    L’accès à Lokon-Empung nécessite prudence et accompagnement de guides locaux expérimentés, notamment en raison des terrains instables autour des cratères et de l’activité sismique/dégazage persistante. Les visiteurs peuvent observer en toute sécurité les phénomènes volcaniques depuis des points de vue balisés (zone d’exclusion de 1,5-2,5 km respectée), offrant un spectacle saisissant de panaches de vapeur, de fumerolles et du contraste entre végétation tropicale luxuriante et sommet minéral.

    Lokon-Empung constitue ainsi une destination fascinante pour les scientifiques et amateurs de volcanologie, combinant activité de repos agité, paysages spectaculaires et immersion dans un environnement insulaire dynamique et densément peuplé.

    Prochain départ :
    Actif
    Indonésie
    Soputan
    Le volcan Soputan est situé sur l’île de Sulawesi du Nord, dans la province de Sulawesi du Nord, en Indonésie. Il fait partie de l’arc volcanique des Sangihe-Talaud, une région tectoniquement active où la plaque Moluque subducte sous la plaque Philippine, générant une activité volcanique intense. Le volcan se trouve à proximité de la ville de Kotamobagu, au sud-ouest de Manado, et domine le paysage environnant avec sa silhouette élancée et conique.

    D’un point de vue morphologique, le Soputan est un stratovolcan andésitique symétrique, caractérisé par un cône principal bien formé et des pentes raides recouvertes de végétation tropicale dense sur les bas-flancs. Le sommet, plus minéral, abrite un cratère actif émettant régulièrement des panaches de cendres et des fumerolles, ainsi que des dépôts pyroclastiques récents. Les explosions sont visibles de loin et contribuent à donner au volcan un aspect impressionnant et dramatique dans le paysage de Sulawesi.

    Le Soputan culmine à 1 784 mètres d’altitude. Bien que modeste comparé à certains volcans indonésiens majeurs, son activité fréquente et son profil élancé en font un volcan spectaculaire et particulièrement surveillé.

    Le Soputan est connu pour ses éruptions explosives fréquentes, produisant des panaches de cendres pouvant atteindre plusieurs milliers de mètres, des coulées pyroclastiques et des émissions de gaz volcaniques, notamment du dioxyde de soufre. Ces phénomènes peuvent affecter les villages voisins, les cultures et le trafic aérien.

    Chronologie des Éruptions Récentes – Soputan

    Le Soputan est l’un des volcans les plus actifs de Sulawesi, avec une activité quasi continue depuis plusieurs décennies. Parmi les épisodes récents :

    1. 1982–1985 : phases explosives avec panaches de cendres et coulées pyroclastiques.
    2. 2004 : éruption explosive modérée.
    3. 2007 : activité continue avec explosions et panaches.
    4. 2011 : éruption importante (panaches à plusieurs km, alertes aviation).
    5. 2015–2016 : dernière phase éruptive significative (explosions, cendres, coulées pyroclastiques limitées).
    6. Décembre 2018 : dernière éruption confirmée (explosions avec panaches à 7–8 km).
    7. 2019–2025 : repos agité sans éruption confirmée ; dégazage persistant, sismicité modérée, panaches de vapeur/gaz ; surveillance PVMBG continue, mais pas d’explosions ni de coulées de lave.

    L’accès au Soputan est difficile, notamment en raison des pentes raides, des coulées récentes et de l’activité volcanique. Les approches nécessitent une bonne condition physique et l’accompagnement de guides locaux expérimentés.

    Le Soputan constitue une destination captivante pour les passionnés de volcanologie et les aventuriers, offrant la possibilité d’observer de près un volcan andésitique actif avec des manifestations explosives spectaculaires. Son profil élancé, son activité quasi permanente et ses paysages impressionnants en font un site emblématique pour explorer la dynamique volcanique de Sulawesi.

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    Le volcan Soputan est situé sur l’île de Sulawesi du Nord, dans la province de Sulawesi du Nord, en Indonésie. Il fait partie de l’arc volcanique des Sangihe-Talaud, une région tectoniquement active où la plaque Moluque subducte sous la plaque Philippine, générant une activité volcanique intense. Le volcan se trouve à proximité de la ville de Kotamobagu, au sud-ouest de Manado, et domine le paysage environnant avec sa silhouette élancée et conique.

    D’un point de vue morphologique, le Soputan est un stratovolcan andésitique symétrique, caractérisé par un cône principal bien formé et des pentes raides recouvertes de végétation tropicale dense sur les bas-flancs. Le sommet, plus minéral, abrite un cratère actif émettant régulièrement des panaches de cendres et des fumerolles, ainsi que des dépôts pyroclastiques récents. Les explosions sont visibles de loin et contribuent à donner au volcan un aspect impressionnant et dramatique dans le paysage de Sulawesi.

    Le Soputan culmine à 1 784 mètres d’altitude. Bien que modeste comparé à certains volcans indonésiens majeurs, son activité fréquente et son profil élancé en font un volcan spectaculaire et particulièrement surveillé.

    Le Soputan est connu pour ses éruptions explosives fréquentes, produisant des panaches de cendres pouvant atteindre plusieurs milliers de mètres, des coulées pyroclastiques et des émissions de gaz volcaniques, notamment du dioxyde de soufre. Ces phénomènes peuvent affecter les villages voisins, les cultures et le trafic aérien.

    Chronologie des Éruptions Récentes – Soputan

    Le Soputan est l’un des volcans les plus actifs de Sulawesi, avec une activité quasi continue depuis plusieurs décennies. Parmi les épisodes récents :

    1. 1982–1985 : phases explosives avec panaches de cendres et coulées pyroclastiques.
    2. 2004 : éruption explosive modérée.
    3. 2007 : activité continue avec explosions et panaches.
    4. 2011 : éruption importante (panaches à plusieurs km, alertes aviation).
    5. 2015–2016 : dernière phase éruptive significative (explosions, cendres, coulées pyroclastiques limitées).
    6. Décembre 2018 : dernière éruption confirmée (explosions avec panaches à 7–8 km).
    7. 2019–2025 : repos agité sans éruption confirmée ; dégazage persistant, sismicité modérée, panaches de vapeur/gaz ; surveillance PVMBG continue, mais pas d’explosions ni de coulées de lave.

    L’accès au Soputan est difficile, notamment en raison des pentes raides, des coulées récentes et de l’activité volcanique. Les approches nécessitent une bonne condition physique et l’accompagnement de guides locaux expérimentés.

    Le Soputan constitue une destination captivante pour les passionnés de volcanologie et les aventuriers, offrant la possibilité d’observer de près un volcan andésitique actif avec des manifestations explosives spectaculaires. Son profil élancé, son activité quasi permanente et ses paysages impressionnants en font un site emblématique pour explorer la dynamique volcanique de Sulawesi.

    Prochain départ :
    Actif
    Indonésie
    Mahawu
    Le Mahawu est situé à l’est du Lokon‑Empung, dans la province de Sulawesi du Nord, en Indonésie. Il fait partie de l’arc volcanique des Sangihe-Talaud, une zone tectoniquement très active où la plaque Moluque subducte sous la plaque Philippine, générant une activité volcanique importante. Le volcan domine le paysage autour de la ville de Kotamobagu, au sud-ouest de Manado, offrant une silhouette conique caractéristique des stratovolcans andésitiques insulaires.

    D’un point de vue morphologique, le Mahawu est un stratovolcan symétrique, avec un cône principal bien conservé et des pentes raides couvertes de végétation tropicale dense sur ses bas-flancs. Le sommet, plus minéral, abrite un cratère actif d’environ 400 mètres de diamètre, émettant régulièrement des fumerolles et des panaches de vapeur ou de gaz, ainsi que des dépôts pyroclastiques anciens. Bien que modeste, culminant à 1 331 mètres d’altitude, son activité historique et sa position proche d’axes urbains en font un volcan surveillé.

    Le Mahawu est connu pour ses éruptions explosives mineures, produisant des panaches de cendres, des projections pyroclastiques et des émissions de gaz volcaniques, principalement du dioxyde de soufre. Ces phénomènes peuvent affecter localement les villages voisins, les cultures et le trafic aérien.

    Chronologie des Éruptions Récentes

    Le Mahawu possède un registre d’activité historique documenté depuis le XVIIIᵉ siècle :

    1. 1789 : première éruption historique enregistrée, avec explosion mineure et formation d’un cratère.
    2. 1904 : petite éruption phréatomagmatique observée.
    3. 1952, 1958 : activité mineure documentée avec émissions de cendres limitées.
    4. 1977 (16 novembre) : dernière éruption confirmée explosive du Mahawu.
    5. 1987 : panaches blancs et augmentation de l’activité sismique, sans éruption significative.
    6. 1994–2025 : activité principalement hydrothermale avec fumerolles, geysers et dégazage persistant ; aucune éruption explosive moderne confirmée.

    L’accès au Mahawu est relativement facile comparé à d’autres volcans de Sulawesi, bien que les pentes raides et l’activité hydrothermale exigent prudence et accompagnement par des guides locaux expérimentés. Les visiteurs peuvent approcher le cratère, observer les fumerolles et les formations pyroclastiques anciennes, et profiter d’un panorama impressionnant sur la vallée environnante et sur le cône voisin Lokon‑Empung.

    Le Mahawu constitue une destination captivante pour les passionnés de volcanologie et les amateurs d’aventure, offrant un exemple typique de stratovolcan actif mais calme, avec une activité hydrothermale continue et un profil conique emblématique de Sulawesi.

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    Le Mahawu est situé à l’est du Lokon‑Empung, dans la province de Sulawesi du Nord, en Indonésie. Il fait partie de l’arc volcanique des Sangihe-Talaud, une zone tectoniquement très active où la plaque Moluque subducte sous la plaque Philippine, générant une activité volcanique importante. Le volcan domine le paysage autour de la ville de Kotamobagu, au sud-ouest de Manado, offrant une silhouette conique caractéristique des stratovolcans andésitiques insulaires.

    D’un point de vue morphologique, le Mahawu est un stratovolcan symétrique, avec un cône principal bien conservé et des pentes raides couvertes de végétation tropicale dense sur ses bas-flancs. Le sommet, plus minéral, abrite un cratère actif d’environ 400 mètres de diamètre, émettant régulièrement des fumerolles et des panaches de vapeur ou de gaz, ainsi que des dépôts pyroclastiques anciens. Bien que modeste, culminant à 1 331 mètres d’altitude, son activité historique et sa position proche d’axes urbains en font un volcan surveillé.

    Le Mahawu est connu pour ses éruptions explosives mineures, produisant des panaches de cendres, des projections pyroclastiques et des émissions de gaz volcaniques, principalement du dioxyde de soufre. Ces phénomènes peuvent affecter localement les villages voisins, les cultures et le trafic aérien.

    Chronologie des Éruptions Récentes

    Le Mahawu possède un registre d’activité historique documenté depuis le XVIIIᵉ siècle :

    1. 1789 : première éruption historique enregistrée, avec explosion mineure et formation d’un cratère.
    2. 1904 : petite éruption phréatomagmatique observée.
    3. 1952, 1958 : activité mineure documentée avec émissions de cendres limitées.
    4. 1977 (16 novembre) : dernière éruption confirmée explosive du Mahawu.
    5. 1987 : panaches blancs et augmentation de l’activité sismique, sans éruption significative.
    6. 1994–2025 : activité principalement hydrothermale avec fumerolles, geysers et dégazage persistant ; aucune éruption explosive moderne confirmée.

    L’accès au Mahawu est relativement facile comparé à d’autres volcans de Sulawesi, bien que les pentes raides et l’activité hydrothermale exigent prudence et accompagnement par des guides locaux expérimentés. Les visiteurs peuvent approcher le cratère, observer les fumerolles et les formations pyroclastiques anciennes, et profiter d’un panorama impressionnant sur la vallée environnante et sur le cône voisin Lokon‑Empung.

    Le Mahawu constitue une destination captivante pour les passionnés de volcanologie et les amateurs d’aventure, offrant un exemple typique de stratovolcan actif mais calme, avec une activité hydrothermale continue et un profil conique emblématique de Sulawesi.

    Prochain départ :
    Indonésie
    Merbabu
    Le volcan Merbabu est situé sur l’île de Java, en Indonésie, au nord de la ville de Surakarta (Solo), dans la province de Central Java. Il fait partie de l’arc volcanique de Java, une région tectoniquement active où la plaque Indo-Australienne subducte sous la plaque Eurasienne. Merbabu domine le paysage environnant avec un profil conique typique des stratovolcans, et son sommet offre une vue panoramique sur les volcans voisins, notamment le Merapi.

    D’un point de vue morphologique, le Merbabu est un stratovolcan andésitique symétrique, composé de plusieurs cratères sommitaux et de pentes recouvertes de forêts tropicales et de savanes d’altitude. Le sommet, plus minéral, abrite plusieurs cratères éteints et partiellement effondrés, témoignant d’une activité éruptive historique complexe. L’altitude culminante est de 3 145 mètres, ce qui en fait un édifice imposant mais moins actif que son voisin Merapi.

    Le Merbabu est principalement connu pour ses éruptions explosives modérées, produisant des coulées pyroclastiques et des panaches de cendres. Bien que son activité récente soit faible, le volcan reste surveillé pour ses risques potentiels sur les villages et les cultures situés sur ses flancs.

    Chronologie des Éruptions Récentes

    Le Merbabu a un registre historique d’activité limité par rapport à d’autres volcans javanais :

    1. 1560–1797 : éruptions sporadiques documentées dans les archives locales.
    2. 1797 : éruption modérée produisant des coulées de lave sur les flancs est et nord.
    3. 1820 : petite éruption explosive avec émission de cendres.
    4. 1994–2025 : repos relatif prolongé ; aucune éruption confirmée, mais surveillance géologique et sismique continue en raison de la proximité du Merapi et des risques volcaniques régionaux.

    L’accès au Merbabu est relativement facile par plusieurs sentiers depuis Selo ou Boyolali, avec des temps de montée variant de 4 à 6 heures selon l’itinéraire choisi. Les randonneurs peuvent atteindre les cratères sommitaux et profiter d’une vue spectaculaire sur les paysages volcaniques et sur le Merapi actif, tout en traversant des forêts et prairies d’altitude.

    Le Merbabu constitue une destination idéale pour les amateurs de volcanologie et les randonneurs, offrant une expérience immersive dans un stratovolcan andésitique à la fois imposant et sûr, avec des panoramas exceptionnels sur la chaîne volcanique de Java.

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    Le volcan Merbabu est situé sur l’île de Java, en Indonésie, au nord de la ville de Surakarta (Solo), dans la province de Central Java. Il fait partie de l’arc volcanique de Java, une région tectoniquement active où la plaque Indo-Australienne subducte sous la plaque Eurasienne. Merbabu domine le paysage environnant avec un profil conique typique des stratovolcans, et son sommet offre une vue panoramique sur les volcans voisins, notamment le Merapi.

    D’un point de vue morphologique, le Merbabu est un stratovolcan andésitique symétrique, composé de plusieurs cratères sommitaux et de pentes recouvertes de forêts tropicales et de savanes d’altitude. Le sommet, plus minéral, abrite plusieurs cratères éteints et partiellement effondrés, témoignant d’une activité éruptive historique complexe. L’altitude culminante est de 3 145 mètres, ce qui en fait un édifice imposant mais moins actif que son voisin Merapi.

    Le Merbabu est principalement connu pour ses éruptions explosives modérées, produisant des coulées pyroclastiques et des panaches de cendres. Bien que son activité récente soit faible, le volcan reste surveillé pour ses risques potentiels sur les villages et les cultures situés sur ses flancs.

    Chronologie des Éruptions Récentes

    Le Merbabu a un registre historique d’activité limité par rapport à d’autres volcans javanais :

    1. 1560–1797 : éruptions sporadiques documentées dans les archives locales.
    2. 1797 : éruption modérée produisant des coulées de lave sur les flancs est et nord.
    3. 1820 : petite éruption explosive avec émission de cendres.
    4. 1994–2025 : repos relatif prolongé ; aucune éruption confirmée, mais surveillance géologique et sismique continue en raison de la proximité du Merapi et des risques volcaniques régionaux.

    L’accès au Merbabu est relativement facile par plusieurs sentiers depuis Selo ou Boyolali, avec des temps de montée variant de 4 à 6 heures selon l’itinéraire choisi. Les randonneurs peuvent atteindre les cratères sommitaux et profiter d’une vue spectaculaire sur les paysages volcaniques et sur le Merapi actif, tout en traversant des forêts et prairies d’altitude.

    Le Merbabu constitue une destination idéale pour les amateurs de volcanologie et les randonneurs, offrant une expérience immersive dans un stratovolcan andésitique à la fois imposant et sûr, avec des panoramas exceptionnels sur la chaîne volcanique de Java.

    Prochain départ :
    Islande
    Askja
    Le volcan Askja est situé dans le centre des Hautes Terres d’Islande, au nord du vaste désert volcanique de Ódáðahraun, dans le nord-est de l’Islande. Il fait partie du système volcanique d’Askja, intégré à la zone de rift islandaise, où la dorsale médio-atlantique affleure en surface. Cette région est marquée par l’écartement progressif des plaques Nord-Américaine et Eurasienne, à l’origine d’un volcanisme intense, principalement fissural et basaltique. Le site est extrêmement isolé, accessible uniquement par pistes intérieures (F-roads), au cœur de paysages désertiques dominés par les laves et les cendres.

    D’un point de vue morphologique, Askja est un vaste complexe volcanique dominé par une grande caldera elliptique d’environ 50 km², formée par des effondrements successifs liés à des éruptions majeures. À l’intérieur de cette caldera se trouve le cratère circulaire Öskjuvatn, occupé par un lac profond et sombre, l’un des plus profonds d’Islande (environ 220 m). Sur son bord se niche le cratère explosif Víti, formé lors d’une éruption phréato-magmatique, aujourd’hui partiellement rempli d’une eau turquoise laiteuse. Les flancs du volcan et les plateaux environnants sont recouverts de champs de lave récents, de scories noires et de cendres claires, conférant au paysage une atmosphère austère et presque extraterrestre.

    Le point culminant du système volcanique d’Askja atteint environ 1 510 mètres d’altitude. Bien que moins élevé que certains édifices volcaniques, son ampleur, l’étendue de sa caldera et la brutalité de ses éruptions historiques en font l’un des volcans les plus impressionnants d’Islande.

    Sur le plan volcanologique, Askja est caractérisé par une activité mixte, associant volcanisme fissural basaltique et éruptions explosives rhyolitiques. Les éruptions peuvent produire d’importants volumes de cendres, des dépôts pyroclastiques étendus et des coulées de lave fluides. Certaines éruptions ont eu des impacts majeurs sur l’environnement et les populations islandaises, ainsi que sur le trafic aérien régional.

    Chronologie des Éruptions Récentes et Historiques

    Le système volcanique d’Askja présente une activité bien documentée :

    1. 1875 : éruption majeure explosive ; émission massive de cendres rhyolitiques, formation du cratère Víti, retombées de cendres jusque dans la Scandinavie ; cet événement provoque une grave crise agricole et une vague d’émigration islandaise.
    2. 1921–1929 : longue phase éruptive principalement effusive, avec émissions de lave basaltique et effondrement partiel de la caldera conduisant à la formation du lac Öskjuvatn.
    3. 1961 : éruption fissurale modérée associée au système d’Askja.
    4. 1983 : petite éruption sous-glaciaire périphérique au système volcanique.
    5. 2014–2015 : crise sismique importante avec inflation magmatique détectée, sans éruption de surface confirmée.
    6. 2016–2025 : repos relatif ; activité sismique de fond et déformations mineures surveillées par le Met Office islandais (IMO), confirmant un système volcanique actif mais stable.

    L’accès au volcan Askja est exigeant et réservé aux périodes estivales. Il nécessite des véhicules tout-terrain, une bonne autonomie et une préparation rigoureuse en raison de l’isolement, des conditions météorologiques changeantes et de l’absence d’infrastructures permanentes. Les excursions se concentrent sur la caldera, le cratère Víti et les rives du lac Öskjuvatn, offrant une immersion spectaculaire dans l’un des paysages volcaniques les plus sauvages d’Islande.

    Le volcan Askja constitue une destination emblématique pour l’exploration volcanologique, combinant histoire éruptive majeure, paysages grandioses et observation directe des processus tectoniques à l’œuvre le long de la dorsale médio-atlantique. Pour les passionnés de volcans et d’aventure, Askja offre une expérience unique, à la frontière entre science, exploration et immensité brute des Hautes Terres islandaises.

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    Le volcan Askja est situé dans le centre des Hautes Terres d’Islande, au nord du vaste désert volcanique de Ódáðahraun, dans le nord-est de l’Islande. Il fait partie du système volcanique d’Askja, intégré à la zone de rift islandaise, où la dorsale médio-atlantique affleure en surface. Cette région est marquée par l’écartement progressif des plaques Nord-Américaine et Eurasienne, à l’origine d’un volcanisme intense, principalement fissural et basaltique. Le site est extrêmement isolé, accessible uniquement par pistes intérieures (F-roads), au cœur de paysages désertiques dominés par les laves et les cendres.

    D’un point de vue morphologique, Askja est un vaste complexe volcanique dominé par une grande caldera elliptique d’environ 50 km², formée par des effondrements successifs liés à des éruptions majeures. À l’intérieur de cette caldera se trouve le cratère circulaire Öskjuvatn, occupé par un lac profond et sombre, l’un des plus profonds d’Islande (environ 220 m). Sur son bord se niche le cratère explosif Víti, formé lors d’une éruption phréato-magmatique, aujourd’hui partiellement rempli d’une eau turquoise laiteuse. Les flancs du volcan et les plateaux environnants sont recouverts de champs de lave récents, de scories noires et de cendres claires, conférant au paysage une atmosphère austère et presque extraterrestre.

    Le point culminant du système volcanique d’Askja atteint environ 1 510 mètres d’altitude. Bien que moins élevé que certains édifices volcaniques, son ampleur, l’étendue de sa caldera et la brutalité de ses éruptions historiques en font l’un des volcans les plus impressionnants d’Islande.

    Sur le plan volcanologique, Askja est caractérisé par une activité mixte, associant volcanisme fissural basaltique et éruptions explosives rhyolitiques. Les éruptions peuvent produire d’importants volumes de cendres, des dépôts pyroclastiques étendus et des coulées de lave fluides. Certaines éruptions ont eu des impacts majeurs sur l’environnement et les populations islandaises, ainsi que sur le trafic aérien régional.

    Chronologie des Éruptions Récentes et Historiques

    Le système volcanique d’Askja présente une activité bien documentée :

    1. 1875 : éruption majeure explosive ; émission massive de cendres rhyolitiques, formation du cratère Víti, retombées de cendres jusque dans la Scandinavie ; cet événement provoque une grave crise agricole et une vague d’émigration islandaise.
    2. 1921–1929 : longue phase éruptive principalement effusive, avec émissions de lave basaltique et effondrement partiel de la caldera conduisant à la formation du lac Öskjuvatn.
    3. 1961 : éruption fissurale modérée associée au système d’Askja.
    4. 1983 : petite éruption sous-glaciaire périphérique au système volcanique.
    5. 2014–2015 : crise sismique importante avec inflation magmatique détectée, sans éruption de surface confirmée.
    6. 2016–2025 : repos relatif ; activité sismique de fond et déformations mineures surveillées par le Met Office islandais (IMO), confirmant un système volcanique actif mais stable.

    L’accès au volcan Askja est exigeant et réservé aux périodes estivales. Il nécessite des véhicules tout-terrain, une bonne autonomie et une préparation rigoureuse en raison de l’isolement, des conditions météorologiques changeantes et de l’absence d’infrastructures permanentes. Les excursions se concentrent sur la caldera, le cratère Víti et les rives du lac Öskjuvatn, offrant une immersion spectaculaire dans l’un des paysages volcaniques les plus sauvages d’Islande.

    Le volcan Askja constitue une destination emblématique pour l’exploration volcanologique, combinant histoire éruptive majeure, paysages grandioses et observation directe des processus tectoniques à l’œuvre le long de la dorsale médio-atlantique. Pour les passionnés de volcans et d’aventure, Askja offre une expérience unique, à la frontière entre science, exploration et immensité brute des Hautes Terres islandaises.

    Prochain départ :
    Islande
    Bárðarbunga
    Le volcan Bárðarbunga est situé dans le centre-sud des Hautes Terres d’Islande, sous la partie nord-ouest du glacier Vatnajökull, le plus vaste glacier d’Europe. Il appartient au système volcanique de Bárðarbunga, l’un des plus étendus et des plus puissants d’Islande, intégré à la zone de rift islandaise où la dorsale médio-atlantique affleure en surface. Ce volcanisme est directement lié à l’écartement des plaques Nord-Américaine et Eurasienne, combiné à l’influence du point chaud islandais. La région est extrêmement isolée, dominée par les glaces, les déserts volcaniques et de vastes champs de lave inhabités.

    Morphologiquement, Bárðarbunga est un immense volcan central basaltique, en grande partie caché sous plusieurs centaines de mètres de glace. Son élément principal est une caldera subglaciaire circulaire d’environ 65 km², enfouie sous le Vatnajökull, ce qui en fait l’une des plus grandes calderas d’Islande. Autour de ce volcan central s’étend un vaste réseau de fissures éruptives rayonnant sur plus de 190 km, reliant Bárðarbunga à plusieurs systèmes volcaniques adjacents, notamment Veiðivötn et Holuhraun. En surface, le paysage environnant est marqué par des champs de lave récents, des plateaux désertiques et des dépôts de cendres issus d’éruptions historiques majeures.

    Le point culminant de Bárðarbunga atteint environ 2 009 mètres d’altitude sous la glace, ce qui en fait l’un des volcans les plus élevés d’Islande. Malgré son invisibilité partielle sous le glacier, son volume colossal et sa capacité à produire des éruptions majeures en font un acteur central du volcanisme islandais.

    Sur le plan volcanologique, Bárðarbunga est un volcan basaltique à fort potentiel éruptif, capable de générer à la fois des éruptions subglaciaires explosives (avec production de jökulhlaups, ou crues glaciaires brutales) et des éruptions fissurales effusives de très grande ampleur. Son activité est étroitement surveillée en raison de ses interactions avec la glace et des volumes de magma impliqués.

    Chronologie des Éruptions Récentes et Historiques

    Le système volcanique de Bárðarbunga présente une histoire éruptive longue et marquante :

    1. 1477 : éruption fissurale majeure du système de Veiðivötn, associée à Bárðarbunga ; production de vastes coulées de lave et dépôts de cendres sur une grande partie de l’Islande.
    2. 1701–1864 : plusieurs éruptions subglaciaires et fissurales documentées, avec épisodes de fonte glaciaire et crues associées.
    3. 1910 : dernière éruption subglaciaire confirmée avant le XXᵉ siècle tardif.
    4. 1996 : intrusion magmatique liée au système de Bárðarbunga, déclenchant une éruption sous-glaciaire au Grímsvötn, accompagnée d’un jökulhlaup majeur.
    5. 2014–2015 : crise volcanique majeure ; migration magmatique depuis la caldera de Bárðarbunga vers la fissure de Holuhraun, entraînant la plus grande éruption effusive d’Islande depuis 1783 (Laki). Émission d’environ 1,5 km³ de lave basaltique et importantes émissions de dioxyde de soufre, sans interaction directe avec la glace.
    6. 2016–2025 : phase de repos relatif ; sismicité persistante, réajustements de la caldera et surveillance continue par le Met Office islandais (IMO), confirmant un système toujours actif mais sans éruption en surface.

    L’accès direct à la caldera de Bárðarbunga est impossible en raison de son enfouissement sous le Vatnajökull. Toutefois, les zones périphériques, notamment les champs de lave de Holuhraun et les Fulton les déserts de l’Ódáðahraun, constituent des sites d’observation exceptionnels pour comprendre l’ampleur des éruptions fissurales islandaises. Les excursions dans cette région nécessitent une logistique lourde, des véhicules adaptés et une excellente connaissance du terrain.

    Le volcan Bárðarbunga est l’un des systèmes volcaniques les plus puissants d’Islande, symbole d’un volcanisme à grande échelle façonné par la tectonique des plaques et les interactions entre feu et glace. Pour les passionnés de volcanologie, il représente un laboratoire naturel unique, illustrant la capacité des volcans islandais à remodeler brutalement les paysages à l’échelle humaine et géologique.

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    Le volcan Bárðarbunga est situé dans le centre-sud des Hautes Terres d’Islande, sous la partie nord-ouest du glacier Vatnajökull, le plus vaste glacier d’Europe. Il appartient au système volcanique de Bárðarbunga, l’un des plus étendus et des plus puissants d’Islande, intégré à la zone de rift islandaise où la dorsale médio-atlantique affleure en surface. Ce volcanisme est directement lié à l’écartement des plaques Nord-Américaine et Eurasienne, combiné à l’influence du point chaud islandais. La région est extrêmement isolée, dominée par les glaces, les déserts volcaniques et de vastes champs de lave inhabités.

    Morphologiquement, Bárðarbunga est un immense volcan central basaltique, en grande partie caché sous plusieurs centaines de mètres de glace. Son élément principal est une caldera subglaciaire circulaire d’environ 65 km², enfouie sous le Vatnajökull, ce qui en fait l’une des plus grandes calderas d’Islande. Autour de ce volcan central s’étend un vaste réseau de fissures éruptives rayonnant sur plus de 190 km, reliant Bárðarbunga à plusieurs systèmes volcaniques adjacents, notamment Veiðivötn et Holuhraun. En surface, le paysage environnant est marqué par des champs de lave récents, des plateaux désertiques et des dépôts de cendres issus d’éruptions historiques majeures.

    Le point culminant de Bárðarbunga atteint environ 2 009 mètres d’altitude sous la glace, ce qui en fait l’un des volcans les plus élevés d’Islande. Malgré son invisibilité partielle sous le glacier, son volume colossal et sa capacité à produire des éruptions majeures en font un acteur central du volcanisme islandais.

    Sur le plan volcanologique, Bárðarbunga est un volcan basaltique à fort potentiel éruptif, capable de générer à la fois des éruptions subglaciaires explosives (avec production de jökulhlaups, ou crues glaciaires brutales) et des éruptions fissurales effusives de très grande ampleur. Son activité est étroitement surveillée en raison de ses interactions avec la glace et des volumes de magma impliqués.

    Chronologie des Éruptions Récentes et Historiques

    Le système volcanique de Bárðarbunga présente une histoire éruptive longue et marquante :

    1. 1477 : éruption fissurale majeure du système de Veiðivötn, associée à Bárðarbunga ; production de vastes coulées de lave et dépôts de cendres sur une grande partie de l’Islande.
    2. 1701–1864 : plusieurs éruptions subglaciaires et fissurales documentées, avec épisodes de fonte glaciaire et crues associées.
    3. 1910 : dernière éruption subglaciaire confirmée avant le XXᵉ siècle tardif.
    4. 1996 : intrusion magmatique liée au système de Bárðarbunga, déclenchant une éruption sous-glaciaire au Grímsvötn, accompagnée d’un jökulhlaup majeur.
    5. 2014–2015 : crise volcanique majeure ; migration magmatique depuis la caldera de Bárðarbunga vers la fissure de Holuhraun, entraînant la plus grande éruption effusive d’Islande depuis 1783 (Laki). Émission d’environ 1,5 km³ de lave basaltique et importantes émissions de dioxyde de soufre, sans interaction directe avec la glace.
    6. 2016–2025 : phase de repos relatif ; sismicité persistante, réajustements de la caldera et surveillance continue par le Met Office islandais (IMO), confirmant un système toujours actif mais sans éruption en surface.

    L’accès direct à la caldera de Bárðarbunga est impossible en raison de son enfouissement sous le Vatnajökull. Toutefois, les zones périphériques, notamment les champs de lave de Holuhraun et les Fulton les déserts de l’Ódáðahraun, constituent des sites d’observation exceptionnels pour comprendre l’ampleur des éruptions fissurales islandaises. Les excursions dans cette région nécessitent une logistique lourde, des véhicules adaptés et une excellente connaissance du terrain.

    Le volcan Bárðarbunga est l’un des systèmes volcaniques les plus puissants d’Islande, symbole d’un volcanisme à grande échelle façonné par la tectonique des plaques et les interactions entre feu et glace. Pour les passionnés de volcanologie, il représente un laboratoire naturel unique, illustrant la capacité des volcans islandais à remodeler brutalement les paysages à l’échelle humaine et géologique.

    Prochain départ :
    Islande
    Helgafell et Eldfell
    Le volcan Helgafell est situé sur l’île de Heimaey, la plus grande île de l’archipel des Vestmannaeyjar, au sud de l’Islande. Il s’inscrit dans la zone volcanique orientale islandaise, directement liée à l’écartement des plaques Nord-Américaine et Eurasienne, sous l’influence du point chaud islandais. L’île de Heimaey est un environnement volcanique jeune et actif, où les édifices volcaniques émergent directement de l’océan Atlantique.

    Morphologiquement, Helgafell est un volcan de type cône de scories relativement bas et bien individualisé, aux flancs réguliers et aux pentes modérées. Il est composé principalement de dépôts basaltiques issus d’éruptions stromboliennes, avec des couches de scories, de projections et de coulées de lave anciennes. Son cratère sommital est peu marqué et largement érodé, témoignant de son ancienneté relative par rapport aux autres édifices de l’île.

    Le Helgafell culmine à environ 227 mètres d’altitude. Bien que modeste, il domine le port et la ville de Heimaey, offrant un point d’observation remarquable sur l’île, l’océan et les champs de lave plus récents qui l’entourent.

    Sur le plan volcanologique, Helgafell est considéré comme un volcan éteint à l’échelle historique. Son activité appartient à une phase plus ancienne de la construction de l’île, avant les grandes éruptions récentes qui ont profondément remodelé Heimaey.

    Chronologie éruptive

    1. Activité préhistorique (> 5 000 ans) : formation du cône par des éruptions stromboliennes basaltiques.
    2. Aucune éruption historique documentée ; volcan considéré comme éteint.

    Aujourd’hui, Helgafell est facilement accessible à pied depuis la ville et constitue un site privilégié pour l’observation panoramique et l’interprétation géologique de l’évolution volcanique de l’île.



    Volcan Eldfell

    Le volcan Eldfell est également situé sur l’île de Heimaey, dans l’archipel des Vestmannaeyjar, au sud de l’Islande. Il fait partie du même système volcanique que Helgafell, mais représente l’édifice le plus récent et le plus emblématique de l’île. Eldfell s’est formé à proximité immédiate de la ville de Heimaey, illustrant de manière spectaculaire l’interaction directe entre volcanisme actif et zones habitées.

    Morphologiquement, Eldfell est un cône de scories basaltique jeune, à pentes raides, constitué de cendres, lapilli, bombes volcaniques et coulées de lave. Son cratère sommital est bien préservé, avec des dépôts pyroclastiques rouge sombre à noir, encore très visibles. Les flancs du volcan sont entaillés par des coulées de lave qui se sont dirigées vers la mer et vers la ville lors de son éruption principale.

    Le Eldfell culmine à environ 200 mètres d’altitude. Malgré sa taille modeste, il domine fortement le paysage urbain de Heimaey, rappelant la jeunesse volcanique de l’île et la puissance des processus à l’œuvre.

    Sur le plan volcanologique, Eldfell est un volcan basaltique de type strombolien à hawaiien, caractérisé par des fontaines de lave, des projections pyroclastiques abondantes et des coulées fluides. Son éruption a profondément marqué l’histoire moderne de l’Islande.

    Chronologie des Éruptions Historiques

    1. 23 janvier 1973 : ouverture soudaine d’une fissure éruptive à l’est de Heimaey ; début de l’éruption d’Eldfell.
    2. 1973 (janvier–juillet) : activité strombolienne intense avec fontaines de lave, retombées de cendres et coulées de lave menaçant directement le port et la ville ; mise en place d’opérations de refroidissement des laves par pompage d’eau de mer.
    3. Juillet 1973 : fin de l’éruption ; agrandissement significatif de l’île et modification durable du port.
    4. 1974–2025 : absence d’éruptions ultérieures ; dégazage résiduel et chaleur persistante mesurée pendant plusieurs décennies.

    L’accès à Eldfell est aujourd’hui aisé, avec des sentiers aménagés permettant de monter sur le cône et d’observer le cratère, les coulées de lave et la ville de Heimaey. Le site constitue un exemple exceptionnel de volcanisme historique récent et de gestion du risque volcanique en milieu urbain.

    Les volcans Helgafell et Eldfell illustrent à eux seuls l’évolution volcanique de Heimaey : du volcan ancien érodé au cône jeune né sous les yeux des habitants. Ensemble, ils offrent une lecture complète du volcanisme basaltique islandais, faisant de l’archipel des Vestmannaeyjar une destination majeure pour l’exploration volcanologique et la compréhension des interactions entre l’homme et les forces géologiques actives.


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    Le volcan Helgafell est situé sur l’île de Heimaey, la plus grande île de l’archipel des Vestmannaeyjar, au sud de l’Islande. Il s’inscrit dans la zone volcanique orientale islandaise, directement liée à l’écartement des plaques Nord-Américaine et Eurasienne, sous l’influence du point chaud islandais. L’île de Heimaey est un environnement volcanique jeune et actif, où les édifices volcaniques émergent directement de l’océan Atlantique.

    Morphologiquement, Helgafell est un volcan de type cône de scories relativement bas et bien individualisé, aux flancs réguliers et aux pentes modérées. Il est composé principalement de dépôts basaltiques issus d’éruptions stromboliennes, avec des couches de scories, de projections et de coulées de lave anciennes. Son cratère sommital est peu marqué et largement érodé, témoignant de son ancienneté relative par rapport aux autres édifices de l’île.

    Le Helgafell culmine à environ 227 mètres d’altitude. Bien que modeste, il domine le port et la ville de Heimaey, offrant un point d’observation remarquable sur l’île, l’océan et les champs de lave plus récents qui l’entourent.

    Sur le plan volcanologique, Helgafell est considéré comme un volcan éteint à l’échelle historique. Son activité appartient à une phase plus ancienne de la construction de l’île, avant les grandes éruptions récentes qui ont profondément remodelé Heimaey.

    Chronologie éruptive

    1. Activité préhistorique (> 5 000 ans) : formation du cône par des éruptions stromboliennes basaltiques.
    2. Aucune éruption historique documentée ; volcan considéré comme éteint.

    Aujourd’hui, Helgafell est facilement accessible à pied depuis la ville et constitue un site privilégié pour l’observation panoramique et l’interprétation géologique de l’évolution volcanique de l’île.



    Volcan Eldfell

    Le volcan Eldfell est également situé sur l’île de Heimaey, dans l’archipel des Vestmannaeyjar, au sud de l’Islande. Il fait partie du même système volcanique que Helgafell, mais représente l’édifice le plus récent et le plus emblématique de l’île. Eldfell s’est formé à proximité immédiate de la ville de Heimaey, illustrant de manière spectaculaire l’interaction directe entre volcanisme actif et zones habitées.

    Morphologiquement, Eldfell est un cône de scories basaltique jeune, à pentes raides, constitué de cendres, lapilli, bombes volcaniques et coulées de lave. Son cratère sommital est bien préservé, avec des dépôts pyroclastiques rouge sombre à noir, encore très visibles. Les flancs du volcan sont entaillés par des coulées de lave qui se sont dirigées vers la mer et vers la ville lors de son éruption principale.

    Le Eldfell culmine à environ 200 mètres d’altitude. Malgré sa taille modeste, il domine fortement le paysage urbain de Heimaey, rappelant la jeunesse volcanique de l’île et la puissance des processus à l’œuvre.

    Sur le plan volcanologique, Eldfell est un volcan basaltique de type strombolien à hawaiien, caractérisé par des fontaines de lave, des projections pyroclastiques abondantes et des coulées fluides. Son éruption a profondément marqué l’histoire moderne de l’Islande.

    Chronologie des Éruptions Historiques

    1. 23 janvier 1973 : ouverture soudaine d’une fissure éruptive à l’est de Heimaey ; début de l’éruption d’Eldfell.
    2. 1973 (janvier–juillet) : activité strombolienne intense avec fontaines de lave, retombées de cendres et coulées de lave menaçant directement le port et la ville ; mise en place d’opérations de refroidissement des laves par pompage d’eau de mer.
    3. Juillet 1973 : fin de l’éruption ; agrandissement significatif de l’île et modification durable du port.
    4. 1974–2025 : absence d’éruptions ultérieures ; dégazage résiduel et chaleur persistante mesurée pendant plusieurs décennies.

    L’accès à Eldfell est aujourd’hui aisé, avec des sentiers aménagés permettant de monter sur le cône et d’observer le cratère, les coulées de lave et la ville de Heimaey. Le site constitue un exemple exceptionnel de volcanisme historique récent et de gestion du risque volcanique en milieu urbain.

    Les volcans Helgafell et Eldfell illustrent à eux seuls l’évolution volcanique de Heimaey : du volcan ancien érodé au cône jeune né sous les yeux des habitants. Ensemble, ils offrent une lecture complète du volcanisme basaltique islandais, faisant de l’archipel des Vestmannaeyjar une destination majeure pour l’exploration volcanologique et la compréhension des interactions entre l’homme et les forces géologiques actives.


    Prochain départ :
    Islande
    Krafla
    Le volcan Krafla est situé dans le nord-est de l’Islande, au sein de la zone volcanique nord-islandaise, une région tectoniquement très active liée à l’ouverture de la dorsale médio-atlantique et à l’influence du point chaud islandais. Il se trouve à proximité du lac Mývatn, dans un paysage marqué par de vastes champs de lave, des zones géothermiques actives et des fractures tectoniques spectaculaires.

    Contrairement à un cône volcanique classique, Krafla est un système volcanique complexe centré sur une vaste caldera elliptique d’environ 8 à 10 km de diamètre. L’édifice est dominé par des reliefs bas, des fissures éruptives, des cratères d’explosion (maars), des cônes de scories et d’importants champs de lave basaltique. Le sommet topographique atteint environ 818 mètres d’altitude, mais c’est surtout l’étendue du système fissural qui caractérise Krafla, plutôt que sa hauteur.

    Sur le plan volcanologique, Krafla est un volcan basaltique de type fissural, dont l’activité est dominée par des éruptions effusives, accompagnées d’épisodes explosifs phréatomagmatiques lorsque le magma entre en contact avec les nappes phréatiques. La caldera est entourée de nombreuses zones de dégazage, de solfatares, de marmites de boue et de fumerolles, témoignant d’un système magmatique peu profond et très actif. Le volcan est également un site majeur de production d’énergie géothermique en Islande.


    Chronologie des Éruptions Historiques Majeures

    L’activité volcanique de Krafla est marquée par des épisodes appelés fires (« feux »), correspondant à des périodes de rifting et d’intrusions magmatiques répétées :

    1. 1724–1729 (Mývatn Fires) : série d’éruptions fissurales effusives et explosives, avec coulées de lave étendues, explosions phréatomagmatiques et formation de nombreux cratères.
    2. 1975–1984 (Krafla Fires) : longue crise volcanique majeure, comprenant plus de 20 épisodes d’intrusions magmatiques, plusieurs éruptions fissurales, coulées de lave basaltiques et déformations spectaculaires du sol.
    3. 1984 : dernière éruption confirmée, marquant la fin de la crise volcanique.
    4. 1985–2025 : absence d’éruptions, mais activité géothermique intense persistante, sismicité régulière et déformations lentes du sol indiquant un système toujours actif.

    Le volcan Krafla est considéré comme actif, bien que ne présentant pas d’éruptions récentes, et reste étroitement surveillé par les services volcanologiques islandais.

    L’accès à Krafla est relativement aisé grâce à des routes et des sentiers aménagés autour du lac Mývatn. Les zones emblématiques telles que Leirhnjúkur, Víti, les champs de lave récents et les zones géothermiques actives offrent des possibilités d’observation exceptionnelles, dans un cadre sécurisé et pédagogique.

    Le Krafla constitue l’un des sites majeurs pour comprendre le volcanisme fissural islandais, la dynamique des dorsales océaniques émergées et les interactions entre volcanisme, tectonique et géothermie. Pour les passionnés de volcanologie et d’exploration scientifique, il offre une immersion unique au cœur d’un système volcanique actif, spectaculaire et emblématique de l’Islande.

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    Le volcan Krafla est situé dans le nord-est de l’Islande, au sein de la zone volcanique nord-islandaise, une région tectoniquement très active liée à l’ouverture de la dorsale médio-atlantique et à l’influence du point chaud islandais. Il se trouve à proximité du lac Mývatn, dans un paysage marqué par de vastes champs de lave, des zones géothermiques actives et des fractures tectoniques spectaculaires.

    Contrairement à un cône volcanique classique, Krafla est un système volcanique complexe centré sur une vaste caldera elliptique d’environ 8 à 10 km de diamètre. L’édifice est dominé par des reliefs bas, des fissures éruptives, des cratères d’explosion (maars), des cônes de scories et d’importants champs de lave basaltique. Le sommet topographique atteint environ 818 mètres d’altitude, mais c’est surtout l’étendue du système fissural qui caractérise Krafla, plutôt que sa hauteur.

    Sur le plan volcanologique, Krafla est un volcan basaltique de type fissural, dont l’activité est dominée par des éruptions effusives, accompagnées d’épisodes explosifs phréatomagmatiques lorsque le magma entre en contact avec les nappes phréatiques. La caldera est entourée de nombreuses zones de dégazage, de solfatares, de marmites de boue et de fumerolles, témoignant d’un système magmatique peu profond et très actif. Le volcan est également un site majeur de production d’énergie géothermique en Islande.


    Chronologie des Éruptions Historiques Majeures

    L’activité volcanique de Krafla est marquée par des épisodes appelés fires (« feux »), correspondant à des périodes de rifting et d’intrusions magmatiques répétées :

    1. 1724–1729 (Mývatn Fires) : série d’éruptions fissurales effusives et explosives, avec coulées de lave étendues, explosions phréatomagmatiques et formation de nombreux cratères.
    2. 1975–1984 (Krafla Fires) : longue crise volcanique majeure, comprenant plus de 20 épisodes d’intrusions magmatiques, plusieurs éruptions fissurales, coulées de lave basaltiques et déformations spectaculaires du sol.
    3. 1984 : dernière éruption confirmée, marquant la fin de la crise volcanique.
    4. 1985–2025 : absence d’éruptions, mais activité géothermique intense persistante, sismicité régulière et déformations lentes du sol indiquant un système toujours actif.

    Le volcan Krafla est considéré comme actif, bien que ne présentant pas d’éruptions récentes, et reste étroitement surveillé par les services volcanologiques islandais.

    L’accès à Krafla est relativement aisé grâce à des routes et des sentiers aménagés autour du lac Mývatn. Les zones emblématiques telles que Leirhnjúkur, Víti, les champs de lave récents et les zones géothermiques actives offrent des possibilités d’observation exceptionnelles, dans un cadre sécurisé et pédagogique.

    Le Krafla constitue l’un des sites majeurs pour comprendre le volcanisme fissural islandais, la dynamique des dorsales océaniques émergées et les interactions entre volcanisme, tectonique et géothermie. Pour les passionnés de volcanologie et d’exploration scientifique, il offre une immersion unique au cœur d’un système volcanique actif, spectaculaire et emblématique de l’Islande.

    Prochain départ :
    Islande
    Landmannalaugar
    Le Landmannalaugar est situé dans le sud de l’Islande, au cœur des Hautes Terres islandaises, dans la partie nord du vaste système volcanique du Torfajökull. Il s’inscrit à la jonction de la zone volcanique orientale et de la zone volcanique sud-islandaise, une région tectoniquement active liée à l’ouverture de la dorsale médio-atlantique et à l’influence du point chaud islandais. Cette localisation confère au Landmannalaugar une grande diversité de manifestations volcaniques et géothermiques dans un environnement isolé et spectaculaire.

    D’un point de vue morphologique, le Landmannalaugar ne correspond pas à un volcan central unique, mais à une région volcanique complexe, dominée par des coulées de lave rhyolitique, des dômes, des fissures éruptives et des champs de lave basaltiques plus récents. Le paysage est mondialement célèbre pour ses montagnes de rhyolite aux couleurs exceptionnelles — ocres, rouges, jaunes, verts et bleutés — résultant de l’altération hydrothermale intense. L’altitude moyenne du secteur se situe entre 600 et 800 mètres, avec des sommets environnants dépassant localement les 1 000 mètres.

    Sur le plan géologique et volcanologique, le Landmannalaugar est caractérisé par un volcanisme bimodal, associant des laves basaltiques fluides et des laves rhyolitiques plus visqueuses, un phénomène relativement rare à l’échelle mondiale. Cette coexistence témoigne d’un système magmatique complexe, où des magmas de compositions très différentes interagissent. L’activité volcanique est fortement contrôlée par des éruptions fissurales, souvent accompagnées d’épisodes explosifs liés à la présence de glace ou d’eau souterraine. De nombreuses sources chaudes, fumerolles et zones de dégazage témoignent d’une activité géothermique encore bien présente.


    Chronologie des Éruptions Historiques Majeures

    L’histoire éruptive du Landmannalaugar est étroitement liée à celle du système volcanique du Torfajökull et des fissures associées :

    1. ~1477 : éruption rhyolitique majeure associée au Torfajökull, accompagnée de vastes émissions de tephras et de coulées de lave acide.
    2. ~870–930 (période de colonisation islandaise) : activité fissurale basaltique dans la région, avec dépôts de cendres largement identifiés dans les archives géologiques.
    3. 1783–1784 : l’éruption du Laki, bien que située plus à l’ouest, affecte indirectement la région par des retombées de cendres et illustre l’intense activité fissurale du sud islandais.
    4. ~1477 : dernière activité éruptive confirmée dans le secteur immédiat du Landmannalaugar.
    5. ~1477 – 2025 : absence d’éruptions, mais persistance d’une activité géothermique intense, de déformations lentes et d’une sismicité modérée indiquant un système volcanique toujours actif à long terme.

    Bien qu’aucune éruption récente n’ait été observée, le Landmannalaugar est considéré comme une région volcanique active et potentiellement réactivable.

    L’accès au Landmannalaugar est saisonnier et limité aux mois d’été, via des pistes de montagne (routes F) nécessitant des véhicules adaptés et une bonne préparation. Le site est aujourd’hui l’un des hauts lieux du tourisme volcanique et de la randonnée en Islande, notamment grâce au célèbre trek du Laugavegur, reliant le Landmannalaugar à Þórsmörk.

    Le Landmannalaugar offre une expérience unique d’exploration volcanique, combinant observation de laves rhyolitiques rares, zones géothermiques actives, champs de lave récents et paysages colorés d’une beauté exceptionnelle. Il constitue une destination emblématique pour les passionnés de volcanologie, de géologie et de grands espaces, illustrant de manière spectaculaire la diversité et la complexité du volcanisme islandais.

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    Le Landmannalaugar est situé dans le sud de l’Islande, au cœur des Hautes Terres islandaises, dans la partie nord du vaste système volcanique du Torfajökull. Il s’inscrit à la jonction de la zone volcanique orientale et de la zone volcanique sud-islandaise, une région tectoniquement active liée à l’ouverture de la dorsale médio-atlantique et à l’influence du point chaud islandais. Cette localisation confère au Landmannalaugar une grande diversité de manifestations volcaniques et géothermiques dans un environnement isolé et spectaculaire.

    D’un point de vue morphologique, le Landmannalaugar ne correspond pas à un volcan central unique, mais à une région volcanique complexe, dominée par des coulées de lave rhyolitique, des dômes, des fissures éruptives et des champs de lave basaltiques plus récents. Le paysage est mondialement célèbre pour ses montagnes de rhyolite aux couleurs exceptionnelles — ocres, rouges, jaunes, verts et bleutés — résultant de l’altération hydrothermale intense. L’altitude moyenne du secteur se situe entre 600 et 800 mètres, avec des sommets environnants dépassant localement les 1 000 mètres.

    Sur le plan géologique et volcanologique, le Landmannalaugar est caractérisé par un volcanisme bimodal, associant des laves basaltiques fluides et des laves rhyolitiques plus visqueuses, un phénomène relativement rare à l’échelle mondiale. Cette coexistence témoigne d’un système magmatique complexe, où des magmas de compositions très différentes interagissent. L’activité volcanique est fortement contrôlée par des éruptions fissurales, souvent accompagnées d’épisodes explosifs liés à la présence de glace ou d’eau souterraine. De nombreuses sources chaudes, fumerolles et zones de dégazage témoignent d’une activité géothermique encore bien présente.


    Chronologie des Éruptions Historiques Majeures

    L’histoire éruptive du Landmannalaugar est étroitement liée à celle du système volcanique du Torfajökull et des fissures associées :

    1. ~1477 : éruption rhyolitique majeure associée au Torfajökull, accompagnée de vastes émissions de tephras et de coulées de lave acide.
    2. ~870–930 (période de colonisation islandaise) : activité fissurale basaltique dans la région, avec dépôts de cendres largement identifiés dans les archives géologiques.
    3. 1783–1784 : l’éruption du Laki, bien que située plus à l’ouest, affecte indirectement la région par des retombées de cendres et illustre l’intense activité fissurale du sud islandais.
    4. ~1477 : dernière activité éruptive confirmée dans le secteur immédiat du Landmannalaugar.
    5. ~1477 – 2025 : absence d’éruptions, mais persistance d’une activité géothermique intense, de déformations lentes et d’une sismicité modérée indiquant un système volcanique toujours actif à long terme.

    Bien qu’aucune éruption récente n’ait été observée, le Landmannalaugar est considéré comme une région volcanique active et potentiellement réactivable.

    L’accès au Landmannalaugar est saisonnier et limité aux mois d’été, via des pistes de montagne (routes F) nécessitant des véhicules adaptés et une bonne préparation. Le site est aujourd’hui l’un des hauts lieux du tourisme volcanique et de la randonnée en Islande, notamment grâce au célèbre trek du Laugavegur, reliant le Landmannalaugar à Þórsmörk.

    Le Landmannalaugar offre une expérience unique d’exploration volcanique, combinant observation de laves rhyolitiques rares, zones géothermiques actives, champs de lave récents et paysages colorés d’une beauté exceptionnelle. Il constitue une destination emblématique pour les passionnés de volcanologie, de géologie et de grands espaces, illustrant de manière spectaculaire la diversité et la complexité du volcanisme islandais.

    Prochain départ :
    Islande
    Geldingadalur, Fagradalsfjall et autres cratères voisins
    Les Geldingadalur et Fagradalsfjall sont situés dans le sud-ouest de l’Islande, sur la péninsule de Reykjanes, à proximité des localités de Grindavík et de Reykjavík. Ils font partie de la zone volcanique de Reykjanes, une région tectoniquement très active où les plaques Nord-américaine et Eurasienne s’écartent progressivement. Ce volcanisme fissural basaltique est typique de la dorsale médio-atlantique émergée et se caractérise par des coulées de lave fluides, des fontaines de lave et des émissions gazeuses importantes.

    D’un point de vue morphologique, le Fagradalsfjall est un système fissural constitué de cônes de projections (spatter cones), de fissures et de vallées remplies de laves récentes, dont le Geldingadalur représente l’un des secteurs principaux. Les reliefs sont modestes (200–400 m d’altitude), mais les paysages sont fortement remodelés par l’accumulation rapide des coulées. Les pentes basses et les surfaces volcaniques récentes contrastent avec les zones environnantes couvertes de lave ancienne et de végétation rase.

    Sur le plan volcanologique, ces volcans présentent un volcanisme effusif, avec des éruptions stromboliennes ponctuelles et des coulées basaltique très fluides. L’activité produit également des émissions de gaz, principalement du dioxyde de soufre, avec un impact limité mais sensible sur l’air et la végétation environnante. La péninsule de Reykjanes a connu plusieurs éruptions récentes liées à ce système fissural, révélant une activité volcanique migrante et persistante.


    Chronologie des Éruptions Récentes – Geldingadalur, Fagradalsfjall et autres cratères voisins

    L’activité volcanique sur la péninsule de Reykjanes a repris après près de 800 ans de dormance, débutant ce que l’on appelle souvent les New Reykjanes Fires.

    1. 19 mars 2021 : première éruption dans la vallée de Geldingadalur, avec fontaines de lave et coulées continues (terminée en septembre 2021).
    2. 3 août 2022 : éruption dans la vallée de Meradalir, fissure à ~1 km au nord du site 2021 ; durée ~3 semaines.
    3. 10 juillet 2023 : éruption fissurale Litli-Hrútur, active jusqu’au 8 août 2023.
    4. 18 décembre 2023 : ouverture de fissure à Sundhnúkagígar (sud-est de Litla-Skógfell).
    5. Décembre 2023 – 2025 : série d’éruptions continues sur Sundhnúkagígar, avec au moins neuf épisodes.
    6. 1er avril 2025 : éruption fissurale près de Grindavík, durée ~7 heures, évacuations locales.
    7. 16 juillet 2025 : nouvelle éruption, fissure 700–1 000 m, coulées incandescentes, évacuations préventives.

    Ces épisodes montrent que la région reste très active, avec des intervalles variables entre les éruptions et l’apparition de nouvelles fissures.

    L’accès aux volcans Geldingadalur et Fagradalsfjall est possible à pied depuis les routes principales de la péninsule. Les randonneurs doivent être bien équipés : chaussures robustes, vêtements chauds et résistants au vent, eau et provisions. Les flux de lave, les gaz volcaniques et la topographie instable exigent vigilance et respect des consignes de sécurité locales. Des points d’observation aménagés permettent de suivre les coulées et l’activité éruptive en toute sécurité.

    Ces volcans offrent une opportunité unique d’observer un volcanisme basaltique fissural actif, des coulées de lave récentes et des tubes volcaniques. L’activité quasi continue depuis 2021 permet d’étudier la dynamique des éruptions effusives et la formation des cônes stromboliens. Pour les visiteurs, la combinaison de paysages lunaires, de champs de lave encore chauds et de vues sur la péninsule de Reykjanes constitue une expérience spectaculaire et immersive.

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    Les Geldingadalur et Fagradalsfjall sont situés dans le sud-ouest de l’Islande, sur la péninsule de Reykjanes, à proximité des localités de Grindavík et de Reykjavík. Ils font partie de la zone volcanique de Reykjanes, une région tectoniquement très active où les plaques Nord-américaine et Eurasienne s’écartent progressivement. Ce volcanisme fissural basaltique est typique de la dorsale médio-atlantique émergée et se caractérise par des coulées de lave fluides, des fontaines de lave et des émissions gazeuses importantes.

    D’un point de vue morphologique, le Fagradalsfjall est un système fissural constitué de cônes de projections (spatter cones), de fissures et de vallées remplies de laves récentes, dont le Geldingadalur représente l’un des secteurs principaux. Les reliefs sont modestes (200–400 m d’altitude), mais les paysages sont fortement remodelés par l’accumulation rapide des coulées. Les pentes basses et les surfaces volcaniques récentes contrastent avec les zones environnantes couvertes de lave ancienne et de végétation rase.

    Sur le plan volcanologique, ces volcans présentent un volcanisme effusif, avec des éruptions stromboliennes ponctuelles et des coulées basaltique très fluides. L’activité produit également des émissions de gaz, principalement du dioxyde de soufre, avec un impact limité mais sensible sur l’air et la végétation environnante. La péninsule de Reykjanes a connu plusieurs éruptions récentes liées à ce système fissural, révélant une activité volcanique migrante et persistante.


    Chronologie des Éruptions Récentes – Geldingadalur, Fagradalsfjall et autres cratères voisins

    L’activité volcanique sur la péninsule de Reykjanes a repris après près de 800 ans de dormance, débutant ce que l’on appelle souvent les New Reykjanes Fires.

    1. 19 mars 2021 : première éruption dans la vallée de Geldingadalur, avec fontaines de lave et coulées continues (terminée en septembre 2021).
    2. 3 août 2022 : éruption dans la vallée de Meradalir, fissure à ~1 km au nord du site 2021 ; durée ~3 semaines.
    3. 10 juillet 2023 : éruption fissurale Litli-Hrútur, active jusqu’au 8 août 2023.
    4. 18 décembre 2023 : ouverture de fissure à Sundhnúkagígar (sud-est de Litla-Skógfell).
    5. Décembre 2023 – 2025 : série d’éruptions continues sur Sundhnúkagígar, avec au moins neuf épisodes.
    6. 1er avril 2025 : éruption fissurale près de Grindavík, durée ~7 heures, évacuations locales.
    7. 16 juillet 2025 : nouvelle éruption, fissure 700–1 000 m, coulées incandescentes, évacuations préventives.

    Ces épisodes montrent que la région reste très active, avec des intervalles variables entre les éruptions et l’apparition de nouvelles fissures.

    L’accès aux volcans Geldingadalur et Fagradalsfjall est possible à pied depuis les routes principales de la péninsule. Les randonneurs doivent être bien équipés : chaussures robustes, vêtements chauds et résistants au vent, eau et provisions. Les flux de lave, les gaz volcaniques et la topographie instable exigent vigilance et respect des consignes de sécurité locales. Des points d’observation aménagés permettent de suivre les coulées et l’activité éruptive en toute sécurité.

    Ces volcans offrent une opportunité unique d’observer un volcanisme basaltique fissural actif, des coulées de lave récentes et des tubes volcaniques. L’activité quasi continue depuis 2021 permet d’étudier la dynamique des éruptions effusives et la formation des cônes stromboliens. Pour les visiteurs, la combinaison de paysages lunaires, de champs de lave encore chauds et de vues sur la péninsule de Reykjanes constitue une expérience spectaculaire et immersive.

    Prochain départ :
    Actif
    Indonésie
    Sibayak
    Le mont Sibayak est un volcan actif situé sur l’île de Sumatra, en Indonésie, dans la province de Sumatra du Nord. Il se trouve à proximité immédiate de la ville de Berastagi, à environ 50 kilomètres au sud de Medan, la capitale provinciale. Bien que beaucoup moins médiatisé que son voisin le Sinabung, le Sibayak est un volcan emblématique de la région, apprécié pour son accessibilité, ses paysages volcaniques spectaculaires et son intense activité géothermique.

    D’un point de vue morphologique, le Sibayak est un stratovolcan andésitique présentant une caldera ouverte vers l’ouest, au sein de laquelle se développe un cratère sommital actif. Le sommet du volcan culmine à 2 212 mètres d’altitude. Le cratère est marqué par de nombreuses fumerolles, des zones d’altération hydrothermale, des dépôts de soufre et des sources chaudes, témoignant d’une chaleur persistante en profondeur. Les flancs inférieurs du volcan sont largement recouverts de forêts tropicales, tandis que la zone sommitale est plus minérale et instable.

    La région du Sibayak est fortement géothermique, avec de multiples sources d’eau chaude et fumerolles actives aussi bien au sommet que sur les flancs. L’activité volcanique historique est dominée par des phénomènes phréatiques, liés à l’interaction entre l’eau et les roches chauffées, produisant des explosions de vapeur, des projections de cendres et des modifications du champ fumerollien. La dernière éruption magmatique connue du Sibayak remonte approximativement à l’année 1600, mais le volcan reste considéré comme actif en raison de son activité hydrothermale persistante.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    Les archives historiques indiquent plusieurs épisodes d’activité depuis la fin de l’activité magmatique. En 1881, une explosion phréatique significative a provoqué la formation de trois nouveaux cratères à proximité du sommet. Depuis lors, l’activité s’est principalement manifestée sous forme de dégazage continu, de renforcement ponctuel des fumerolles et d’augmentation de la température des sols et des sources chaudes. Au cours des décennies récentes, aucune éruption explosive majeure n’a été enregistrée, mais une activité phréatique faible à modérée et une instabilité hydrothermale persistante sont régulièrement observées et surveillées par les autorités indonésiennes.

    L’ascension du mont Sibayak est considérée comme relativement facile comparée à celle de nombreux autres volcans indonésiens, ce qui en fait une excursion très populaire. Le point de départ se situe généralement à Berastagi, d’où un sentier bien balisé traverse d’abord une forêt dense avant de rejoindre des zones plus ouvertes, composées de roches volcaniques, de cendres et de dépôts soufrés.

    Au sommet, les visiteurs découvrent un paysage volcanique spectaculaire, dominé par les fumerolles actives, les dépôts de soufre colorés et les sources chaudes, avec de larges panoramas sur la vallée de Berastagi et les reliefs volcaniques environnants. La prudence reste néanmoins indispensable en raison des émanations de gaz, des sols instables et des conditions parfois glissantes par temps humide.

    Le mont Sibayak constitue ainsi un volcan accessible et fascinant, offrant une observation directe des phénomènes géothermiques actifs dans un cadre naturel remarquable. Son activité modérée, sa caldera ouverte et sa proximité avec les zones habitées en font un site privilégié pour les amateurs de volcanologie, les randonneurs et tous ceux qui souhaitent approcher de près les manifestations visibles du volcanisme de Sumatra.

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    Le mont Sibayak est un volcan actif situé sur l’île de Sumatra, en Indonésie, dans la province de Sumatra du Nord. Il se trouve à proximité immédiate de la ville de Berastagi, à environ 50 kilomètres au sud de Medan, la capitale provinciale. Bien que beaucoup moins médiatisé que son voisin le Sinabung, le Sibayak est un volcan emblématique de la région, apprécié pour son accessibilité, ses paysages volcaniques spectaculaires et son intense activité géothermique.

    D’un point de vue morphologique, le Sibayak est un stratovolcan andésitique présentant une caldera ouverte vers l’ouest, au sein de laquelle se développe un cratère sommital actif. Le sommet du volcan culmine à 2 212 mètres d’altitude. Le cratère est marqué par de nombreuses fumerolles, des zones d’altération hydrothermale, des dépôts de soufre et des sources chaudes, témoignant d’une chaleur persistante en profondeur. Les flancs inférieurs du volcan sont largement recouverts de forêts tropicales, tandis que la zone sommitale est plus minérale et instable.

    La région du Sibayak est fortement géothermique, avec de multiples sources d’eau chaude et fumerolles actives aussi bien au sommet que sur les flancs. L’activité volcanique historique est dominée par des phénomènes phréatiques, liés à l’interaction entre l’eau et les roches chauffées, produisant des explosions de vapeur, des projections de cendres et des modifications du champ fumerollien. La dernière éruption magmatique connue du Sibayak remonte approximativement à l’année 1600, mais le volcan reste considéré comme actif en raison de son activité hydrothermale persistante.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    Les archives historiques indiquent plusieurs épisodes d’activité depuis la fin de l’activité magmatique. En 1881, une explosion phréatique significative a provoqué la formation de trois nouveaux cratères à proximité du sommet. Depuis lors, l’activité s’est principalement manifestée sous forme de dégazage continu, de renforcement ponctuel des fumerolles et d’augmentation de la température des sols et des sources chaudes. Au cours des décennies récentes, aucune éruption explosive majeure n’a été enregistrée, mais une activité phréatique faible à modérée et une instabilité hydrothermale persistante sont régulièrement observées et surveillées par les autorités indonésiennes.

    L’ascension du mont Sibayak est considérée comme relativement facile comparée à celle de nombreux autres volcans indonésiens, ce qui en fait une excursion très populaire. Le point de départ se situe généralement à Berastagi, d’où un sentier bien balisé traverse d’abord une forêt dense avant de rejoindre des zones plus ouvertes, composées de roches volcaniques, de cendres et de dépôts soufrés.

    Au sommet, les visiteurs découvrent un paysage volcanique spectaculaire, dominé par les fumerolles actives, les dépôts de soufre colorés et les sources chaudes, avec de larges panoramas sur la vallée de Berastagi et les reliefs volcaniques environnants. La prudence reste néanmoins indispensable en raison des émanations de gaz, des sols instables et des conditions parfois glissantes par temps humide.

    Le mont Sibayak constitue ainsi un volcan accessible et fascinant, offrant une observation directe des phénomènes géothermiques actifs dans un cadre naturel remarquable. Son activité modérée, sa caldera ouverte et sa proximité avec les zones habitées en font un site privilégié pour les amateurs de volcanologie, les randonneurs et tous ceux qui souhaitent approcher de près les manifestations visibles du volcanisme de Sumatra.

    Prochain départ :
    Actif
    Indonésie
    Sinabung
    Le mont Sinabung est un volcan actif situé sur l’île de Sumatra, en Indonésie, dans la province de Sumatra du Nord, au sein du plateau de Karo. Il se trouve à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Berastagi, et à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Medan, la capitale provinciale. Longtemps considéré comme endormi, le Sinabung est devenu depuis le début des années 2010 l’un des volcans les plus actifs et les plus dangereux d’Indonésie, marquant profondément le paysage et la vie des populations locales.

    D’un point de vue morphologique, le Sinabung est un stratovolcan andésitique à profil conique relativement régulier, culminant à 2 460 mètres d’altitude. Son édifice est entaillé par des ravines profondes et des dépôts volcaniques récents issus d’éruptions explosives répétées. Le sommet est occupé par un cratère actif, souvent partiellement obstrué par un dôme de lave instable, dont l’effondrement génère fréquemment des coulées pyroclastiques. Les flancs inférieurs sont en partie boisés, mais de vastes zones ont été dénudées par les retombées de cendres, les nuées ardentes et les lahars.

    Le volcan est caractérisé par une activité essentiellement explosive, alternant phases de croissance de dômes, explosions vulcaniennes, effondrements gravitaires et coulées pyroclastiques canalisées dans les vallées. Les panaches de cendres atteignent régulièrement plusieurs kilomètres d’altitude, affectant les villages environnants, l’agriculture et parfois le trafic aérien régional. Les dépôts pyroclastiques récents, très abondants, témoignent de la violence et de la répétition des épisodes éruptifs depuis sa réactivation.


    Chronologie des Éruptions Récentes

    1. Août 2010 : réactivation après plusieurs siècles de repos. Début d’un cycle éruptif marqué par des explosions phréatiques et vulcaniennes.
    2. 2013 : intensification rapide de l’activité explosive, formation de dômes de lave instables.
    3. 2014–2018 : succession quasi continue d’éruptions majeures, avec coulées pyroclastiques et émissions de cendres importantes. Épisodes notables :
    4. 2014 : forte activité explosive, panaches de cendres et coulées pyroclastiques.
    5. 2016 : explosions répétées, effondrements de dômes et panaches de cendres jusqu’à plusieurs kilomètres.
    6. 19 février 2018 : éruption majeure, panache de cendres atteignant ~16 km d’altitude.
    7. 2019–2021 : activité soutenue avec effondrements de dômes, coulées pyroclastiques et émissions de cendres fréquentes.
    8. 2022–2023 : activité fluctuante, alternance de périodes calmes et de reprises explosives, panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres, zones d’exclusion maintenues.
    9. 2024–2025 : activité persistante caractérisée par dégazage, explosions sporadiques et instabilité du sommet. Surveillance continue recommandée.

    L’accès au mont Sinabung est strictement réglementé, voire interdit à proximité du sommet, en raison des risques élevés liés aux coulées pyroclastiques, aux retombées de cendres et aux lahars. De nombreux villages ont été durablement affectés ou déplacés depuis le début de l’activité éruptive. Contrairement au mont Sibayak, voisin et accessible, le Sinabung représente un volcan dangereux, réservé à l’observation à distance et à l’étude scientifique.

    Le mont Sinabung incarne aujourd’hui l’un des exemples les plus marquants de réactivation volcanique soudaine en Indonésie, illustrant la rapidité avec laquelle un volcan considéré comme dormant peut devenir extrêmement actif. Sa dynamique éruptive, sa fréquence d’activité et son impact humain en font un site majeur pour la compréhension des processus volcaniques explosifs dans l’arc de Sumatra.

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    Le mont Sinabung est un volcan actif situé sur l’île de Sumatra, en Indonésie, dans la province de Sumatra du Nord, au sein du plateau de Karo. Il se trouve à une quinzaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Berastagi, et à environ 60 kilomètres au sud-ouest de Medan, la capitale provinciale. Longtemps considéré comme endormi, le Sinabung est devenu depuis le début des années 2010 l’un des volcans les plus actifs et les plus dangereux d’Indonésie, marquant profondément le paysage et la vie des populations locales.

    D’un point de vue morphologique, le Sinabung est un stratovolcan andésitique à profil conique relativement régulier, culminant à 2 460 mètres d’altitude. Son édifice est entaillé par des ravines profondes et des dépôts volcaniques récents issus d’éruptions explosives répétées. Le sommet est occupé par un cratère actif, souvent partiellement obstrué par un dôme de lave instable, dont l’effondrement génère fréquemment des coulées pyroclastiques. Les flancs inférieurs sont en partie boisés, mais de vastes zones ont été dénudées par les retombées de cendres, les nuées ardentes et les lahars.

    Le volcan est caractérisé par une activité essentiellement explosive, alternant phases de croissance de dômes, explosions vulcaniennes, effondrements gravitaires et coulées pyroclastiques canalisées dans les vallées. Les panaches de cendres atteignent régulièrement plusieurs kilomètres d’altitude, affectant les villages environnants, l’agriculture et parfois le trafic aérien régional. Les dépôts pyroclastiques récents, très abondants, témoignent de la violence et de la répétition des épisodes éruptifs depuis sa réactivation.


    Chronologie des Éruptions Récentes

    1. Août 2010 : réactivation après plusieurs siècles de repos. Début d’un cycle éruptif marqué par des explosions phréatiques et vulcaniennes.
    2. 2013 : intensification rapide de l’activité explosive, formation de dômes de lave instables.
    3. 2014–2018 : succession quasi continue d’éruptions majeures, avec coulées pyroclastiques et émissions de cendres importantes. Épisodes notables :
    4. 2014 : forte activité explosive, panaches de cendres et coulées pyroclastiques.
    5. 2016 : explosions répétées, effondrements de dômes et panaches de cendres jusqu’à plusieurs kilomètres.
    6. 19 février 2018 : éruption majeure, panache de cendres atteignant ~16 km d’altitude.
    7. 2019–2021 : activité soutenue avec effondrements de dômes, coulées pyroclastiques et émissions de cendres fréquentes.
    8. 2022–2023 : activité fluctuante, alternance de périodes calmes et de reprises explosives, panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres, zones d’exclusion maintenues.
    9. 2024–2025 : activité persistante caractérisée par dégazage, explosions sporadiques et instabilité du sommet. Surveillance continue recommandée.

    L’accès au mont Sinabung est strictement réglementé, voire interdit à proximité du sommet, en raison des risques élevés liés aux coulées pyroclastiques, aux retombées de cendres et aux lahars. De nombreux villages ont été durablement affectés ou déplacés depuis le début de l’activité éruptive. Contrairement au mont Sibayak, voisin et accessible, le Sinabung représente un volcan dangereux, réservé à l’observation à distance et à l’étude scientifique.

    Le mont Sinabung incarne aujourd’hui l’un des exemples les plus marquants de réactivation volcanique soudaine en Indonésie, illustrant la rapidité avec laquelle un volcan considéré comme dormant peut devenir extrêmement actif. Sa dynamique éruptive, sa fréquence d’activité et son impact humain en font un site majeur pour la compréhension des processus volcaniques explosifs dans l’arc de Sumatra.

    Prochain départ :
    Actif
    Indonésie
    Marapi
    Le volcan Marapi est un stratovolcan actif situé sur l’île de Sumatra, en Indonésie, dans la province de Sumatra Ouest. Il s’élève à 2 891 mètres d’altitude, ce qui en fait l’un des volcans les plus élevés et les plus imposants de la région. Le Marapi domine le paysage autour des villes de Bukittinggi et Padang Panjang, et fait partie de l’arc volcanique de Sumatra, zone tectoniquement active liée à la subduction de la plaque Indo-Australienne sous la plaque Eurasienne.

    Morphologiquement, le Marapi présente un profil conique classique avec des flancs escarpés et de multiples cratères sommitaux et secondaires. Ses pentes sont partiellement boisées, mais de vastes zones ont été dénudées par les éruptions récentes et les coulées pyroclastiques. Le sommet est le siège d’une activité explosive régulière, souvent accompagnée de panaches de cendres et de dégazage volcanique.

    Le Marapi est caractérisé par des éruptions essentiellement explosives, alternant effondrements gravitaires, coulées pyroclastiques et émissions de cendres volcaniques pouvant atteindre plusieurs kilomètres d’altitude. Ces éruptions affectent régulièrement les villages situés sur ses flancs et les cultures locales, et occasionnellement le trafic aérien régional. L’activité récente est majoritairement phréatique ou vulcanienne, avec formation de petits dômes de lave instables.


    Chronologie des Éruptions Récentes

    1. 1972 : série d’explosions phréatiques et émission de panaches de cendres.
    2. 1980–1985 : éruptions fréquentes avec coulées pyroclastiques et retombées de cendres affectant les villages voisins.
    3. 1991–1994 : activité continue avec explosions vulcaniennes, effondrements de dômes et panaches de cendres.
    4. 2000–2004 : phases éruptives modérées avec émissions de cendres et lahars sporadiques.
    5. 2010–2011 : éruption notable avec panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres et menaces pour les villages environnants.
    6. 2014–2016 : activité explosive modérée, coulées pyroclastiques limitées et émissions de gaz persistantes.
    7. 2019–2021 : activité éruptive soutenue, avec explosions intermittentes, retombées de cendres et dégazage constant.
    8. 2022–2025 : activité phréatique sporadique et émissions de vapeur/gaz, instabilité sommitale continue, surveillance recommandée.

    L’accès au Marapi est difficile et limité, en raison de l’activité volcanique persistante et de l’instabilité des flancs. Les approches nécessitent prudence et accompagnement par des guides locaux expérimentés. Le volcan reste un site majeur pour l’observation scientifique des éruptions explosives dans l’arc de Sumatra, ainsi qu’une destination captivante pour les randonneurs expérimentés désireux d’observer un volcan actif en toute sécurité.

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    Le volcan Marapi est un stratovolcan actif situé sur l’île de Sumatra, en Indonésie, dans la province de Sumatra Ouest. Il s’élève à 2 891 mètres d’altitude, ce qui en fait l’un des volcans les plus élevés et les plus imposants de la région. Le Marapi domine le paysage autour des villes de Bukittinggi et Padang Panjang, et fait partie de l’arc volcanique de Sumatra, zone tectoniquement active liée à la subduction de la plaque Indo-Australienne sous la plaque Eurasienne.

    Morphologiquement, le Marapi présente un profil conique classique avec des flancs escarpés et de multiples cratères sommitaux et secondaires. Ses pentes sont partiellement boisées, mais de vastes zones ont été dénudées par les éruptions récentes et les coulées pyroclastiques. Le sommet est le siège d’une activité explosive régulière, souvent accompagnée de panaches de cendres et de dégazage volcanique.

    Le Marapi est caractérisé par des éruptions essentiellement explosives, alternant effondrements gravitaires, coulées pyroclastiques et émissions de cendres volcaniques pouvant atteindre plusieurs kilomètres d’altitude. Ces éruptions affectent régulièrement les villages situés sur ses flancs et les cultures locales, et occasionnellement le trafic aérien régional. L’activité récente est majoritairement phréatique ou vulcanienne, avec formation de petits dômes de lave instables.


    Chronologie des Éruptions Récentes

    1. 1972 : série d’explosions phréatiques et émission de panaches de cendres.
    2. 1980–1985 : éruptions fréquentes avec coulées pyroclastiques et retombées de cendres affectant les villages voisins.
    3. 1991–1994 : activité continue avec explosions vulcaniennes, effondrements de dômes et panaches de cendres.
    4. 2000–2004 : phases éruptives modérées avec émissions de cendres et lahars sporadiques.
    5. 2010–2011 : éruption notable avec panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres et menaces pour les villages environnants.
    6. 2014–2016 : activité explosive modérée, coulées pyroclastiques limitées et émissions de gaz persistantes.
    7. 2019–2021 : activité éruptive soutenue, avec explosions intermittentes, retombées de cendres et dégazage constant.
    8. 2022–2025 : activité phréatique sporadique et émissions de vapeur/gaz, instabilité sommitale continue, surveillance recommandée.

    L’accès au Marapi est difficile et limité, en raison de l’activité volcanique persistante et de l’instabilité des flancs. Les approches nécessitent prudence et accompagnement par des guides locaux expérimentés. Le volcan reste un site majeur pour l’observation scientifique des éruptions explosives dans l’arc de Sumatra, ainsi qu’une destination captivante pour les randonneurs expérimentés désireux d’observer un volcan actif en toute sécurité.

    Prochain départ :
    Actif
    Indonésie
    Sangeang Api
    Le volcan Sangeang Api est un volcan actif situé sur la petite île de Sangeang, dans la mer de Flores, en Indonésie, au nord-est de l’île de Sumbawa, au sein de la province de Nusa Tenggara Occidental. Cette île volcanique isolée, longue d’environ 13 kilomètres, est entièrement dominée par l’édifice volcanique, qui constitue l’un des volcans les plus actifs et spectaculaires de l’arc de la Sonde. Le Sangeang Api est directement lié à la subduction de la plaque Indo-Australienne sous la plaque Eurasienne, responsable d’un volcanisme intense dans la région.

    Morphologiquement, le Sangeang Api est un stratovolcan basaltique à andésitique composé de deux cônes principaux : Doro Api, le cône actif culminant à environ 1 949 mètres d’altitude, et Doro Mantoi, un cône plus ancien situé à proximité. L’édifice présente des pentes raides entaillées par des ravines profondes, fréquemment parcourues par des coulées de lave, des avalanches incandescentes et des coulées pyroclastiques. Le sommet est occupé par un cratère actif bien défini, régulièrement alimenté par des explosions stromboliennes à vulcaniennes.

    Le Sangeang Api se caractérise par une activité éruptive variée et souvent intense, alternant phases effusives avec émissions de coulées de lave fluides et phases explosives produisant des panaches de cendres, des projections balistiques et des coulées pyroclastiques. Les panaches peuvent s’élever à plusieurs kilomètres d’altitude, affectant régulièrement le trafic aérien régional au-dessus de la mer de Flores. L’île étant faiblement peuplée, l’impact humain direct est limité, mais l’activité du volcan reste surveillée de près en raison de sa fréquence et de sa vigueur.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. 1949–1950 : éruptions explosives et effusives majeures, destruction partielle des villages et évacuation de l’île.
    2. 1988–1989 : reprise d’activité avec émissions de cendres et coulées de lave.
    3. 1996 : éruption explosive avec panaches de cendres et projections incandescentes.
    4. 2014 : éruption majeure explosive, panaches de cendres atteignant ~15–18 km d’altitude, importantes perturbations du trafic aérien régional.
    5. 2018 : éruption explosive modérée, émissions de cendres et activité strombolienne.
    6. 2020 : phase éruptive avec panaches de cendres, explosions répétées et dégazage intense.
    7. 2021–2025 : absence d’éruptions confirmées ; activité limitée à un dégazage faible (panaches vapeur/gaz ~100–500 m), fumerolles persistantes et sismicité basse. Pas d’explosions, de cendres ni de coulées depuis 2020. Niveau d’alerte II (Waspada) ; zone d’exclusion de 1,5 à 3 km.

    L’accès au Sangeang Api est difficile et strictement conditionné par l’activité volcanique et les conditions maritimes. Les approches se font par bateau depuis Sumbawa, puis à pied sur des terrains instables et exposés. Toute tentative d’ascension nécessite une préparation rigoureuse et l’accompagnement de guides expérimentés, avec un strict respect des zones d’exclusion définies par les autorités indonésiennes.

    Le Sangeang Api est considéré comme l’un des volcans les plus dynamiques de l’est de l’Indonésie, offrant un exemple remarquable de volcanisme insulaire actif. Sa fréquence éruptive, la diversité de ses manifestations et son isolement en font un site majeur pour l’observation scientifique et l’exploration volcanologique de haut niveau.

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    Le volcan Sangeang Api est un volcan actif situé sur la petite île de Sangeang, dans la mer de Flores, en Indonésie, au nord-est de l’île de Sumbawa, au sein de la province de Nusa Tenggara Occidental. Cette île volcanique isolée, longue d’environ 13 kilomètres, est entièrement dominée par l’édifice volcanique, qui constitue l’un des volcans les plus actifs et spectaculaires de l’arc de la Sonde. Le Sangeang Api est directement lié à la subduction de la plaque Indo-Australienne sous la plaque Eurasienne, responsable d’un volcanisme intense dans la région.

    Morphologiquement, le Sangeang Api est un stratovolcan basaltique à andésitique composé de deux cônes principaux : Doro Api, le cône actif culminant à environ 1 949 mètres d’altitude, et Doro Mantoi, un cône plus ancien situé à proximité. L’édifice présente des pentes raides entaillées par des ravines profondes, fréquemment parcourues par des coulées de lave, des avalanches incandescentes et des coulées pyroclastiques. Le sommet est occupé par un cratère actif bien défini, régulièrement alimenté par des explosions stromboliennes à vulcaniennes.

    Le Sangeang Api se caractérise par une activité éruptive variée et souvent intense, alternant phases effusives avec émissions de coulées de lave fluides et phases explosives produisant des panaches de cendres, des projections balistiques et des coulées pyroclastiques. Les panaches peuvent s’élever à plusieurs kilomètres d’altitude, affectant régulièrement le trafic aérien régional au-dessus de la mer de Flores. L’île étant faiblement peuplée, l’impact humain direct est limité, mais l’activité du volcan reste surveillée de près en raison de sa fréquence et de sa vigueur.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. 1949–1950 : éruptions explosives et effusives majeures, destruction partielle des villages et évacuation de l’île.
    2. 1988–1989 : reprise d’activité avec émissions de cendres et coulées de lave.
    3. 1996 : éruption explosive avec panaches de cendres et projections incandescentes.
    4. 2014 : éruption majeure explosive, panaches de cendres atteignant ~15–18 km d’altitude, importantes perturbations du trafic aérien régional.
    5. 2018 : éruption explosive modérée, émissions de cendres et activité strombolienne.
    6. 2020 : phase éruptive avec panaches de cendres, explosions répétées et dégazage intense.
    7. 2021–2025 : absence d’éruptions confirmées ; activité limitée à un dégazage faible (panaches vapeur/gaz ~100–500 m), fumerolles persistantes et sismicité basse. Pas d’explosions, de cendres ni de coulées depuis 2020. Niveau d’alerte II (Waspada) ; zone d’exclusion de 1,5 à 3 km.

    L’accès au Sangeang Api est difficile et strictement conditionné par l’activité volcanique et les conditions maritimes. Les approches se font par bateau depuis Sumbawa, puis à pied sur des terrains instables et exposés. Toute tentative d’ascension nécessite une préparation rigoureuse et l’accompagnement de guides expérimentés, avec un strict respect des zones d’exclusion définies par les autorités indonésiennes.

    Le Sangeang Api est considéré comme l’un des volcans les plus dynamiques de l’est de l’Indonésie, offrant un exemple remarquable de volcanisme insulaire actif. Sa fréquence éruptive, la diversité de ses manifestations et son isolement en font un site majeur pour l’observation scientifique et l’exploration volcanologique de haut niveau.

    Prochain départ :
    En éruption
    Hawaii
    Kilauea
    Le volcan Kīlauea est l’un des volcans les plus actifs et les plus étudiés de la planète. Il est situé sur la partie sud-est de la grande île d’Hawaï, aux États-Unis, au sein du Parc national des volcans d’Hawaï. Appartenant à l’archipel volcanique hawaïen, le Kīlauea est directement lié à un point chaud mantellique, responsable de la construction progressive des îles volcaniques de l’océan Pacifique central. Contrairement aux volcans de subduction, son activité est dominée par des éruptions effusives, spectaculaires et souvent durables.

    Morphologiquement, le Kīlauea est un volcan bouclier basaltique aux pentes très faibles, culminant à environ 1 247 mètres d’altitude. Il est dominé par une vaste caldera sommitale de près de 4 kilomètres de diamètre, Halemaʻumaʻu, qui abrite un ou plusieurs cratères actifs. L’édifice est parcouru par deux grandes zones de rift, orientées vers le sud-ouest et l’est, cette dernière étant le siège des éruptions les plus fréquentes et des coulées de lave les plus étendues. Les laves basaltiques très fluides façonnent en permanence le paysage, créant tunnels de lave, champs de pahoehoe et coulées ʻaʻā.

    L’activité du Kīlauea est essentiellement effusive, marquée par des fontaines de lave, des lacs de lave persistants et des coulées pouvant atteindre l’océan, où elles génèrent des panaches de vapeur acide. Les émissions de dioxyde de soufre sont souvent importantes, donnant naissance au phénomène de vog (volcanic smog), susceptible d’affecter la qualité de l’air sur de larges zones. Bien que rarement explosif, le volcan peut produire des explosions phréatiques ou phréatomagmatiques lorsque le magma interagit avec l’eau souterraine.


    Chronologie de l’activité éruptive récente

    1. 1983–2018 : longue éruption quasi continue sur la zone de rift Est, notamment au site de Puʻu ʻŌʻō, avec d’importantes coulées de lave détruisant routes, habitations et infrastructures.
    2. 2018 : crise éruptive majeure. Effondrement partiel de la caldera sommitale, vidange du système magmatique, ouverture de nombreuses fissures dans le district de Lower Puna. Destruction de centaines de maisons et transformation profonde du paysage.
    3. 2020–2021 : reprise de l’activité sommitale avec la formation d’un lac de lave dans le cratère Halemaʻumaʻu.
    4. 2021–2022 : éruptions effusives intermittentes, alimentation soutenue du lac de lave sommital.
    5. 2023 : nouvelles phases éruptives courtes mais intenses au sommet, avec fontaines de lave et remontée rapide du niveau du lac.
    6. 2024–2025 : activité fluctuante principalement sommitale, alternant pauses et reprises effusives. Présence récurrente de lacs de lave, dégazage soutenu et sismicité modérée. Surveillance constante maintenue par l’Observatoire volcanologique d’Hawaï.

    L’accès au Kīlauea est encadré mais relativement aisé comparé à de nombreux volcans actifs, grâce aux infrastructures du parc national. Des sentiers balisés, des belvédères et des zones d’observation permettent d’approcher le volcan en toute sécurité, sous réserve du respect strict des consignes en vigueur. Les zones de rift actives et les abords immédiats des coulées restent cependant interdits en période éruptive.

    Le Kīlauea constitue un laboratoire naturel exceptionnel pour l’étude du volcanisme de point chaud. Sa fréquence éruptive, la lisibilité de ses processus internes et la diversité de ses manifestations en font un volcan emblématique, à la fois accessible au public et fondamental pour la compréhension des mécanismes volcaniques effusifs à l’échelle mondiale.

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    Le volcan Kīlauea est l’un des volcans les plus actifs et les plus étudiés de la planète. Il est situé sur la partie sud-est de la grande île d’Hawaï, aux États-Unis, au sein du Parc national des volcans d’Hawaï. Appartenant à l’archipel volcanique hawaïen, le Kīlauea est directement lié à un point chaud mantellique, responsable de la construction progressive des îles volcaniques de l’océan Pacifique central. Contrairement aux volcans de subduction, son activité est dominée par des éruptions effusives, spectaculaires et souvent durables.

    Morphologiquement, le Kīlauea est un volcan bouclier basaltique aux pentes très faibles, culminant à environ 1 247 mètres d’altitude. Il est dominé par une vaste caldera sommitale de près de 4 kilomètres de diamètre, Halemaʻumaʻu, qui abrite un ou plusieurs cratères actifs. L’édifice est parcouru par deux grandes zones de rift, orientées vers le sud-ouest et l’est, cette dernière étant le siège des éruptions les plus fréquentes et des coulées de lave les plus étendues. Les laves basaltiques très fluides façonnent en permanence le paysage, créant tunnels de lave, champs de pahoehoe et coulées ʻaʻā.

    L’activité du Kīlauea est essentiellement effusive, marquée par des fontaines de lave, des lacs de lave persistants et des coulées pouvant atteindre l’océan, où elles génèrent des panaches de vapeur acide. Les émissions de dioxyde de soufre sont souvent importantes, donnant naissance au phénomène de vog (volcanic smog), susceptible d’affecter la qualité de l’air sur de larges zones. Bien que rarement explosif, le volcan peut produire des explosions phréatiques ou phréatomagmatiques lorsque le magma interagit avec l’eau souterraine.


    Chronologie de l’activité éruptive récente

    1. 1983–2018 : longue éruption quasi continue sur la zone de rift Est, notamment au site de Puʻu ʻŌʻō, avec d’importantes coulées de lave détruisant routes, habitations et infrastructures.
    2. 2018 : crise éruptive majeure. Effondrement partiel de la caldera sommitale, vidange du système magmatique, ouverture de nombreuses fissures dans le district de Lower Puna. Destruction de centaines de maisons et transformation profonde du paysage.
    3. 2020–2021 : reprise de l’activité sommitale avec la formation d’un lac de lave dans le cratère Halemaʻumaʻu.
    4. 2021–2022 : éruptions effusives intermittentes, alimentation soutenue du lac de lave sommital.
    5. 2023 : nouvelles phases éruptives courtes mais intenses au sommet, avec fontaines de lave et remontée rapide du niveau du lac.
    6. 2024–2025 : activité fluctuante principalement sommitale, alternant pauses et reprises effusives. Présence récurrente de lacs de lave, dégazage soutenu et sismicité modérée. Surveillance constante maintenue par l’Observatoire volcanologique d’Hawaï.

    L’accès au Kīlauea est encadré mais relativement aisé comparé à de nombreux volcans actifs, grâce aux infrastructures du parc national. Des sentiers balisés, des belvédères et des zones d’observation permettent d’approcher le volcan en toute sécurité, sous réserve du respect strict des consignes en vigueur. Les zones de rift actives et les abords immédiats des coulées restent cependant interdits en période éruptive.

    Le Kīlauea constitue un laboratoire naturel exceptionnel pour l’étude du volcanisme de point chaud. Sa fréquence éruptive, la lisibilité de ses processus internes et la diversité de ses manifestations en font un volcan emblématique, à la fois accessible au public et fondamental pour la compréhension des mécanismes volcaniques effusifs à l’échelle mondiale.

    Prochain départ :
    Hawaii
    Mauna Kea
    Le volcan Mauna Kea est un immense volcan bouclier situé sur l’île d’Hawaï (Big Island), dans l’archipel d’Hawaï, au cœur de l’océan Pacifique. Il occupe la partie nord-centrale de l’île et fait partie du groupe des cinq grands volcans qui constituent l’île actuelle. Bien que moins connu du grand public que Mauna Loa ou Kīlauea, Mauna Kea est un édifice volcanique majeur, tant par ses dimensions que par son importance scientifique et culturelle. Son sommet culmine à 4 207 mètres d’altitude, ce qui en fait le point culminant de l’archipel hawaïen.

    D’un point de vue géologique, Mauna Kea est un volcan bouclier basaltique formé par l’accumulation de très nombreuses coulées de lave fluides émises au-dessus du point chaud hawaïen. Si l’on considère sa hauteur depuis le plancher océanique jusqu’au sommet (plus de 9 200 mètres au total), Mauna Kea est la plus haute montagne de la planète, dépassant l’Everest. Son édifice est constitué majoritairement de basaltes tholéiitiques et alcalins, témoignant d’une évolution volcanique avancée. Contrairement à Mauna Loa, Mauna Kea est entré dans une phase post-bouclier, caractérisée par des laves plus visqueuses et la formation de nombreux cônes volcaniques bien individualisés sur ses flancs.

    Morphologiquement, Mauna Kea présente des pentes relativement douces, typiques des volcans boucliers, ponctuées de centaines de cônes de scories, de cratères bien préservés et de coulées de lave plus anciennes. Son sommet ne possède pas de caldeira active majeure, mais une zone sommitale étendue marquée par des reliefs volcaniques complexes et par des dépôts volcaniques anciens. En raison de son altitude élevée, Mauna Kea a connu des périodes glaciaires durant lesquelles des glaciers ont recouvert son sommet, laissant des traces géomorphologiques rares sous les tropiques.

    L’activité volcanique de Mauna Kea a été essentiellement effusive, avec des éruptions de type hawaïen produisant des coulées de lave épaisses mais relativement lentes. Les éruptions explosives ont été limitées et localisées, souvent liées à des phases tardives de l’évolution du volcan. Aujourd’hui, Mauna Kea est considéré comme un volcan dormant, mais non éteint, et il reste surveillé en raison de son potentiel de réactivation à très long terme.


    Chronologie des Éruptions et de l’Activité Récente

    1. ~1 million d’années : début de la construction du volcan Mauna Kea au-dessus du point chaud hawaïen.
    2. ~1 million à 250 000 ans : phase principale de volcanisme bouclier, avec émissions massives de coulées basaltiques.
    3. ~250 000 à 65 000 ans : transition vers une activité post-bouclier, formation de nombreux cônes volcaniques et laves plus différenciées.
    4. ~4 600–4 000 ans avant présent : dernière éruption connue, datée par méthodes radiométriques, avec émission de coulées de lave sur les flancs du volcan.
    5. Holocène récent à période historique : absence totale d’éruptions documentées.
    6. 2024–2025 : volcan au repos complet ; sismicité très faible ; surveillance de routine assurée par le Hawaiian Volcano Observatory (USGS). Mauna Kea est classé comme volcan potentiellement actif à très long terme.

    L’accès au sommet de Mauna Kea est possible par une route de haute montagne, menant à l’un des plus grands complexes astronomiques du monde. Le sommet revêt une importance culturelle et spirituelle majeure pour les peuples autochtones hawaïens, et son accès est réglementé. Les conditions environnementales y sont extrêmes, avec un air raréfié, des températures basses et des vents violents.

    Le volcan Mauna Kea représente un exemple remarquable de l’évolution avancée d’un volcan bouclier hawaïen. Son âge, son état de repos prolongé, la diversité de ses cônes volcaniques et la présence exceptionnelle de traces glaciaires en font un site unique pour la compréhension de l’histoire volcanique de l’archipel d’Hawaï et des processus liés au volcanisme intraplaque.

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    Le volcan Mauna Kea est un immense volcan bouclier situé sur l’île d’Hawaï (Big Island), dans l’archipel d’Hawaï, au cœur de l’océan Pacifique. Il occupe la partie nord-centrale de l’île et fait partie du groupe des cinq grands volcans qui constituent l’île actuelle. Bien que moins connu du grand public que Mauna Loa ou Kīlauea, Mauna Kea est un édifice volcanique majeur, tant par ses dimensions que par son importance scientifique et culturelle. Son sommet culmine à 4 207 mètres d’altitude, ce qui en fait le point culminant de l’archipel hawaïen.

    D’un point de vue géologique, Mauna Kea est un volcan bouclier basaltique formé par l’accumulation de très nombreuses coulées de lave fluides émises au-dessus du point chaud hawaïen. Si l’on considère sa hauteur depuis le plancher océanique jusqu’au sommet (plus de 9 200 mètres au total), Mauna Kea est la plus haute montagne de la planète, dépassant l’Everest. Son édifice est constitué majoritairement de basaltes tholéiitiques et alcalins, témoignant d’une évolution volcanique avancée. Contrairement à Mauna Loa, Mauna Kea est entré dans une phase post-bouclier, caractérisée par des laves plus visqueuses et la formation de nombreux cônes volcaniques bien individualisés sur ses flancs.

    Morphologiquement, Mauna Kea présente des pentes relativement douces, typiques des volcans boucliers, ponctuées de centaines de cônes de scories, de cratères bien préservés et de coulées de lave plus anciennes. Son sommet ne possède pas de caldeira active majeure, mais une zone sommitale étendue marquée par des reliefs volcaniques complexes et par des dépôts volcaniques anciens. En raison de son altitude élevée, Mauna Kea a connu des périodes glaciaires durant lesquelles des glaciers ont recouvert son sommet, laissant des traces géomorphologiques rares sous les tropiques.

    L’activité volcanique de Mauna Kea a été essentiellement effusive, avec des éruptions de type hawaïen produisant des coulées de lave épaisses mais relativement lentes. Les éruptions explosives ont été limitées et localisées, souvent liées à des phases tardives de l’évolution du volcan. Aujourd’hui, Mauna Kea est considéré comme un volcan dormant, mais non éteint, et il reste surveillé en raison de son potentiel de réactivation à très long terme.


    Chronologie des Éruptions et de l’Activité Récente

    1. ~1 million d’années : début de la construction du volcan Mauna Kea au-dessus du point chaud hawaïen.
    2. ~1 million à 250 000 ans : phase principale de volcanisme bouclier, avec émissions massives de coulées basaltiques.
    3. ~250 000 à 65 000 ans : transition vers une activité post-bouclier, formation de nombreux cônes volcaniques et laves plus différenciées.
    4. ~4 600–4 000 ans avant présent : dernière éruption connue, datée par méthodes radiométriques, avec émission de coulées de lave sur les flancs du volcan.
    5. Holocène récent à période historique : absence totale d’éruptions documentées.
    6. 2024–2025 : volcan au repos complet ; sismicité très faible ; surveillance de routine assurée par le Hawaiian Volcano Observatory (USGS). Mauna Kea est classé comme volcan potentiellement actif à très long terme.

    L’accès au sommet de Mauna Kea est possible par une route de haute montagne, menant à l’un des plus grands complexes astronomiques du monde. Le sommet revêt une importance culturelle et spirituelle majeure pour les peuples autochtones hawaïens, et son accès est réglementé. Les conditions environnementales y sont extrêmes, avec un air raréfié, des températures basses et des vents violents.

    Le volcan Mauna Kea représente un exemple remarquable de l’évolution avancée d’un volcan bouclier hawaïen. Son âge, son état de repos prolongé, la diversité de ses cônes volcaniques et la présence exceptionnelle de traces glaciaires en font un site unique pour la compréhension de l’histoire volcanique de l’archipel d’Hawaï et des processus liés au volcanisme intraplaque.

    Prochain départ :
    Hawaii
    Haleakala
    Le volcan Haleakalā est un vaste volcan bouclier situé sur l’île de Maui, dans l’archipel d’Hawaï, au cœur de l’océan Pacifique. Il occupe la majeure partie orientale de l’île et constitue l’un des édifices volcaniques les plus imposants et les plus emblématiques de l’archipel hawaïen. Son sommet atteint environ 3 055 mètres d’altitude, ce qui en fait le point culminant de Maui. Le volcan est protégé au sein du parc national de Haleakalā, un site majeur tant sur le plan géologique que paysager.

    D’un point de vue géologique, Haleakalā est un volcan bouclier basaltique formé par l’accumulation de coulées de lave fluides issues d’éruptions effusives successives. Contrairement à ce que son nom suggère, son sommet n’est pas une véritable caldera d’effondrement, mais une vaste dépression d’origine érosive et volcanique, large d’environ 11 kilomètres et longue de près de 3 kilomètres. Cette dépression spectaculaire est entaillée par de profonds canyons et tapissée de cônes volcaniques secondaires, de coulées de lave récentes à l’échelle géologique et de dépôts pyroclastiques limités. Les laves émises sont essentiellement basaltiques, parfois riches en olivine, caractéristiques du volcanisme intraplaque hawaïen.

    L’activité volcanique de Haleakalā est dominée par des éruptions effusives de type hawaïen, produisant des coulées de lave longues et fluides issues de fissures ou de cônes adventifs situés sur les flancs du volcan. Les éruptions explosives sont rares et limitées, principalement liées à des interactions locales entre magma et eau. Les coulées historiques ont parfois atteint la mer, modifiant le littoral de l’île de Maui. Bien que le volcan soit actuellement considéré comme endormi, il n’est pas éteint et fait partie des volcans potentiellement actifs de l’archipel.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. 1 million d’années : début de la construction du volcan Haleakalā au-dessus du point chaud hawaïen.
    2. ~400 000 à 150 000 ans : phase principale de construction du volcan bouclier.<150 000 ans : reprise d’activité post-bouclier avec formation de nombreux cônes volcaniques et coulées sur les flancs.
    3. Vers 1200–1600 apr. J.-C. : dernières éruptions confirmées, avec coulées de lave sur les flancs sud-ouest et est du volcan.
    4. XVIIᵉ siècle à aujourd’hui : absence d’éruptions historiques documentées ; activité limitée à une sismicité très faible et à des manifestations géothermiques résiduelles.
    5. 1600–2025 : volcan au repos, sans activité éruptive ; surveillance de routine assurée par le Hawaiian Volcano Observatory, Haleakalā étant classé comme volcan potentiellement actif.

    L’accès au sommet de Haleakalā est aisé grâce à une route asphaltée menant jusqu’au bord de la dépression sommitale, ce qui en fait l’un des volcans les plus accessibles d’Hawaï. De nombreux sentiers permettent d’explorer l’intérieur de la dépression, offrant une immersion spectaculaire dans un paysage volcanique d’une grande pureté. Les conditions climatiques peuvent toutefois être rudes au sommet, avec des températures basses et des vents fréquents.

    Le volcan Haleakalā illustre parfaitement le volcanisme hawaïen de type bouclier, à la fois par son ampleur, la fluidité de ses laves et la longévité de son activité. Son état de repos actuel, son accessibilité et la richesse de ses formes volcaniques en font un site exceptionnel pour la compréhension de l’évolution des volcans intraplaques et un lieu privilégié d’observation et de contemplation des paysages volcaniques du Pacifique.


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    Le volcan Haleakalā est un vaste volcan bouclier situé sur l’île de Maui, dans l’archipel d’Hawaï, au cœur de l’océan Pacifique. Il occupe la majeure partie orientale de l’île et constitue l’un des édifices volcaniques les plus imposants et les plus emblématiques de l’archipel hawaïen. Son sommet atteint environ 3 055 mètres d’altitude, ce qui en fait le point culminant de Maui. Le volcan est protégé au sein du parc national de Haleakalā, un site majeur tant sur le plan géologique que paysager.

    D’un point de vue géologique, Haleakalā est un volcan bouclier basaltique formé par l’accumulation de coulées de lave fluides issues d’éruptions effusives successives. Contrairement à ce que son nom suggère, son sommet n’est pas une véritable caldera d’effondrement, mais une vaste dépression d’origine érosive et volcanique, large d’environ 11 kilomètres et longue de près de 3 kilomètres. Cette dépression spectaculaire est entaillée par de profonds canyons et tapissée de cônes volcaniques secondaires, de coulées de lave récentes à l’échelle géologique et de dépôts pyroclastiques limités. Les laves émises sont essentiellement basaltiques, parfois riches en olivine, caractéristiques du volcanisme intraplaque hawaïen.

    L’activité volcanique de Haleakalā est dominée par des éruptions effusives de type hawaïen, produisant des coulées de lave longues et fluides issues de fissures ou de cônes adventifs situés sur les flancs du volcan. Les éruptions explosives sont rares et limitées, principalement liées à des interactions locales entre magma et eau. Les coulées historiques ont parfois atteint la mer, modifiant le littoral de l’île de Maui. Bien que le volcan soit actuellement considéré comme endormi, il n’est pas éteint et fait partie des volcans potentiellement actifs de l’archipel.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. 1 million d’années : début de la construction du volcan Haleakalā au-dessus du point chaud hawaïen.
    2. ~400 000 à 150 000 ans : phase principale de construction du volcan bouclier.<150 000 ans : reprise d’activité post-bouclier avec formation de nombreux cônes volcaniques et coulées sur les flancs.
    3. Vers 1200–1600 apr. J.-C. : dernières éruptions confirmées, avec coulées de lave sur les flancs sud-ouest et est du volcan.
    4. XVIIᵉ siècle à aujourd’hui : absence d’éruptions historiques documentées ; activité limitée à une sismicité très faible et à des manifestations géothermiques résiduelles.
    5. 1600–2025 : volcan au repos, sans activité éruptive ; surveillance de routine assurée par le Hawaiian Volcano Observatory, Haleakalā étant classé comme volcan potentiellement actif.

    L’accès au sommet de Haleakalā est aisé grâce à une route asphaltée menant jusqu’au bord de la dépression sommitale, ce qui en fait l’un des volcans les plus accessibles d’Hawaï. De nombreux sentiers permettent d’explorer l’intérieur de la dépression, offrant une immersion spectaculaire dans un paysage volcanique d’une grande pureté. Les conditions climatiques peuvent toutefois être rudes au sommet, avec des températures basses et des vents fréquents.

    Le volcan Haleakalā illustre parfaitement le volcanisme hawaïen de type bouclier, à la fois par son ampleur, la fluidité de ses laves et la longévité de son activité. Son état de repos actuel, son accessibilité et la richesse de ses formes volcaniques en font un site exceptionnel pour la compréhension de l’évolution des volcans intraplaques et un lieu privilégié d’observation et de contemplation des paysages volcaniques du Pacifique.


    Prochain départ :
    En éruption
    Vanuatu
    Yasur
    Le volcan Yasur est un volcan actif situé à l’extrémité sud-est de l’île de Tanna, dans l’archipel du Vanuatu, au sud-ouest de l’océan Pacifique. Il se trouve à proximité immédiate de la côte, à une dizaine de kilomètres seulement du village de Sulphur Bay, et constitue l’un des volcans les plus accessibles et les plus spectaculaires au monde. Bien que modeste par son altitude, le Yasur est célèbre pour son activité strombolienne quasi permanente, observable de très près, ce qui en fait un site volcanologique emblématique et une destination majeure pour l’observation des éruptions actives.

    D’un point de vue géologique, le Yasur est un stratovolcan basaltique à basaltique-andésitique, directement lié à la subduction de la plaque Australienne sous la plaque Pacifique, à l’origine de l’arc volcanique du Vanuatu. L’édifice volcanique s’élève à environ 361 mètres d’altitude, mais repose sur une base beaucoup plus large, correspondant à un ancien volcan effondré et partiellement ennoyé par la mer. Le sommet est occupé par un cratère sommital large, ouvert, renfermant plusieurs bouches actives qui alimentent des explosions fréquentes.

    Morphologiquement, le Yasur présente un cône relativement simple, aux pentes recouvertes de cendres, de scories et de projections volcaniques récentes. Le cratère sommital est le siège de plusieurs évents actifs, dont l’intensité varie au fil du temps. Les explosions projettent régulièrement des bombes volcaniques incandescentes, parfois accompagnées de panaches de cendres et de gaz. La nuit, l’incandescence est particulièrement spectaculaire, avec des gerbes de lave visibles à intervalles réguliers.

    L’activité du Yasur est dominée par un volcanisme de type strombolien, parfois évoluant vers des phases vulcaniennes plus énergiques. Les explosions sont généralement courtes mais fréquentes, rythmant l’activité du volcan presque en continu. Cette persistance fait du Yasur l’un des volcans actifs les plus constants de la planète. Les émissions de gaz, riches en dioxyde de soufre, sont importantes, et l’activité s’accompagne d’une sismicité superficielle permanente.

    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. Vers 800 av. J.-C. : début probable de l’activité du Yasur, documentée par les traditions orales et les dépôts volcaniques anciens.
    2. XVIIIᵉ siècle : premières observations par des navigateurs européens ; le volcan est déjà en activité quasi permanente.
    3. XIXᵉ–XXᵉ siècles : activité strombolienne continue, avec variations d’intensité mais sans longues périodes de repos.
    4. 2000–2010 : activité soutenue, alternance de phases stromboliennes classiques et d’épisodes plus explosifs.
    5. 2011–2015 : augmentation de l’énergie des explosions ; projection de bombes volcaniques à l’extérieur du cratère ; ajustement des zones d’accès.
    6. 2016–2020 : activité persistante, explosions fréquentes, panaches de cendres modérés ; maintien d’un niveau d’alerte élevé.
    7. 2021–2023 : activité fluctuante, avec des phases très explosives alternant avec des périodes stromboliennes plus calmes.
    8. 2024–2025 : activité continue caractérisée par explosions stromboliennes fréquentes, projections incandescentes, dégazage soutenu et sismicité constante ; accès réglementé en fonction du niveau d’alerte, surveillance permanente par les autorités locales.

    L’accès au Yasur est relativement aisé comparé à la majorité des volcans actifs, ce qui contribue à sa renommée mondiale. L’approche se fait par piste puis à pied sur des terrains cendreux et instables. L’accès au bord du cratère est strictement réglementé et dépend du niveau d’activité, en raison des risques liés aux projections balistiques, aux gaz volcaniques et aux explosions soudaines. Le respect des consignes de sécurité et l’accompagnement par des guides locaux sont indispensables.

    Le volcan Yasur est souvent considéré comme l’un des meilleurs sites au monde pour observer un volcan actif de près. Sa régularité éruptive, son accessibilité et son importance culturelle pour les populations de Tanna en font un volcan unique, à la fois laboratoire naturel pour la volcanologie et symbole vivant de la puissance des forces internes de la Terre.

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    Le volcan Yasur est un volcan actif situé à l’extrémité sud-est de l’île de Tanna, dans l’archipel du Vanuatu, au sud-ouest de l’océan Pacifique. Il se trouve à proximité immédiate de la côte, à une dizaine de kilomètres seulement du village de Sulphur Bay, et constitue l’un des volcans les plus accessibles et les plus spectaculaires au monde. Bien que modeste par son altitude, le Yasur est célèbre pour son activité strombolienne quasi permanente, observable de très près, ce qui en fait un site volcanologique emblématique et une destination majeure pour l’observation des éruptions actives.

    D’un point de vue géologique, le Yasur est un stratovolcan basaltique à basaltique-andésitique, directement lié à la subduction de la plaque Australienne sous la plaque Pacifique, à l’origine de l’arc volcanique du Vanuatu. L’édifice volcanique s’élève à environ 361 mètres d’altitude, mais repose sur une base beaucoup plus large, correspondant à un ancien volcan effondré et partiellement ennoyé par la mer. Le sommet est occupé par un cratère sommital large, ouvert, renfermant plusieurs bouches actives qui alimentent des explosions fréquentes.

    Morphologiquement, le Yasur présente un cône relativement simple, aux pentes recouvertes de cendres, de scories et de projections volcaniques récentes. Le cratère sommital est le siège de plusieurs évents actifs, dont l’intensité varie au fil du temps. Les explosions projettent régulièrement des bombes volcaniques incandescentes, parfois accompagnées de panaches de cendres et de gaz. La nuit, l’incandescence est particulièrement spectaculaire, avec des gerbes de lave visibles à intervalles réguliers.

    L’activité du Yasur est dominée par un volcanisme de type strombolien, parfois évoluant vers des phases vulcaniennes plus énergiques. Les explosions sont généralement courtes mais fréquentes, rythmant l’activité du volcan presque en continu. Cette persistance fait du Yasur l’un des volcans actifs les plus constants de la planète. Les émissions de gaz, riches en dioxyde de soufre, sont importantes, et l’activité s’accompagne d’une sismicité superficielle permanente.

    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. Vers 800 av. J.-C. : début probable de l’activité du Yasur, documentée par les traditions orales et les dépôts volcaniques anciens.
    2. XVIIIᵉ siècle : premières observations par des navigateurs européens ; le volcan est déjà en activité quasi permanente.
    3. XIXᵉ–XXᵉ siècles : activité strombolienne continue, avec variations d’intensité mais sans longues périodes de repos.
    4. 2000–2010 : activité soutenue, alternance de phases stromboliennes classiques et d’épisodes plus explosifs.
    5. 2011–2015 : augmentation de l’énergie des explosions ; projection de bombes volcaniques à l’extérieur du cratère ; ajustement des zones d’accès.
    6. 2016–2020 : activité persistante, explosions fréquentes, panaches de cendres modérés ; maintien d’un niveau d’alerte élevé.
    7. 2021–2023 : activité fluctuante, avec des phases très explosives alternant avec des périodes stromboliennes plus calmes.
    8. 2024–2025 : activité continue caractérisée par explosions stromboliennes fréquentes, projections incandescentes, dégazage soutenu et sismicité constante ; accès réglementé en fonction du niveau d’alerte, surveillance permanente par les autorités locales.

    L’accès au Yasur est relativement aisé comparé à la majorité des volcans actifs, ce qui contribue à sa renommée mondiale. L’approche se fait par piste puis à pied sur des terrains cendreux et instables. L’accès au bord du cratère est strictement réglementé et dépend du niveau d’activité, en raison des risques liés aux projections balistiques, aux gaz volcaniques et aux explosions soudaines. Le respect des consignes de sécurité et l’accompagnement par des guides locaux sont indispensables.

    Le volcan Yasur est souvent considéré comme l’un des meilleurs sites au monde pour observer un volcan actif de près. Sa régularité éruptive, son accessibilité et son importance culturelle pour les populations de Tanna en font un volcan unique, à la fois laboratoire naturel pour la volcanologie et symbole vivant de la puissance des forces internes de la Terre.

    Prochain départ :
    Actif
    Vanuatu
    Ambrym
    Le volcan d’Ambrym est l’un des volcans les plus actifs et les plus spectaculaires du Vanuatu, situé au centre de l’archipel, dans l’océan Pacifique Sud. Il occupe presque entièrement l’île d’Ambrym, une île volcanique circulaire d’environ 50 km de diamètre, appartenant à la province de Malampa. Ambrym s’inscrit dans l’arc volcanique des Nouvelles-Hébrides, lié à la subduction de la plaque Australienne sous la plaque Pacifique, générant un volcanisme basaltique particulièrement intense.

    D’un point de vue morphologique, Ambrym est un immense volcan bouclier basaltique, culminant à environ 1 334 mètres d’altitude. Son édifice est dominé par une vaste caldera sommitale elliptique, large d’environ 12 km, formée à la suite d’éruptions cataclysmiques anciennes. Cette caldera est partiellement remplie de coulées de lave récentes, de champs de scories et de fissures actives, donnant au sommet un aspect très minéral, presque lunaire.

    Au cœur de la caldera se trouvent deux systèmes volcaniques majeurs, distincts mais complémentaires : les cratères Benbow et Marum, qui concentrent l’essentiel de l’activité actuelle du volcan.

    Le cratère Benbow est le plus ancien et le plus volumineux des deux. Il s’agit d’un cratère large, aux parois abruptes, souvent occupé par un lac de lave actif ou semi-actif. Benbow est caractérisé par une activité strombolienne à vulcanienne persistante, avec des fontaines de lave, des projections incandescentes et un dégazage intense. Les variations du niveau du lac de lave sont fréquentes et peuvent être observées depuis les rebords du cratère lorsque les conditions sont favorables.

    Le cratère Marum, situé à proximité immédiate de Benbow, est réputé pour abriter l’un des lacs de lave les plus actifs et les plus durables de la planète. Marum se compose en réalité de plusieurs sous-cratères imbriqués, dont Mbuelesu, souvent le plus actif. L’activité y est dominée par un lac de lave très dynamique, avec convection intense, explosions stromboliennes quasi continues, projections de bombes volcaniques et dégazage massif de dioxyde de soufre. Marum est généralement considéré comme le centre éruptif le plus actif d’Ambrym.

    L’activité volcanique d’Ambrym est principalement effusive et strombolienne, mais elle peut évoluer vers des phases fissurales majeures. Des éruptions latérales se produisent régulièrement sur les flancs du volcan, alimentant de longues coulées de lave pouvant atteindre la côte et entrer en mer. Ces épisodes fissuraux s’accompagnent souvent d’une vidange partielle ou totale des lacs de lave sommitaux.

    Chronologie des éruptions et de l’activité récente :

    1. 1913 : éruption fissurale majeure, coulées de lave atteignant la côte.
    2. 1942–1943 : activité effusive importante dans la caldera.
    3. 1986–1989 : activité soutenue avec lacs de lave persistants à Benbow et Marum.
    4. 2009–2010 : éruptions fissurales et coulées de lave sur les flancs.
    5. 2015 : activité strombolienne intense aux cratères sommitaux.
    6. Décembre 2018 : éruption fissurale majeure, effondrement partiel des lacs de lave, coulées de lave importantes, destructions d’infrastructures.
    7. 2019–2025 : absence de lacs de lave persistants (disparus depuis fin 2018 ; pas de réapparition durable). Activité limitée à dégazage intense (fumerolles, SO₂ élevé), explosions phréatiques/stromboliennes sporadiques (ex. petites en 2020–2021, 2023), sismicité modérée. Pas d’éruption fissurale majeure depuis 2018 ; niveau d’alerte 2 (sur 5) avec zone d’exclusion 2–4 km. Surveillance continue par le Vanuatu Meteorology and Geo-Hazards Department (VMGD).

    L’accès au volcan d’Ambrym est exigeant et réservé à des personnes expérimentées. L’approche nécessite une traversée de la caldera à pied, sur des terrains instables, chauds et dépourvus de végétation, souvent sous des conditions météorologiques changeantes. La présence de gaz volcaniques toxiques, de projections incandescentes et de fractures actives impose un strict respect des consignes de sécurité et l’accompagnement de guides locaux spécialisés.

    Le volcan d’Ambrym, avec ses lacs de lave permanents, sa caldera monumentale et la dualité spectaculaire des cratères Benbow et Marum, est considéré comme l’un des sites volcaniques les plus impressionnants au monde. Il constitue un laboratoire naturel exceptionnel pour l’étude du volcanisme basaltique actif et une destination emblématique pour l’observation volcanologique de haut niveau.

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    Le volcan d’Ambrym est l’un des volcans les plus actifs et les plus spectaculaires du Vanuatu, situé au centre de l’archipel, dans l’océan Pacifique Sud. Il occupe presque entièrement l’île d’Ambrym, une île volcanique circulaire d’environ 50 km de diamètre, appartenant à la province de Malampa. Ambrym s’inscrit dans l’arc volcanique des Nouvelles-Hébrides, lié à la subduction de la plaque Australienne sous la plaque Pacifique, générant un volcanisme basaltique particulièrement intense.

    D’un point de vue morphologique, Ambrym est un immense volcan bouclier basaltique, culminant à environ 1 334 mètres d’altitude. Son édifice est dominé par une vaste caldera sommitale elliptique, large d’environ 12 km, formée à la suite d’éruptions cataclysmiques anciennes. Cette caldera est partiellement remplie de coulées de lave récentes, de champs de scories et de fissures actives, donnant au sommet un aspect très minéral, presque lunaire.

    Au cœur de la caldera se trouvent deux systèmes volcaniques majeurs, distincts mais complémentaires : les cratères Benbow et Marum, qui concentrent l’essentiel de l’activité actuelle du volcan.

    Le cratère Benbow est le plus ancien et le plus volumineux des deux. Il s’agit d’un cratère large, aux parois abruptes, souvent occupé par un lac de lave actif ou semi-actif. Benbow est caractérisé par une activité strombolienne à vulcanienne persistante, avec des fontaines de lave, des projections incandescentes et un dégazage intense. Les variations du niveau du lac de lave sont fréquentes et peuvent être observées depuis les rebords du cratère lorsque les conditions sont favorables.

    Le cratère Marum, situé à proximité immédiate de Benbow, est réputé pour abriter l’un des lacs de lave les plus actifs et les plus durables de la planète. Marum se compose en réalité de plusieurs sous-cratères imbriqués, dont Mbuelesu, souvent le plus actif. L’activité y est dominée par un lac de lave très dynamique, avec convection intense, explosions stromboliennes quasi continues, projections de bombes volcaniques et dégazage massif de dioxyde de soufre. Marum est généralement considéré comme le centre éruptif le plus actif d’Ambrym.

    L’activité volcanique d’Ambrym est principalement effusive et strombolienne, mais elle peut évoluer vers des phases fissurales majeures. Des éruptions latérales se produisent régulièrement sur les flancs du volcan, alimentant de longues coulées de lave pouvant atteindre la côte et entrer en mer. Ces épisodes fissuraux s’accompagnent souvent d’une vidange partielle ou totale des lacs de lave sommitaux.

    Chronologie des éruptions et de l’activité récente :

    1. 1913 : éruption fissurale majeure, coulées de lave atteignant la côte.
    2. 1942–1943 : activité effusive importante dans la caldera.
    3. 1986–1989 : activité soutenue avec lacs de lave persistants à Benbow et Marum.
    4. 2009–2010 : éruptions fissurales et coulées de lave sur les flancs.
    5. 2015 : activité strombolienne intense aux cratères sommitaux.
    6. Décembre 2018 : éruption fissurale majeure, effondrement partiel des lacs de lave, coulées de lave importantes, destructions d’infrastructures.
    7. 2019–2025 : absence de lacs de lave persistants (disparus depuis fin 2018 ; pas de réapparition durable). Activité limitée à dégazage intense (fumerolles, SO₂ élevé), explosions phréatiques/stromboliennes sporadiques (ex. petites en 2020–2021, 2023), sismicité modérée. Pas d’éruption fissurale majeure depuis 2018 ; niveau d’alerte 2 (sur 5) avec zone d’exclusion 2–4 km. Surveillance continue par le Vanuatu Meteorology and Geo-Hazards Department (VMGD).

    L’accès au volcan d’Ambrym est exigeant et réservé à des personnes expérimentées. L’approche nécessite une traversée de la caldera à pied, sur des terrains instables, chauds et dépourvus de végétation, souvent sous des conditions météorologiques changeantes. La présence de gaz volcaniques toxiques, de projections incandescentes et de fractures actives impose un strict respect des consignes de sécurité et l’accompagnement de guides locaux spécialisés.

    Le volcan d’Ambrym, avec ses lacs de lave permanents, sa caldera monumentale et la dualité spectaculaire des cratères Benbow et Marum, est considéré comme l’un des sites volcaniques les plus impressionnants au monde. Il constitue un laboratoire naturel exceptionnel pour l’étude du volcanisme basaltique actif et une destination emblématique pour l’observation volcanologique de haut niveau.

    Prochain départ :
    Actif
    Vanuatu
    Lopevi
    Le volcan Lopevi est un volcan actif situé sur l’île de Lopevi, dans l’archipel du Vanuatu, au centre de l’océan Pacifique Sud, faisant partie de la province de Malampa. Cette île volcanique isolée, d’environ 6 km de diamètre, est entièrement dominée par l’édifice volcanique, qui constitue l’un des volcans les plus actifs de l’arc des Nouvelles-Hébrides. Lopevi est directement lié à la subduction de la plaque Australienne sous la plaque Pacifique, responsable d’un volcanisme basaltique et andésitique très intense.

    Morphologiquement, Lopevi est un stratovolcan basaltique à andésitique, culminant à environ 1 478 mètres d’altitude. L’édifice présente des pentes raides entaillées par des ravines profondes et par des coulées de lave récentes, des avalanches incandescentes et des dépôts pyroclastiques. Le sommet est occupé par un cratère actif bien défini, régulièrement alimenté par des explosions stromboliennes à vulcaniennes et un dégazage constant de SO₂.

    Le volcan Lopevi se caractérise par une activité éruptive essentiellement explosive, alternant explosions stromboliennes, effondrements partiels de dômes, panaches de cendres et coulées pyroclastiques. Les éruptions peuvent produire des panaches de plusieurs kilomètres d’altitude, affectant le ciel aérien régional. L’île étant faiblement peuplée, l’impact humain direct est limité, mais l’activité reste surveillée en raison de sa fréquence et de sa vigueur.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente :

    1. 1960–1961 : éruption explosive majeure avec coulées de lave et panaches de cendres importantes.
    2. 1971–1973 : activité strombolienne soutenue, émissions de cendres et coulées de lave.
    3. 1983 : éruption explosive avec panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres.
    4. 1995–1996 : activité explosive et effusive modérée, dégazage intense.
    5. 2001–2003 : éruptions intermittentes avec explosions stromboliennes et dégazage soutenu.
    6. 2005–2010 : phase de forte activité strombolienne, projections incandescentes et coulées de lave.
    7. 2011–2015 : activité explosive limitée à dégazage et petites explosions stromboliennes.
    8. 2016–2025 : volcan actif mais sans grandes éruptions ; activité limitée à dégazage continu (panaches de vapeur/gaz ~100–500 m), fumerolles persistantes, sismicité modérée. Niveau d’alerte 2 (Waspada) ; zone d’exclusion 1–3 km. Surveillance continue par le Vanuatu Meteorology and Geo-Hazards Department (VMGD).

    L’accès au volcan Lopevi est difficile et strictement conditionné par les conditions maritimes et l’activité volcanique. L’approche se fait par bateau depuis les îles voisines, puis à pied sur des terrains instables et exposés. Toute ascension nécessite un accompagnement par des guides expérimentés et le respect strict des zones d’exclusion définies par les autorités vanuatuanes.

    Le volcan Lopevi, avec ses coulées de lave récentes, son cratère sommitale actif et son activité explosive quasi continue, est considéré comme l’un des volcans les plus dynamiques de l’arc des Nouvelles-Hébrides, offrant un site exceptionnel pour l’observation volcanologique et l’étude du volcanisme insulaire actif.

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    Le volcan Lopevi est un volcan actif situé sur l’île de Lopevi, dans l’archipel du Vanuatu, au centre de l’océan Pacifique Sud, faisant partie de la province de Malampa. Cette île volcanique isolée, d’environ 6 km de diamètre, est entièrement dominée par l’édifice volcanique, qui constitue l’un des volcans les plus actifs de l’arc des Nouvelles-Hébrides. Lopevi est directement lié à la subduction de la plaque Australienne sous la plaque Pacifique, responsable d’un volcanisme basaltique et andésitique très intense.

    Morphologiquement, Lopevi est un stratovolcan basaltique à andésitique, culminant à environ 1 478 mètres d’altitude. L’édifice présente des pentes raides entaillées par des ravines profondes et par des coulées de lave récentes, des avalanches incandescentes et des dépôts pyroclastiques. Le sommet est occupé par un cratère actif bien défini, régulièrement alimenté par des explosions stromboliennes à vulcaniennes et un dégazage constant de SO₂.

    Le volcan Lopevi se caractérise par une activité éruptive essentiellement explosive, alternant explosions stromboliennes, effondrements partiels de dômes, panaches de cendres et coulées pyroclastiques. Les éruptions peuvent produire des panaches de plusieurs kilomètres d’altitude, affectant le ciel aérien régional. L’île étant faiblement peuplée, l’impact humain direct est limité, mais l’activité reste surveillée en raison de sa fréquence et de sa vigueur.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente :

    1. 1960–1961 : éruption explosive majeure avec coulées de lave et panaches de cendres importantes.
    2. 1971–1973 : activité strombolienne soutenue, émissions de cendres et coulées de lave.
    3. 1983 : éruption explosive avec panaches de cendres atteignant plusieurs kilomètres.
    4. 1995–1996 : activité explosive et effusive modérée, dégazage intense.
    5. 2001–2003 : éruptions intermittentes avec explosions stromboliennes et dégazage soutenu.
    6. 2005–2010 : phase de forte activité strombolienne, projections incandescentes et coulées de lave.
    7. 2011–2015 : activité explosive limitée à dégazage et petites explosions stromboliennes.
    8. 2016–2025 : volcan actif mais sans grandes éruptions ; activité limitée à dégazage continu (panaches de vapeur/gaz ~100–500 m), fumerolles persistantes, sismicité modérée. Niveau d’alerte 2 (Waspada) ; zone d’exclusion 1–3 km. Surveillance continue par le Vanuatu Meteorology and Geo-Hazards Department (VMGD).

    L’accès au volcan Lopevi est difficile et strictement conditionné par les conditions maritimes et l’activité volcanique. L’approche se fait par bateau depuis les îles voisines, puis à pied sur des terrains instables et exposés. Toute ascension nécessite un accompagnement par des guides expérimentés et le respect strict des zones d’exclusion définies par les autorités vanuatuanes.

    Le volcan Lopevi, avec ses coulées de lave récentes, son cratère sommitale actif et son activité explosive quasi continue, est considéré comme l’un des volcans les plus dynamiques de l’arc des Nouvelles-Hébrides, offrant un site exceptionnel pour l’observation volcanologique et l’étude du volcanisme insulaire actif.

    Prochain départ :
    Actif
    Vanuatu
    Manaro Vui
    Le volcan Manaro Vui est un volcan actif situé sur l’île de Ambae (Aoba), dans l’archipel du Vanuatu, au centre de l’océan Pacifique Sud, faisant partie de la province de Penama. Ambae est une grande île volcanique, largement dominée par l’édifice du Manaro Vui, qui occupe une caldera sommitale étendue et comporte plusieurs cratères. Le volcan est lié à la subduction de la plaque Australienne sous la plaque Pacifique, générant un volcanisme basaltique et andésitique intense.

    Morphologiquement, le Manaro Vui est un stratovolcan à activité mixte, culminant à environ 1 496 mètres d’altitude. Son sommet est caractérisé par une vaste caldera contenant plusieurs lacs de cratère, notamment le lac Vui et le lac Manaro, avec des zones de fumerolles et de dégazage intense. Le volcan présente des pentes raides, entaillées par des ravines profondes et des coulées pyroclastiques, témoignant de l’activité explosive fréquente de l’édifice.

    Le volcan Manaro Vui se caractérise par une activité explosive à phréatique et vulcanienne, alternant explosions de gaz et cendres, lahars et coulées pyroclastiques. Les panaches peuvent atteindre plusieurs kilomètres d’altitude, affectant les villages proches et provoquant des évacuations périodiques. L’île est habitée, et l’activité du volcan a un impact direct sur les communautés locales.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente :

    1. 1966–1969 : éruption explosive majeure avec formation du lac Vui et coulées pyroclastiques sur les flancs du volcan.
    2. 1979 : reprise d’activité phréatique avec panaches de cendres et dégazage soutenu.
    3. 1995–1996 : activité explosive modérée, explosions phréatiques et émissions de cendres affectant les villages sommitaux.
    4. 2005–2006 : réactivation avec explosions de vapeur, coulées de boue et dégazage intense.
    5. 2008–2009 : éruption explosive majeure, panaches de cendres jusqu’à 4–5 km d’altitude, lahars sur les flancs de l’île et évacuations temporaires.
    6. 2017 : éruption phréatique intense, formation de panaches de cendres et expulsions de blocs incandescents ; zones d’exclusion établies par le Vanuatu Meteorology and Geo-Hazards Department (VMGD).
    7. 2018 : reprise d’activité explosive et dégazage massif, destruction partielle de l’infrastructure sommitale et alerte maximale.
    8. 2019–2020 : périodes de sismicité accrue, explosions phréatiques sporadiques et panaches de cendres <2 km, évacuations temporaires des villages proches.
    9. 2021–2023 : activité explosive modérée à faible, dégazage continu, fumerolles persistantes, panaches de cendres <1 km, sismicité modérée. Niveau d’alerte 2–3 (Waspada–Alert).
    10. 2024–2025 : volcan au repos relatif avec dégazage léger, fumerolles visibles, aucune éruption explosive majeure confirmée ; surveillance continue recommandée par le VMGD, zones d’exclusion maintenues autour des lacs de cratère.

    L’accès au volcan Manaro Vui est strictement réglementé. Les approches nécessitent une traversée de la caldera et des flancs instables, souvent soumis à des conditions météorologiques difficiles. La présence de gaz volcaniques toxiques, de lahars potentiels et de roches instables impose le respect strict des consignes de sécurité et l’accompagnement par des guides expérimentés.

    Le volcan Manaro Vui, avec ses lacs de cratère, sa caldera monumentale et son activité explosive historique, est considéré comme l’un des volcans les plus spectaculaires et dangereux du Vanuatu. Il constitue un laboratoire naturel pour l’étude du volcanisme insulaire actif et un site d’observation volcanologique de haut niveau.

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    Le volcan Manaro Vui est un volcan actif situé sur l’île de Ambae (Aoba), dans l’archipel du Vanuatu, au centre de l’océan Pacifique Sud, faisant partie de la province de Penama. Ambae est une grande île volcanique, largement dominée par l’édifice du Manaro Vui, qui occupe une caldera sommitale étendue et comporte plusieurs cratères. Le volcan est lié à la subduction de la plaque Australienne sous la plaque Pacifique, générant un volcanisme basaltique et andésitique intense.

    Morphologiquement, le Manaro Vui est un stratovolcan à activité mixte, culminant à environ 1 496 mètres d’altitude. Son sommet est caractérisé par une vaste caldera contenant plusieurs lacs de cratère, notamment le lac Vui et le lac Manaro, avec des zones de fumerolles et de dégazage intense. Le volcan présente des pentes raides, entaillées par des ravines profondes et des coulées pyroclastiques, témoignant de l’activité explosive fréquente de l’édifice.

    Le volcan Manaro Vui se caractérise par une activité explosive à phréatique et vulcanienne, alternant explosions de gaz et cendres, lahars et coulées pyroclastiques. Les panaches peuvent atteindre plusieurs kilomètres d’altitude, affectant les villages proches et provoquant des évacuations périodiques. L’île est habitée, et l’activité du volcan a un impact direct sur les communautés locales.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente :

    1. 1966–1969 : éruption explosive majeure avec formation du lac Vui et coulées pyroclastiques sur les flancs du volcan.
    2. 1979 : reprise d’activité phréatique avec panaches de cendres et dégazage soutenu.
    3. 1995–1996 : activité explosive modérée, explosions phréatiques et émissions de cendres affectant les villages sommitaux.
    4. 2005–2006 : réactivation avec explosions de vapeur, coulées de boue et dégazage intense.
    5. 2008–2009 : éruption explosive majeure, panaches de cendres jusqu’à 4–5 km d’altitude, lahars sur les flancs de l’île et évacuations temporaires.
    6. 2017 : éruption phréatique intense, formation de panaches de cendres et expulsions de blocs incandescents ; zones d’exclusion établies par le Vanuatu Meteorology and Geo-Hazards Department (VMGD).
    7. 2018 : reprise d’activité explosive et dégazage massif, destruction partielle de l’infrastructure sommitale et alerte maximale.
    8. 2019–2020 : périodes de sismicité accrue, explosions phréatiques sporadiques et panaches de cendres <2 km, évacuations temporaires des villages proches.
    9. 2021–2023 : activité explosive modérée à faible, dégazage continu, fumerolles persistantes, panaches de cendres <1 km, sismicité modérée. Niveau d’alerte 2–3 (Waspada–Alert).
    10. 2024–2025 : volcan au repos relatif avec dégazage léger, fumerolles visibles, aucune éruption explosive majeure confirmée ; surveillance continue recommandée par le VMGD, zones d’exclusion maintenues autour des lacs de cratère.

    L’accès au volcan Manaro Vui est strictement réglementé. Les approches nécessitent une traversée de la caldera et des flancs instables, souvent soumis à des conditions météorologiques difficiles. La présence de gaz volcaniques toxiques, de lahars potentiels et de roches instables impose le respect strict des consignes de sécurité et l’accompagnement par des guides expérimentés.

    Le volcan Manaro Vui, avec ses lacs de cratère, sa caldera monumentale et son activité explosive historique, est considéré comme l’un des volcans les plus spectaculaires et dangereux du Vanuatu. Il constitue un laboratoire naturel pour l’étude du volcanisme insulaire actif et un site d’observation volcanologique de haut niveau.

    Prochain départ :
    En éruption
    Japon
    Sakura-Jima
    Prochain départ :
    Japon
    Shinmoedake
    Prochain départ :
    En éruption
    Japon
    Suwanose-Jima
    Prochain départ :
    Japon
    Unzen
    Prochain départ :
    Japon
    Aso Nakadake
    Prochain départ :
    Pérou
    Vallée d'Andagua
    La Vallée des Volcans d’Andagua est un ensemble volcanique situé dans le sud du Pérou, dans la région de Arequipa, province de Castilla, entre les vallées de Colca et de Vitor. S’étendant sur environ 70 km, cette vallée concentre plus d’une centaine de cônes volcaniques, de dômes de lave, de cratères et de coulées pyroclastiques, formant un paysage volcanique exceptionnellement bien préservé. Les édifices volcaniques sont principalement de petits stratovolcans et des cônes de scories alignés le long de fractures locales. Le volcanisme est lié à la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine, générant des laves andésitiques et basaltiques à andésitiques.

    La morphologie des volcans de la vallée est remarquable : pentes raides, cratères sommital visibles et coulées de lave souvent intactes. Certaines zones présentent encore des signes d’activité géothermique résiduelle, comme des fumerolles ou des sols chauds, mais la majorité des cônes est considérée comme éteinte ou dormante. La vallée conserve également des traces de l’occupation humaine précolombienne sur les flancs volcaniques et dans les vallées fertiles, témoignant de l’interaction historique entre volcanisme et sociétés locales.

    L’accès à la vallée se fait depuis les villages de Andagua et Majes, par des routes de montagne puis par des randonnées à pied pour atteindre les différents volcans. Les conditions climatiques sont typiques des hauts plateaux andins, avec des journées ensoleillées et des nuits froides, nécessitant une bonne préparation pour les explorations.


    Chronologie approximative de l’activité volcanique :

    1. Holocène ancien (~10 000 – 5 000 ans BP) : Formation des cônes principaux et premières coulées de lave sur les flancs de la vallée.
    2. 5 000 – 2 000 ans BP : Multiplication des petits stratovolcans et des cônes de scories. Dépôts pyroclastiques et coulées de lave couvrant les premiers villages agricoles.
    3. ~1 500 – 500 ans BP : Construction des dômes de lave et développement des cratères sommital. Activité principalement effusive avec quelques explosions phréatiques locales.
    4. Époque précolombienne (~1 000 – 500 ans BP) : Stabilisation du paysage volcanique, installation des populations sur les terrasses agricoles au pied des volcans.
    5. Époque historique (depuis 1530) : Peu d’activité volcanique majeure documentée, avec certains cônes produisant de petites coulées de lave ou émissions de gaz sporadiques. La vallée conserve un état géomorphologique très proche de celui de l’époque précolombienne.
    6. Époque contemporaine (XXe – XXIe siècle) : Aucun volcan majeur n’a montré d’activité éruptive significative ; les observations concernent surtout l’étude des structures volcaniques, des sols chauds et fumerolles résiduelles. La vallée est devenue un site majeur pour la volcanologie, la randonnée et la recherche scientifique.

    La Vallée des Volcans d’Andagua constitue aujourd’hui un exemple unique de volcanisme andin intermédiaire, parfaitement conservé, offrant un panorama exceptionnel pour l’étude des interactions entre volcanisme, géomorphologie et sociétés humaines dans les Andes centrales.

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    La Vallée des Volcans d’Andagua est un ensemble volcanique situé dans le sud du Pérou, dans la région de Arequipa, province de Castilla, entre les vallées de Colca et de Vitor. S’étendant sur environ 70 km, cette vallée concentre plus d’une centaine de cônes volcaniques, de dômes de lave, de cratères et de coulées pyroclastiques, formant un paysage volcanique exceptionnellement bien préservé. Les édifices volcaniques sont principalement de petits stratovolcans et des cônes de scories alignés le long de fractures locales. Le volcanisme est lié à la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine, générant des laves andésitiques et basaltiques à andésitiques.

    La morphologie des volcans de la vallée est remarquable : pentes raides, cratères sommital visibles et coulées de lave souvent intactes. Certaines zones présentent encore des signes d’activité géothermique résiduelle, comme des fumerolles ou des sols chauds, mais la majorité des cônes est considérée comme éteinte ou dormante. La vallée conserve également des traces de l’occupation humaine précolombienne sur les flancs volcaniques et dans les vallées fertiles, témoignant de l’interaction historique entre volcanisme et sociétés locales.

    L’accès à la vallée se fait depuis les villages de Andagua et Majes, par des routes de montagne puis par des randonnées à pied pour atteindre les différents volcans. Les conditions climatiques sont typiques des hauts plateaux andins, avec des journées ensoleillées et des nuits froides, nécessitant une bonne préparation pour les explorations.


    Chronologie approximative de l’activité volcanique :

    1. Holocène ancien (~10 000 – 5 000 ans BP) : Formation des cônes principaux et premières coulées de lave sur les flancs de la vallée.
    2. 5 000 – 2 000 ans BP : Multiplication des petits stratovolcans et des cônes de scories. Dépôts pyroclastiques et coulées de lave couvrant les premiers villages agricoles.
    3. ~1 500 – 500 ans BP : Construction des dômes de lave et développement des cratères sommital. Activité principalement effusive avec quelques explosions phréatiques locales.
    4. Époque précolombienne (~1 000 – 500 ans BP) : Stabilisation du paysage volcanique, installation des populations sur les terrasses agricoles au pied des volcans.
    5. Époque historique (depuis 1530) : Peu d’activité volcanique majeure documentée, avec certains cônes produisant de petites coulées de lave ou émissions de gaz sporadiques. La vallée conserve un état géomorphologique très proche de celui de l’époque précolombienne.
    6. Époque contemporaine (XXe – XXIe siècle) : Aucun volcan majeur n’a montré d’activité éruptive significative ; les observations concernent surtout l’étude des structures volcaniques, des sols chauds et fumerolles résiduelles. La vallée est devenue un site majeur pour la volcanologie, la randonnée et la recherche scientifique.

    La Vallée des Volcans d’Andagua constitue aujourd’hui un exemple unique de volcanisme andin intermédiaire, parfaitement conservé, offrant un panorama exceptionnel pour l’étude des interactions entre volcanisme, géomorphologie et sociétés humaines dans les Andes centrales.

    Prochain départ :
    En éruption
    Pérou
    Sabancaya
    Le volcan Sabancaya est un volcan actif situé dans le sud du Pérou, dans la région d’Arequipa, au cœur de la Cordillère Occidentale des Andes. Il fait partie du complexe volcanique Ampato–Sabancaya–Hualca Hualca, un ensemble majeur de l’arc volcanique andin, directement lié à la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine. Le Sabancaya se dresse à une altitude d’environ 5 976 mètres, ce qui en fait l’un des volcans actifs les plus élevés du continent sud-américain.

    D’un point de vue morphologique, le Sabancaya est un stratovolcan andésitique à dacito-andésitique, relativement jeune, dont l’édifice actuel s’est développé au sud du volcan plus ancien Hualca Hualca. Il présente une structure massive aux pentes modérément raides, entaillées par des ravines profondes, avec un sommet occupé par un cratère actif bien individualisé, souvent partiellement enneigé. L’édifice est recouvert de dépôts pyroclastiques récents, de coulées de lave épaisses et de couches de cendres témoignant d’une activité explosive soutenue.

    Le Sabancaya se caractérise par une activité éruptive essentiellement explosive, dominée par des explosions stromboliennes à vulcaniennes produisant des panaches de cendres fréquents, des projections balistiques et des retombées de téphras sur de vastes zones. Les panaches éruptifs atteignent régulièrement plusieurs kilomètres d’altitude et peuvent impacter le trafic aérien régional ainsi que les populations rurales environnantes. L’activité effusive est plus limitée, mais des coulées de lave visqueuses ont été observées à certaines phases de son histoire récente. Le volcan est également marqué par un dégazage intense et persistant, riche en dioxyde de soufre.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. 1750–1784 : période éruptive historique majeure, avec émissions de cendres et explosions prolongées.
    2. 1990–1998 : reprise d’activité après une longue période de repos, avec dégazage, explosions phréatiques et émissions de cendres.
    3. 2013–2016 : réactivation progressive marquée par une augmentation de la sismicité, du dégazage et de petites explosions.
    4. 2016–2020 : phase éruptive soutenue, explosions fréquentes, panaches de cendres atteignant jusqu’à 10–14 km d’altitude, retombées de cendres répétées dans les villages alentours.
    5. 2021–2023 : poursuite d’une activité explosive modérée à élevée, alternance de phases plus calmes et de pics éruptifs, dégazage intense.
    6. 2024–2025 : activité persistante avec explosions régulières, émissions de cendres, sismicité continue et dégazage soutenu ; le volcan reste l’un des plus actifs du Pérou, sous surveillance permanente de l’Instituto Geofísico del Perú (IGP), avec des zones d’exclusion maintenues autour de l’édifice.

    L’accès au Sabancaya est strictement réglementé en raison de son activité soutenue et de son altitude élevée. Les zones proches du cratère sont interdites, et toute approche se limite à des points d’observation éloignés, souvent dans des conditions climatiques difficiles. Le meilleur point d’observation est situé sur le flanc nord du volcan Ampato, au sud-ouest du Sabancaya. Les risques liés aux retombées de cendres, aux projections balistiques et aux gaz volcaniques imposent un respect rigoureux des consignes de sécurité.

    Le volcan Sabancaya est aujourd’hui considéré comme l’un des volcans les plus actifs et les plus surveillés des Andes centrales. Son activité quasi continue, son altitude extrême et son rôle majeur dans la dynamique volcanique andine en font un site de référence pour l’étude du volcanisme explosif de subduction et un symbole puissant de la vigueur géologique de la Cordillère des Andes.


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    Le volcan Sabancaya est un volcan actif situé dans le sud du Pérou, dans la région d’Arequipa, au cœur de la Cordillère Occidentale des Andes. Il fait partie du complexe volcanique Ampato–Sabancaya–Hualca Hualca, un ensemble majeur de l’arc volcanique andin, directement lié à la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine. Le Sabancaya se dresse à une altitude d’environ 5 976 mètres, ce qui en fait l’un des volcans actifs les plus élevés du continent sud-américain.

    D’un point de vue morphologique, le Sabancaya est un stratovolcan andésitique à dacito-andésitique, relativement jeune, dont l’édifice actuel s’est développé au sud du volcan plus ancien Hualca Hualca. Il présente une structure massive aux pentes modérément raides, entaillées par des ravines profondes, avec un sommet occupé par un cratère actif bien individualisé, souvent partiellement enneigé. L’édifice est recouvert de dépôts pyroclastiques récents, de coulées de lave épaisses et de couches de cendres témoignant d’une activité explosive soutenue.

    Le Sabancaya se caractérise par une activité éruptive essentiellement explosive, dominée par des explosions stromboliennes à vulcaniennes produisant des panaches de cendres fréquents, des projections balistiques et des retombées de téphras sur de vastes zones. Les panaches éruptifs atteignent régulièrement plusieurs kilomètres d’altitude et peuvent impacter le trafic aérien régional ainsi que les populations rurales environnantes. L’activité effusive est plus limitée, mais des coulées de lave visqueuses ont été observées à certaines phases de son histoire récente. Le volcan est également marqué par un dégazage intense et persistant, riche en dioxyde de soufre.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. 1750–1784 : période éruptive historique majeure, avec émissions de cendres et explosions prolongées.
    2. 1990–1998 : reprise d’activité après une longue période de repos, avec dégazage, explosions phréatiques et émissions de cendres.
    3. 2013–2016 : réactivation progressive marquée par une augmentation de la sismicité, du dégazage et de petites explosions.
    4. 2016–2020 : phase éruptive soutenue, explosions fréquentes, panaches de cendres atteignant jusqu’à 10–14 km d’altitude, retombées de cendres répétées dans les villages alentours.
    5. 2021–2023 : poursuite d’une activité explosive modérée à élevée, alternance de phases plus calmes et de pics éruptifs, dégazage intense.
    6. 2024–2025 : activité persistante avec explosions régulières, émissions de cendres, sismicité continue et dégazage soutenu ; le volcan reste l’un des plus actifs du Pérou, sous surveillance permanente de l’Instituto Geofísico del Perú (IGP), avec des zones d’exclusion maintenues autour de l’édifice.

    L’accès au Sabancaya est strictement réglementé en raison de son activité soutenue et de son altitude élevée. Les zones proches du cratère sont interdites, et toute approche se limite à des points d’observation éloignés, souvent dans des conditions climatiques difficiles. Le meilleur point d’observation est situé sur le flanc nord du volcan Ampato, au sud-ouest du Sabancaya. Les risques liés aux retombées de cendres, aux projections balistiques et aux gaz volcaniques imposent un respect rigoureux des consignes de sécurité.

    Le volcan Sabancaya est aujourd’hui considéré comme l’un des volcans les plus actifs et les plus surveillés des Andes centrales. Son activité quasi continue, son altitude extrême et son rôle majeur dans la dynamique volcanique andine en font un site de référence pour l’étude du volcanisme explosif de subduction et un symbole puissant de la vigueur géologique de la Cordillère des Andes.


    Prochain départ :
    Actif
    Pérou
    Ubinas
    Le volcan Ubinas est un volcan actif situé dans le sud du Pérou, au sein de la région de Moquegua, dans la Cordillère des Andes. Il se trouve à environ 70 kilomètres à l’est de la ville d’Arequipa et domine la vallée agricole d’Ubinas, dont il tire son nom. En raison de son activité fréquente et de son impact direct sur les populations locales, l’Ubinas est considéré comme le volcan le plus actif du Pérou et l’un des plus surveillés de l’arc volcanique andin.

    D’un point de vue morphologique, l’Ubinas est un stratovolcan andésitique à dacitique culminant à environ 5 672 mètres d’altitude. Son édifice présente des pentes raides et profondément entaillées par l’érosion, témoignant d’une longue histoire éruptive marquée par des phases explosives répétées. Le sommet est occupé par un vaste cratère elliptique d’environ 1,4 kilomètre de diamètre et de plusieurs centaines de mètres de profondeur, fréquemment siège d’émissions de gaz, de cendres et d’explosions phréatiques ou vulcaniennes.

    L’activité volcanique de l’Ubinas est dominée par des éruptions explosives modérées à fortes, caractérisées par des explosions phréatiques, des émissions de cendres soutenues, des projections balistiques et des dégazages intenses riches en dioxyde de soufre. Les panaches de cendres peuvent s’élever à plusieurs kilomètres d’altitude, affectant régulièrement les villages environnants, les terres agricoles, les ressources en eau et le trafic aérien régional. Les dépôts de cendres et les épisodes de contamination des sols ont entraîné à plusieurs reprises des évacuations temporaires de populations.

    Bien que des coulées de lave soient rares, l’Ubinas présente un potentiel explosif élevé, avec des risques associés aux chutes de cendres, aux lahars générés par les précipitations saisonnières et aux émissions de gaz volcaniques toxiques. Cette activité récurrente fait de l’édifice un volcan particulièrement dangereux malgré l’absence d’éruptions cataclysmiques récentes.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. XVIᵉ siècle : premières éruptions documentées après la colonisation espagnole (vers 1550–1600).
    2. 1906–1907 : éruption explosive notable avec émissions de cendres affectant les zones habitées.
    3. 1969 : éruption phréatique avec panaches de cendres et projections.
    4. 2006–2009 : cycle éruptif majeur, émissions répétées de cendres, dégazage intense et évacuations de populations (VEI jusqu’à 2–3).
    5. 2013–2016 : reprise marquée de l’activité explosive, explosions vulcaniennes fréquentes et panaches atteignant plusieurs kilomètres, avec impacts significatifs en 2014.
    6. 2019 : activité soutenue avec émissions de cendres et gaz, retombées affectant l’agriculture et lahars ultérieurs.
    7. 2020–2022 : nette diminution de l’activité éruptive ; absence d’explosions significatives, dégazage faible et phases prolongées de calme relatif.
    8. 2023–2025 : nouvelle phase éruptive débutant en juin 2023, avec explosions répétées, panaches de cendres atteignant 5 à 7 km d’altitude et retombées régionales (certains événements classés VEI 3). Activité en déclin progressif en 2024–2025, marquée par dégazage, sismicité faible et lahars isolés. Fin 2025, le niveau d’alerte est abaissé, avec une surveillance maintenue par l’Instituto Geofísico del Perú (IGP).

    L’accès au volcan Ubinas est strictement réglementé en raison de son activité fréquente et de la dangerosité de ses manifestations. Les zones proches du cratère sont interdites, et toute observation se fait à distance depuis des points situés sur les reliefs environnants. Les risques liés aux retombées de cendres, aux projections balistiques, aux lahars et aux gaz volcaniques imposent un strict respect des consignes de sécurité émises par les autorités péruviennes.

    Le volcan Ubinas constitue aujourd’hui un site majeur pour l’étude du volcanisme explosif de subduction dans les Andes centrales. Par la régularité de son activité, son impact direct sur les populations et son comportement éruptif complexe, il représente un exemple emblématique des interactions entre dynamique volcanique andine et sociétés humaines.

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    Le volcan Ubinas est un volcan actif situé dans le sud du Pérou, au sein de la région de Moquegua, dans la Cordillère des Andes. Il se trouve à environ 70 kilomètres à l’est de la ville d’Arequipa et domine la vallée agricole d’Ubinas, dont il tire son nom. En raison de son activité fréquente et de son impact direct sur les populations locales, l’Ubinas est considéré comme le volcan le plus actif du Pérou et l’un des plus surveillés de l’arc volcanique andin.

    D’un point de vue morphologique, l’Ubinas est un stratovolcan andésitique à dacitique culminant à environ 5 672 mètres d’altitude. Son édifice présente des pentes raides et profondément entaillées par l’érosion, témoignant d’une longue histoire éruptive marquée par des phases explosives répétées. Le sommet est occupé par un vaste cratère elliptique d’environ 1,4 kilomètre de diamètre et de plusieurs centaines de mètres de profondeur, fréquemment siège d’émissions de gaz, de cendres et d’explosions phréatiques ou vulcaniennes.

    L’activité volcanique de l’Ubinas est dominée par des éruptions explosives modérées à fortes, caractérisées par des explosions phréatiques, des émissions de cendres soutenues, des projections balistiques et des dégazages intenses riches en dioxyde de soufre. Les panaches de cendres peuvent s’élever à plusieurs kilomètres d’altitude, affectant régulièrement les villages environnants, les terres agricoles, les ressources en eau et le trafic aérien régional. Les dépôts de cendres et les épisodes de contamination des sols ont entraîné à plusieurs reprises des évacuations temporaires de populations.

    Bien que des coulées de lave soient rares, l’Ubinas présente un potentiel explosif élevé, avec des risques associés aux chutes de cendres, aux lahars générés par les précipitations saisonnières et aux émissions de gaz volcaniques toxiques. Cette activité récurrente fait de l’édifice un volcan particulièrement dangereux malgré l’absence d’éruptions cataclysmiques récentes.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. XVIᵉ siècle : premières éruptions documentées après la colonisation espagnole (vers 1550–1600).
    2. 1906–1907 : éruption explosive notable avec émissions de cendres affectant les zones habitées.
    3. 1969 : éruption phréatique avec panaches de cendres et projections.
    4. 2006–2009 : cycle éruptif majeur, émissions répétées de cendres, dégazage intense et évacuations de populations (VEI jusqu’à 2–3).
    5. 2013–2016 : reprise marquée de l’activité explosive, explosions vulcaniennes fréquentes et panaches atteignant plusieurs kilomètres, avec impacts significatifs en 2014.
    6. 2019 : activité soutenue avec émissions de cendres et gaz, retombées affectant l’agriculture et lahars ultérieurs.
    7. 2020–2022 : nette diminution de l’activité éruptive ; absence d’explosions significatives, dégazage faible et phases prolongées de calme relatif.
    8. 2023–2025 : nouvelle phase éruptive débutant en juin 2023, avec explosions répétées, panaches de cendres atteignant 5 à 7 km d’altitude et retombées régionales (certains événements classés VEI 3). Activité en déclin progressif en 2024–2025, marquée par dégazage, sismicité faible et lahars isolés. Fin 2025, le niveau d’alerte est abaissé, avec une surveillance maintenue par l’Instituto Geofísico del Perú (IGP).

    L’accès au volcan Ubinas est strictement réglementé en raison de son activité fréquente et de la dangerosité de ses manifestations. Les zones proches du cratère sont interdites, et toute observation se fait à distance depuis des points situés sur les reliefs environnants. Les risques liés aux retombées de cendres, aux projections balistiques, aux lahars et aux gaz volcaniques imposent un strict respect des consignes de sécurité émises par les autorités péruviennes.

    Le volcan Ubinas constitue aujourd’hui un site majeur pour l’étude du volcanisme explosif de subduction dans les Andes centrales. Par la régularité de son activité, son impact direct sur les populations et son comportement éruptif complexe, il représente un exemple emblématique des interactions entre dynamique volcanique andine et sociétés humaines.

    Prochain départ :
    Actif
    Pérou
    Misti
    Le volcan Misti est un volcan actif situé dans le sud du Pérou, au cœur de la région d’Arequipa, à proximité immédiate de la ville d’Arequipa et de la vallée fertile de Majes. Il fait partie d’un complexe volcanique andin qui comprend également le Chachani et le Pichu Pichu, et s’inscrit dans l’arc volcanique des Andes centrales, directement lié à la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine, générant un volcanisme explosif typique de la région.

    D’un point de vue morphologique, le Misti est un stratovolcan symétrique culminant à 5 822 mètres d’altitude. Son sommet est marqué par un cratère large et profond, souvent occupé par de petites fumerolles, témoignant d’une activité phréatique persistante. Les flancs du volcan sont raides et recouverts de coulées de lave andésitique et dacitique, de dépôts pyroclastiques et de scories. L’édifice présente également des ravines profondes, formées par l’érosion et les lahars, qui canalisent parfois des coulées pyroclastiques et des écoulements de débris.

    L’activité volcanique du Misti est dominée par des éruptions explosives de type vulcanien et phréatique, alternant avec des phases effusives limitées. Les éruptions produisent des panaches de cendres pouvant atteindre plusieurs kilomètres d’altitude, des projections balistiques et des lahars, en particulier lors des épisodes de fortes pluies. Bien que les coulées de lave soient généralement limitées, l’accumulation de dépôts pyroclastiques a contribué à façonner les pentes abruptes et la silhouette conique parfaite du volcan. La composition des roches est essentiellement andésitique et dacitique, témoignant d’une évolution volcanique avancée, avec des phases de différenciation magmatique et des variations de viscosité des laves.

    La proximité du Misti avec Arequipa et les zones agricoles environnantes impose une surveillance étroite de ses signes d’activité, incluant la sismicité, le dégazage et les déformations du sol. Des études géophysiques et géochimiques régulières permettent de suivre l’évolution des systèmes magmatiques internes et d’anticiper les phénomènes explosifs.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. XVIᵉ siècle : premières éruptions documentées après la colonisation espagnole.
    2. 1784 : éruption explosive majeure avec panaches de cendres et retombées limitées sur Arequipa.
    3. 1871 : éruption phréatique avec émissions de cendres et projections.
    4. XXᵉ siècle : activité mineure sporadique, principalement phréatique, sans impact significatif sur les zones habitées.
    5. 2024–2025 : activité quasi nulle ; volcan au repos, surveillance routine assurée par l’IGP et les autorités péruviennes.

    L’accès au Misti est possible par des sentiers de randonnée et des voies d’ascension techniques, mais l’approche sommitale nécessite prudence et préparation, notamment en raison de l’altitude élevée et des conditions météorologiques variables. Les ascensions se font généralement avec des guides expérimentés, et l’accès au cratère reste strictement réglementé.

    Le volcan Misti constitue un site emblématique pour l’étude du volcanisme andin et de la dynamique des stratovolcans de subduction. Sa forme symétrique, son histoire éruptive et sa proximité avec Arequipa en font un volcan à la fois spectaculaire, culturellement symbolique et scientifiquement intéressant.

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    Le volcan Misti est un volcan actif situé dans le sud du Pérou, au cœur de la région d’Arequipa, à proximité immédiate de la ville d’Arequipa et de la vallée fertile de Majes. Il fait partie d’un complexe volcanique andin qui comprend également le Chachani et le Pichu Pichu, et s’inscrit dans l’arc volcanique des Andes centrales, directement lié à la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine, générant un volcanisme explosif typique de la région.

    D’un point de vue morphologique, le Misti est un stratovolcan symétrique culminant à 5 822 mètres d’altitude. Son sommet est marqué par un cratère large et profond, souvent occupé par de petites fumerolles, témoignant d’une activité phréatique persistante. Les flancs du volcan sont raides et recouverts de coulées de lave andésitique et dacitique, de dépôts pyroclastiques et de scories. L’édifice présente également des ravines profondes, formées par l’érosion et les lahars, qui canalisent parfois des coulées pyroclastiques et des écoulements de débris.

    L’activité volcanique du Misti est dominée par des éruptions explosives de type vulcanien et phréatique, alternant avec des phases effusives limitées. Les éruptions produisent des panaches de cendres pouvant atteindre plusieurs kilomètres d’altitude, des projections balistiques et des lahars, en particulier lors des épisodes de fortes pluies. Bien que les coulées de lave soient généralement limitées, l’accumulation de dépôts pyroclastiques a contribué à façonner les pentes abruptes et la silhouette conique parfaite du volcan. La composition des roches est essentiellement andésitique et dacitique, témoignant d’une évolution volcanique avancée, avec des phases de différenciation magmatique et des variations de viscosité des laves.

    La proximité du Misti avec Arequipa et les zones agricoles environnantes impose une surveillance étroite de ses signes d’activité, incluant la sismicité, le dégazage et les déformations du sol. Des études géophysiques et géochimiques régulières permettent de suivre l’évolution des systèmes magmatiques internes et d’anticiper les phénomènes explosifs.


    Chronologie des éruptions et de l’activité récente

    1. XVIᵉ siècle : premières éruptions documentées après la colonisation espagnole.
    2. 1784 : éruption explosive majeure avec panaches de cendres et retombées limitées sur Arequipa.
    3. 1871 : éruption phréatique avec émissions de cendres et projections.
    4. XXᵉ siècle : activité mineure sporadique, principalement phréatique, sans impact significatif sur les zones habitées.
    5. 2024–2025 : activité quasi nulle ; volcan au repos, surveillance routine assurée par l’IGP et les autorités péruviennes.

    L’accès au Misti est possible par des sentiers de randonnée et des voies d’ascension techniques, mais l’approche sommitale nécessite prudence et préparation, notamment en raison de l’altitude élevée et des conditions météorologiques variables. Les ascensions se font généralement avec des guides expérimentés, et l’accès au cratère reste strictement réglementé.

    Le volcan Misti constitue un site emblématique pour l’étude du volcanisme andin et de la dynamique des stratovolcans de subduction. Sa forme symétrique, son histoire éruptive et sa proximité avec Arequipa en font un volcan à la fois spectaculaire, culturellement symbolique et scientifiquement intéressant.

    Prochain départ :
    Pérou
    Ampato
    Le Volcan Ampato est un stratovolcan situé dans le sud du Pérou, dans la région d’Arequipa, au sein de la Cordillère des Andes, à proximité immédiate de la vallée du Colca. Il fait partie du complexe volcanique Ampato–Sabancaya–Hualca Hualca, l’un des ensembles volcaniques les plus importants et les plus actifs des Andes centrales, directement lié à la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine.

    Culminant à environ 6 288 mètres d’altitude, le Volcan Ampato est l’un des sommets volcaniques les plus élevés du Pérou. Il s’agit d’un stratovolcan composite, principalement constitué de laves andésitiques à dacitiques, alternant coulées de lave, dépôts pyroclastiques et produits explosifs. Son édifice est fortement érodé par l’action combinée du volcanisme ancien, des glaciations successives et de l’érosion andine, ce qui lui confère des pentes raides, entaillées de vallées profondes et de cirques glaciaires.

    Le sommet de l’Ampato est occupé par un ensemble de dômes, de cratères anciens et de dépôts volcaniques recouverts en grande partie par des glaciers et des neiges permanentes. Bien que le volcan soit aujourd’hui considéré comme dormant, sa proximité avec le Sabancaya, extrêmement actif, témoigne d’un système magmatique régional encore dynamique. L’Ampato est ainsi étroitement lié à la tectonique et à la dynamique volcanique de la zone, même en l’absence d’activité éruptive récente.

    Le volcan est mondialement connu pour sa dimension archéologique exceptionnelle. En 1995, l’expédition dirigée par Johan Reinhard y découvre la momie parfaitement conservée de la jeune fille inca surnommée Juanita, à plus de 6 300 mètres d’altitude. Cette découverte majeure met en évidence l’importance rituelle du Volcan Ampato dans la cosmologie inca, où les volcans étaient considérés comme des divinités protectrices, les Apus.


    Chronologie de l’activité volcanique et des événements marquants :

    1. Pléistocène supérieur – Holocène ancien : Construction de l’édifice volcanique principal, alternance d’éruptions effusives et explosives.
    2. Holocène moyen : Dernières phases éruptives probables, aujourd’hui mal datées, suivies d’un long déclin de l’activité.
    3. Époque précolombienne (avant 1530) : Le Volcan Ampato est un site sacré majeur pour la civilisation Inca, utilisé pour des rituels de haute montagne (capacocha).
    4. 1530–1900 : Absence d’éruptions historiques documentées ; volcan considéré comme éteint ou dormant.
    5. 1995 : Découverte de la momie Juanita, révélant l’importance culturelle et religieuse du sommet.
    6. 2000–2025 : Surveillance indirecte via les études régionales du complexe Ampato–Sabancaya ; aucune activité éruptive propre à l’Ampato, mais maintien d’une vigilance scientifique en raison de la proximité du Sabancaya.

    L’accès au Volcan Ampato est réservé à des alpinistes expérimentés, en raison de son altitude extrême, de la présence de glaciers, des conditions météorologiques changeantes et des risques liés au terrain volcanique instable. Les ascensions nécessitent une préparation rigoureuse et un respect strict des réglementations locales, notamment en raison de la valeur archéologique et patrimoniale du site.

    Le Volcan Ampato occupe aujourd’hui une place singulière dans les Andes centrales, à la croisée de la volcanologie, de la glaciologie et de l’archéologie. Monument naturel et sacré, il constitue un témoin exceptionnel du volcanisme ancien andin et du lien profond entre les sociétés préhispaniques et les grandes montagnes volcaniques.

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    Le Volcan Ampato est un stratovolcan situé dans le sud du Pérou, dans la région d’Arequipa, au sein de la Cordillère des Andes, à proximité immédiate de la vallée du Colca. Il fait partie du complexe volcanique Ampato–Sabancaya–Hualca Hualca, l’un des ensembles volcaniques les plus importants et les plus actifs des Andes centrales, directement lié à la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine.

    Culminant à environ 6 288 mètres d’altitude, le Volcan Ampato est l’un des sommets volcaniques les plus élevés du Pérou. Il s’agit d’un stratovolcan composite, principalement constitué de laves andésitiques à dacitiques, alternant coulées de lave, dépôts pyroclastiques et produits explosifs. Son édifice est fortement érodé par l’action combinée du volcanisme ancien, des glaciations successives et de l’érosion andine, ce qui lui confère des pentes raides, entaillées de vallées profondes et de cirques glaciaires.

    Le sommet de l’Ampato est occupé par un ensemble de dômes, de cratères anciens et de dépôts volcaniques recouverts en grande partie par des glaciers et des neiges permanentes. Bien que le volcan soit aujourd’hui considéré comme dormant, sa proximité avec le Sabancaya, extrêmement actif, témoigne d’un système magmatique régional encore dynamique. L’Ampato est ainsi étroitement lié à la tectonique et à la dynamique volcanique de la zone, même en l’absence d’activité éruptive récente.

    Le volcan est mondialement connu pour sa dimension archéologique exceptionnelle. En 1995, l’expédition dirigée par Johan Reinhard y découvre la momie parfaitement conservée de la jeune fille inca surnommée Juanita, à plus de 6 300 mètres d’altitude. Cette découverte majeure met en évidence l’importance rituelle du Volcan Ampato dans la cosmologie inca, où les volcans étaient considérés comme des divinités protectrices, les Apus.


    Chronologie de l’activité volcanique et des événements marquants :

    1. Pléistocène supérieur – Holocène ancien : Construction de l’édifice volcanique principal, alternance d’éruptions effusives et explosives.
    2. Holocène moyen : Dernières phases éruptives probables, aujourd’hui mal datées, suivies d’un long déclin de l’activité.
    3. Époque précolombienne (avant 1530) : Le Volcan Ampato est un site sacré majeur pour la civilisation Inca, utilisé pour des rituels de haute montagne (capacocha).
    4. 1530–1900 : Absence d’éruptions historiques documentées ; volcan considéré comme éteint ou dormant.
    5. 1995 : Découverte de la momie Juanita, révélant l’importance culturelle et religieuse du sommet.
    6. 2000–2025 : Surveillance indirecte via les études régionales du complexe Ampato–Sabancaya ; aucune activité éruptive propre à l’Ampato, mais maintien d’une vigilance scientifique en raison de la proximité du Sabancaya.

    L’accès au Volcan Ampato est réservé à des alpinistes expérimentés, en raison de son altitude extrême, de la présence de glaciers, des conditions météorologiques changeantes et des risques liés au terrain volcanique instable. Les ascensions nécessitent une préparation rigoureuse et un respect strict des réglementations locales, notamment en raison de la valeur archéologique et patrimoniale du site.

    Le Volcan Ampato occupe aujourd’hui une place singulière dans les Andes centrales, à la croisée de la volcanologie, de la glaciologie et de l’archéologie. Monument naturel et sacré, il constitue un témoin exceptionnel du volcanisme ancien andin et du lien profond entre les sociétés préhispaniques et les grandes montagnes volcaniques.

    Prochain départ :
    Actif
    Pérou
    Geyser de Pinchollo
    Le Geyser de Pinchollo est situé dans la vallée de Chivay, au sud du Pérou, dans la région d’Arequipa, province de Caylloma, à proximité des célèbres gorges du Colca. Ce site géothermique fait partie d’un ensemble de sources chaudes et de geysers répartis le long de la vallée, résultant de l’activité volcanique ancienne de la cordillère des Andes et de la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine.

    Le geyser de Pinchollo est caractérisé par des émissions périodiques d’eau chaude et de vapeur provenant de fissures volcaniques. La température des éruptions atteint souvent 80–90 °C, et les panaches peuvent s’élever jusqu’à plusieurs mètres au-dessus du sol. L’eau est riche en minéraux, ce qui favorise la formation de dépôts siliceux et calcaires autour des sources. Le site est entouré de petits terrasses et bassins naturels, créant un paysage thermogéologique spectaculaire, fréquenté à la fois pour la recherche scientifique et le tourisme thermal.

    L’accès au geyser est relativement facile depuis le village de Pinchollo, à quelques kilomètres de la ville de Chivay, mais la prudence est de mise en raison de la température élevée des eaux et de la présence de sols fragiles ou glissants autour des sources. La zone est particulièrement active au niveau géothermique, avec des fumerolles et des dépôts minéraux continus, indiquant une chaleur sous-jacente constante.


    Chronologie de l’activité et observations principales :

    1. Époque précolombienne (~1 000 – 500 ans BP) : Utilisation probable des sources chaudes par les populations locales pour des rituels, bains thérapeutiques et activités quotidiennes.
    2. Époque coloniale (~1535 – 1800) : Documentation sporadique des sources par les chroniqueurs espagnols ; observations de geysers intermittents et de bassins thermaux.
    3. XXe siècle (1900–1950) : Études géologiques limitées, identification des caractéristiques thermales et géochimiques de Pinchollo.
    4. 1950–1980 : Premières analyses scientifiques modernes ; mesure des températures et composition minérale de l’eau.
    5. 1980–2000 : Mise en valeur touristique progressive, accès facilité par chemins et sentiers depuis Chivay.
    6. 2000–2025 : Surveillance géothermique continue ; activité géothermique stable, émissions régulières de vapeur et jets d’eau intermittents. Le site devient un point de référence pour l’étude des systèmes géothermiques andins.


    Le Geyser de Pinchollo constitue aujourd’hui un exemple emblématique de géothermie andine accessible, combinant intérêt scientifique, attrait touristique et héritage culturel. Son observation permet de mieux comprendre les interactions entre volcanisme ancien, circulation hydrothermale et activités humaines dans les Andes centrales.

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    Le Geyser de Pinchollo est situé dans la vallée de Chivay, au sud du Pérou, dans la région d’Arequipa, province de Caylloma, à proximité des célèbres gorges du Colca. Ce site géothermique fait partie d’un ensemble de sources chaudes et de geysers répartis le long de la vallée, résultant de l’activité volcanique ancienne de la cordillère des Andes et de la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine.

    Le geyser de Pinchollo est caractérisé par des émissions périodiques d’eau chaude et de vapeur provenant de fissures volcaniques. La température des éruptions atteint souvent 80–90 °C, et les panaches peuvent s’élever jusqu’à plusieurs mètres au-dessus du sol. L’eau est riche en minéraux, ce qui favorise la formation de dépôts siliceux et calcaires autour des sources. Le site est entouré de petits terrasses et bassins naturels, créant un paysage thermogéologique spectaculaire, fréquenté à la fois pour la recherche scientifique et le tourisme thermal.

    L’accès au geyser est relativement facile depuis le village de Pinchollo, à quelques kilomètres de la ville de Chivay, mais la prudence est de mise en raison de la température élevée des eaux et de la présence de sols fragiles ou glissants autour des sources. La zone est particulièrement active au niveau géothermique, avec des fumerolles et des dépôts minéraux continus, indiquant une chaleur sous-jacente constante.


    Chronologie de l’activité et observations principales :

    1. Époque précolombienne (~1 000 – 500 ans BP) : Utilisation probable des sources chaudes par les populations locales pour des rituels, bains thérapeutiques et activités quotidiennes.
    2. Époque coloniale (~1535 – 1800) : Documentation sporadique des sources par les chroniqueurs espagnols ; observations de geysers intermittents et de bassins thermaux.
    3. XXe siècle (1900–1950) : Études géologiques limitées, identification des caractéristiques thermales et géochimiques de Pinchollo.
    4. 1950–1980 : Premières analyses scientifiques modernes ; mesure des températures et composition minérale de l’eau.
    5. 1980–2000 : Mise en valeur touristique progressive, accès facilité par chemins et sentiers depuis Chivay.
    6. 2000–2025 : Surveillance géothermique continue ; activité géothermique stable, émissions régulières de vapeur et jets d’eau intermittents. Le site devient un point de référence pour l’étude des systèmes géothermiques andins.


    Le Geyser de Pinchollo constitue aujourd’hui un exemple emblématique de géothermie andine accessible, combinant intérêt scientifique, attrait touristique et héritage culturel. Son observation permet de mieux comprendre les interactions entre volcanisme ancien, circulation hydrothermale et activités humaines dans les Andes centrales.

    Prochain départ :
    Pérou
    Chachani
    Le volcan Chachani est un vaste complexe volcanique situé dans le sud du Pérou, au sein de la Cordillère des Andes, à environ 20 kilomètres au nord-ouest de la ville d’Arequipa. Il domine directement la vallée du fleuve Chili et fait partie du groupe volcanique d’Arequipa, aux côtés des volcans Misti et Pichu Pichu. Bien que beaucoup moins actif que ses voisins, le Chachani constitue un édifice volcanique majeur par ses dimensions, son histoire éruptive ancienne et son importance géographique.

    D’un point de vue géo-volcanologique, le Chachani est un complexe volcanique andésitique à dacitique formé par l’assemblage de plusieurs stratovolcans imbriqués. Il s’est développé dans le contexte de la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine, à l’origine du volcanisme explosif caractéristique des Andes centrales. L’édifice est composé de laves visqueuses, de dômes, de dépôts pyroclastiques et de coulées anciennes, témoignant d’une activité passée dominée par des éruptions explosives modérées à fortes.

    Le Chachani joue un rôle central dans l’origine des célèbres dépôts blanchâtres de Sillar, pierre emblématique d’Arequipa. Ces roches correspondent à des ignimbrites rhyodacitiques à dacitique, issues de nuées ardentes extrêmement chaudes produites lors d’éruptions pliniennes à ultrapliniennes majeures survenues principalement au Pléistocène. L’effondrement de colonnes éruptives très élevées a généré d’immenses courants pyroclastiques qui se sont étalés sur des dizaines de kilomètres, recouvrant la vallée d’Arequipa de couches épaisses de ponces et de cendres soudées. Les études pétrologiques et stratigraphiques montrent que la majorité du Sillar exploité dans la région provient directement des éruptions ignimbritiques du Chachani, avec des contributions secondaires plus limitées des volcans Misti et Pichu Pichu. La couleur claire du Sillar s’explique par sa forte teneur en silice, l’abondance de ponces claires et une faible oxydation du fer, ainsi que par une altération post-dépôt.

    Morphologiquement, le Chachani présente un ensemble de sommets alignés et partiellement érodés, culminant à environ 6 075 mètres d’altitude, ce qui en fait l’un des volcans les plus élevés de la région d’Arequipa. Contrairement au Misti, le Chachani ne possède pas de cratère sommital bien individualisé et actif. Son relief est marqué par des pentes larges, des crêtes émoussées et des vallées profondément entaillées par l’érosion glaciaire et fluviale. Des traces de glaciation ancienne sont visibles à haute altitude, avec des moraines et des formes périglaciaires bien conservées.

    L’activité volcanique du Chachani est aujourd’hui considérée comme très ancienne et éteinte à l’échelle humaine. Les éruptions connues ont été principalement effusives et explosives, avec l’émission de coulées de lave épaisses, de dépôts pyroclastiques et de cendres. Aucune activité éruptive historique n’est documentée, et l’édifice est classé comme volcan éteint ou très anciennement endormi, bien qu’il reste intégré aux systèmes de surveillance régionaux en raison de sa proximité avec Arequipa.


    Chronologie des éruptions et de l’activité

    1. 1 million d’années : début de la construction du complexe volcanique du Chachani au-dessus de la zone de subduction andine.
    2. Pléistocène inférieur à moyen : phases principales de volcanisme effusif et explosif, édification des différents sommets et dômes volcaniques.
    3. Pléistocène supérieur : déclin progressif de l’activité volcanique ; érosion intense et glaciations successives modifiant profondément la morphologie de l’édifice.
    4. Holocène : aucune éruption connue ; volcan considéré comme inactif.
    5. 2024–2025 : absence totale d’activité volcanique ; sismicité négligeable ; surveillance passive assurée par les organismes géophysiques péruviens.


    L’accès au volcan Chachani est possible et relativement fréquent pour les alpinistes et les randonneurs expérimentés, notamment depuis la périphérie d’Arequipa. L’ascension, bien que techniquement modérée, se déroule en haute altitude et dans un environnement aride, froid et venteux, nécessitant une bonne acclimatation. Le Chachani est parfois utilisé comme sommet d’acclimatation avant l’ascension de volcans plus techniques de la région.

    Le volcan Chachani représente un excellent exemple de volcan andin ancien, profondément remodelé par l’érosion et les glaciations. Son état de repos prolongé, sa structure complexe et sa position dominante au-dessus d’Arequipa en font un site clé pour la compréhension de l’évolution volcanique des Andes centrales et un repère géographique majeur du sud péruvien.

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    Le volcan Chachani est un vaste complexe volcanique situé dans le sud du Pérou, au sein de la Cordillère des Andes, à environ 20 kilomètres au nord-ouest de la ville d’Arequipa. Il domine directement la vallée du fleuve Chili et fait partie du groupe volcanique d’Arequipa, aux côtés des volcans Misti et Pichu Pichu. Bien que beaucoup moins actif que ses voisins, le Chachani constitue un édifice volcanique majeur par ses dimensions, son histoire éruptive ancienne et son importance géographique.

    D’un point de vue géo-volcanologique, le Chachani est un complexe volcanique andésitique à dacitique formé par l’assemblage de plusieurs stratovolcans imbriqués. Il s’est développé dans le contexte de la subduction de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine, à l’origine du volcanisme explosif caractéristique des Andes centrales. L’édifice est composé de laves visqueuses, de dômes, de dépôts pyroclastiques et de coulées anciennes, témoignant d’une activité passée dominée par des éruptions explosives modérées à fortes.

    Le Chachani joue un rôle central dans l’origine des célèbres dépôts blanchâtres de Sillar, pierre emblématique d’Arequipa. Ces roches correspondent à des ignimbrites rhyodacitiques à dacitique, issues de nuées ardentes extrêmement chaudes produites lors d’éruptions pliniennes à ultrapliniennes majeures survenues principalement au Pléistocène. L’effondrement de colonnes éruptives très élevées a généré d’immenses courants pyroclastiques qui se sont étalés sur des dizaines de kilomètres, recouvrant la vallée d’Arequipa de couches épaisses de ponces et de cendres soudées. Les études pétrologiques et stratigraphiques montrent que la majorité du Sillar exploité dans la région provient directement des éruptions ignimbritiques du Chachani, avec des contributions secondaires plus limitées des volcans Misti et Pichu Pichu. La couleur claire du Sillar s’explique par sa forte teneur en silice, l’abondance de ponces claires et une faible oxydation du fer, ainsi que par une altération post-dépôt.

    Morphologiquement, le Chachani présente un ensemble de sommets alignés et partiellement érodés, culminant à environ 6 075 mètres d’altitude, ce qui en fait l’un des volcans les plus élevés de la région d’Arequipa. Contrairement au Misti, le Chachani ne possède pas de cratère sommital bien individualisé et actif. Son relief est marqué par des pentes larges, des crêtes émoussées et des vallées profondément entaillées par l’érosion glaciaire et fluviale. Des traces de glaciation ancienne sont visibles à haute altitude, avec des moraines et des formes périglaciaires bien conservées.

    L’activité volcanique du Chachani est aujourd’hui considérée comme très ancienne et éteinte à l’échelle humaine. Les éruptions connues ont été principalement effusives et explosives, avec l’émission de coulées de lave épaisses, de dépôts pyroclastiques et de cendres. Aucune activité éruptive historique n’est documentée, et l’édifice est classé comme volcan éteint ou très anciennement endormi, bien qu’il reste intégré aux systèmes de surveillance régionaux en raison de sa proximité avec Arequipa.


    Chronologie des éruptions et de l’activité

    1. 1 million d’années : début de la construction du complexe volcanique du Chachani au-dessus de la zone de subduction andine.
    2. Pléistocène inférieur à moyen : phases principales de volcanisme effusif et explosif, édification des différents sommets et dômes volcaniques.
    3. Pléistocène supérieur : déclin progressif de l’activité volcanique ; érosion intense et glaciations successives modifiant profondément la morphologie de l’édifice.
    4. Holocène : aucune éruption connue ; volcan considéré comme inactif.
    5. 2024–2025 : absence totale d’activité volcanique ; sismicité négligeable ; surveillance passive assurée par les organismes géophysiques péruviens.


    L’accès au volcan Chachani est possible et relativement fréquent pour les alpinistes et les randonneurs expérimentés, notamment depuis la périphérie d’Arequipa. L’ascension, bien que techniquement modérée, se déroule en haute altitude et dans un environnement aride, froid et venteux, nécessitant une bonne acclimatation. Le Chachani est parfois utilisé comme sommet d’acclimatation avant l’ascension de volcans plus techniques de la région.

    Le volcan Chachani représente un excellent exemple de volcan andin ancien, profondément remodelé par l’érosion et les glaciations. Son état de repos prolongé, sa structure complexe et sa position dominante au-dessus d’Arequipa en font un site clé pour la compréhension de l’évolution volcanique des Andes centrales et un repère géographique majeur du sud péruvien.

    Prochain départ :
    Pérou
    Sillars d’Arequipa
    Les Sillars d’Arequipa constituent l’un des ensembles géologiques les plus emblématiques du sud du Pérou, étroitement liés à l’histoire volcanique de la région d’Arequipa et à l’identité architecturale de la ville, surnommée la Ciudad Blanca. Ces formations spectaculaires correspondent à d’immenses dépôts de roches volcaniques claires, exploités depuis plusieurs siècles dans de vastes carrières à ciel ouvert, notamment au site des Canteras de Sillar de Añashuayco, situées au nord-ouest de la ville d’Arequipa, dans la vallée du fleuve Chili.

    D’un point de vue géo-volcanologique, le Sillar correspond à une ignimbrite rhyodacitique à dacitique, issue de grandes éruptions explosives pliniennes à ultrapliniennes survenues au Pléistocène, dans le cadre du volcanisme de subduction andin lié à l’enfoncement de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine.

    Ces dépôts se sont formés lors de l’effondrement de colonnes éruptives très élevées, générant des coulées pyroclastiques de grande extension, extrêmement chaudes et rapides, qui se sont propagées sur plusieurs dizaines de kilomètres. Les principales sources de ces ignimbrites sont attribuées au complexe volcanique ancien du Chachani, avec des contributions secondaires possibles des volcans Misti et Pichu Pichu lors d’épisodes éruptifs distincts. Les nuées ardentes ont recouvert la région d’épaisses couches de cendres, de ponces et de fragments volcaniques, partiellement soudées lors du refroidissement.

    Le Sillar se distingue par sa couleur blanchâtre à crème, sa texture poreuse et légère, ainsi que par une structure parfois stratifiée, clairement visible dans les parois des carrières. Sa teinte claire résulte d’une forte teneur en silice, d’une abondance de ponces claires et d’une faible concentration en minéraux ferromagnésiens oxydés. Malgré son origine explosive, cette roche présente une cohésion suffisante pour être taillée tout en restant relativement facile à travailler, expliquant son usage massif comme matériau de construction depuis l’époque précolombienne, puis coloniale et moderne.

    Morphologiquement, les dépôts de Sillar forment de vastes plateaux ignimbritiques profondément entaillés par l’érosion fluviale. Les carrières révèlent des falaises naturelles, des canyons étroits et des parois verticales atteignant parfois plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Les fronts de taille mettent en évidence la superposition de plusieurs unités ignimbritiques, témoignant de phases éruptives successives. Ces paysages minéraux, façonnés à la fois par l’érosion naturelle et l’activité humaine, offrent une lecture remarquable des processus volcaniques explosifs.

    L’activité associée aux Sillars d’Arequipa n’est pas volcanique au sens actuel, mais constitue le témoignage direct d’un volcanisme ancien d’une ampleur exceptionnelle. Les dépôts ignimbritiques sont aujourd’hui totalement stabilisés et ne présentent aucun risque volcanique direct. Leur étude permet néanmoins de reconstituer la dynamique des grandes éruptions explosives des Andes centrales et d’évaluer l’extension passée des nuées ardentes.


    Chronologie de la formation des Sillars

    1. Pléistocène inférieur à moyen (≈ 1 Ma – 300 000 ans) : grandes éruptions explosives du complexe volcanique du Chachani, mise en place des principales ignimbrites formant le Sillar.
    2. Pléistocène supérieur : dépôts ignimbritiques secondaires et remaniements partiels par l’érosion et les réseaux hydrographiques.
    3. Holocène : stabilisation des formations, incision des vallées et exposition progressive des couches de Sillar.
    4. Époque préhispanique à coloniale : début de l’exploitation artisanale puis intensive du Sillar comme pierre de construction.
    5. Époque contemporaine : exploitation réglementée et valorisation patrimoniale, culturelle et géologique des carrières.
    6. 2024–2025 : absence totale d’activité volcanique ; carrières actives et sites protégés accessibles dans le cadre de visites encadrées.


    L’accès aux carrières de Sillar, notamment aux Canteras de Añashuayco, est aujourd’hui possible dans le cadre d’excursions géologiques encadrées, permettant d’observer directement les structures ignimbritiques, les niveaux de dépôts, les textures volcaniques et les techniques traditionnelles d’extraction. Ces visites se déroulent dans un environnement semi-aride, sous un climat sec et ensoleillé, sans difficulté technique particulière.

    Les Sillars d’Arequipa constituent ainsi un site géologique majeur, à la croisée du volcanisme, de la géomorphologie et de l’histoire humaine. Ils offrent une lecture exceptionnelle des grands événements éruptifs ayant façonné le paysage andin et expliquent l’architecture unique d’Arequipa, faisant du Sillar un véritable trait d’union entre géologie et culture.

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    Les Sillars d’Arequipa constituent l’un des ensembles géologiques les plus emblématiques du sud du Pérou, étroitement liés à l’histoire volcanique de la région d’Arequipa et à l’identité architecturale de la ville, surnommée la Ciudad Blanca. Ces formations spectaculaires correspondent à d’immenses dépôts de roches volcaniques claires, exploités depuis plusieurs siècles dans de vastes carrières à ciel ouvert, notamment au site des Canteras de Sillar de Añashuayco, situées au nord-ouest de la ville d’Arequipa, dans la vallée du fleuve Chili.

    D’un point de vue géo-volcanologique, le Sillar correspond à une ignimbrite rhyodacitique à dacitique, issue de grandes éruptions explosives pliniennes à ultrapliniennes survenues au Pléistocène, dans le cadre du volcanisme de subduction andin lié à l’enfoncement de la plaque Nazca sous la plaque Sud-Américaine.

    Ces dépôts se sont formés lors de l’effondrement de colonnes éruptives très élevées, générant des coulées pyroclastiques de grande extension, extrêmement chaudes et rapides, qui se sont propagées sur plusieurs dizaines de kilomètres. Les principales sources de ces ignimbrites sont attribuées au complexe volcanique ancien du Chachani, avec des contributions secondaires possibles des volcans Misti et Pichu Pichu lors d’épisodes éruptifs distincts. Les nuées ardentes ont recouvert la région d’épaisses couches de cendres, de ponces et de fragments volcaniques, partiellement soudées lors du refroidissement.

    Le Sillar se distingue par sa couleur blanchâtre à crème, sa texture poreuse et légère, ainsi que par une structure parfois stratifiée, clairement visible dans les parois des carrières. Sa teinte claire résulte d’une forte teneur en silice, d’une abondance de ponces claires et d’une faible concentration en minéraux ferromagnésiens oxydés. Malgré son origine explosive, cette roche présente une cohésion suffisante pour être taillée tout en restant relativement facile à travailler, expliquant son usage massif comme matériau de construction depuis l’époque précolombienne, puis coloniale et moderne.

    Morphologiquement, les dépôts de Sillar forment de vastes plateaux ignimbritiques profondément entaillés par l’érosion fluviale. Les carrières révèlent des falaises naturelles, des canyons étroits et des parois verticales atteignant parfois plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Les fronts de taille mettent en évidence la superposition de plusieurs unités ignimbritiques, témoignant de phases éruptives successives. Ces paysages minéraux, façonnés à la fois par l’érosion naturelle et l’activité humaine, offrent une lecture remarquable des processus volcaniques explosifs.

    L’activité associée aux Sillars d’Arequipa n’est pas volcanique au sens actuel, mais constitue le témoignage direct d’un volcanisme ancien d’une ampleur exceptionnelle. Les dépôts ignimbritiques sont aujourd’hui totalement stabilisés et ne présentent aucun risque volcanique direct. Leur étude permet néanmoins de reconstituer la dynamique des grandes éruptions explosives des Andes centrales et d’évaluer l’extension passée des nuées ardentes.


    Chronologie de la formation des Sillars

    1. Pléistocène inférieur à moyen (≈ 1 Ma – 300 000 ans) : grandes éruptions explosives du complexe volcanique du Chachani, mise en place des principales ignimbrites formant le Sillar.
    2. Pléistocène supérieur : dépôts ignimbritiques secondaires et remaniements partiels par l’érosion et les réseaux hydrographiques.
    3. Holocène : stabilisation des formations, incision des vallées et exposition progressive des couches de Sillar.
    4. Époque préhispanique à coloniale : début de l’exploitation artisanale puis intensive du Sillar comme pierre de construction.
    5. Époque contemporaine : exploitation réglementée et valorisation patrimoniale, culturelle et géologique des carrières.
    6. 2024–2025 : absence totale d’activité volcanique ; carrières actives et sites protégés accessibles dans le cadre de visites encadrées.


    L’accès aux carrières de Sillar, notamment aux Canteras de Añashuayco, est aujourd’hui possible dans le cadre d’excursions géologiques encadrées, permettant d’observer directement les structures ignimbritiques, les niveaux de dépôts, les textures volcaniques et les techniques traditionnelles d’extraction. Ces visites se déroulent dans un environnement semi-aride, sous un climat sec et ensoleillé, sans difficulté technique particulière.

    Les Sillars d’Arequipa constituent ainsi un site géologique majeur, à la croisée du volcanisme, de la géomorphologie et de l’histoire humaine. Ils offrent une lecture exceptionnelle des grands événements éruptifs ayant façonné le paysage andin et expliquent l’architecture unique d’Arequipa, faisant du Sillar un véritable trait d’union entre géologie et culture.

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